A la veille de la Première Guerre mondiale les animaux occupent une place importante dans la société civile, en grande partie rurale. Un grand nombre d’entre eux (chevaux, ânes, chiens, pigeons…) sont mobilisés dès le début des hostilités. Leur présence dans l’armée implique des métiers spécialisés : vétérinaires, maréchaux-ferrants, selliers…
Les animaux exercent de multiples fonctions : monture pour la cavalerie, traction de pièces d’artillerie, surveillance, transmission de messages, portage de charges diverses, recherche des blessés sur le champ de bataille.
Ils sont également de fidèles compagnons pour les soldats, au point que certains deviennent la mascotte d’un régiment ou d’un bataillon. L’animal est également essentiel pour assurer la subsistance des soldats, tant alimentaire que vestimentaire. Certains animaux nuisibles, tels que les rats, les poux ou les puces, doivent au contraire être combattus. L’absence des animaux réquisitionnés se fait cruellement sentir dans la vie civile, notamment dans le domaine de l’agriculture.
L’animal occupe aussi une place importante dans les représentations artistiques et symboliques. On le retrouve fréquemment sur les objets fabriqués par les soldats, mais aussi dans les œuvres de propagande. Ainsi, sur les affiches, les différents belligérants sont souvent symbolisés par un animal (coq français, aigle allemand par exemple).
La BCU Sciences et Techniques vous propose de partir à la rencontre de ces compagnons d’infortune à travers une exposition conçue par le Conseil Général de la Marne.
Date : du 17 mars au 19 avril 2014
Lieu : Bibliothèque des Sciences et techniques – Campus des Cézeaux à Aubière