Swissaid contre les cochons d’Inde

« Swissaid » est une association suisse proposant des aides au développement, et dont le président est aussi responsable de la branche suisse d’Amnesty International et un spécialiste des énergies renouvelables. A l’occasion de la coupe du monde de football, elle a repris le principe de « l’oracle » animal, initiative lamentable visant à utiliser un pauvre poulpe (présenté sous le nom de « Paul le poulpe »).

Elle a ainsi invité l’entraîneur de l’équipe nationale à assister à un oracle d’un cochon d’Inde, qui d’ailleurs a dû être assez traumatisé pour ne pas bouger, ce qui a amené Swissaid à en utiliser un autre…


Cette mise en scène a été diffusée largement, afin d’être repris dans les médias et « populariser » les actions de Swissaid.

Or, en l’occurrence, il s’agit de promouvoir l’exploitation animale des cochons d’Inde en Equateur! Les cochons d’Inde sont présentés comme une source d’engrais bio, et évidemment de viande…

Voici la présentation du « principe » mis en avant par Swissaid:

Les cochons d‘Inde produisent un excellent fumier que les paysannes et les paysans utilisent comme engrais dans leurs exploitations agricoles biologiques. Ils peuvent également se lancer dans l’élevage de cochons d’Inde et vendre les petits.

C’est un appel au crime… A ce titre d’ailleurs, Swissaid propose directement d’acheter des cochons d’Inde pour des paysans en Equateur, certificat en prime!

La « vente » est présentée en ces termes:

Une petite envie de bio?
Offrez à vos proches un certificat « Cochons d’Inde » qui aidera une famille paysanne d’Amérique du Sud

Les cochons d’Inde ne sont d’ailleurs pas les seuls cibles de Swissaid: il y a toute une série d’autres animaux…

Des animaux sont ici présentés comme des outils, comme des objets…

Derrière l’humanisme de façade se trouve ainsi la diffusion de l’exploitation animale, avec un mépris fondamental pour les animaux qui n’est même pas caché!

Sous couvert d’aider les gens en Équateur, Swissaid pousse au commerce et à l’esprit d’entreprise, sur le dos des animaux. Si l’intention était vraiment bienveillante, comment l’association pourrait-elle aussi simplement faire la promotion de la « vente des petits »?