« (r)évolution des «objets» »

Le 27 septembre à Paris aura lieu un rassemblement « unitaire » sous le mot d’ordre de « (r)évolution des «objets» », à l’appel des « Forces Unies pour les Droits des Animaux ». On trouvera ici une page pour cet appel et ici une sorte de vidéo manifeste reflétant le point de vue du « mouvement FUDA ».

Les mots d’ordre du rassemblement sont :

« – Nous demandons une évolution SIGNIFICATIVE du Statut Juridique de l’Animal.

– L’abandon pur et simple du statut de bien meuble pour les Animaux.

– La création d’une nouvelle catégorie:
«Individu non Humain, Vivant et Sensible» distincte des «personnes» et des «biens»

– Une cohérence favorable aux Animaux entre code Rural, code Pénal et code Civil.

– Un renforcement des peines contre tout acte de maltraitance envers un Animal. »

C’est une sorte d’initiative idéaliste, le rassemblement visant à remettre une lettre au Président de la République François Hollande et à Stéphane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de la forêt, que voici :

« Monsieur le Président, monsieur le ministre,
aussi incroyable que cela puisse paraître, en 2014, les animaux ne sont toujours pas considérés comme des êtres vivants, mais comme des biens meubles, autrement dit des objets!

Cette définition datant de 1804 n’a jamais été révisée
malgré l’existence d’une Déclaration Universelle des Droits des Animaux, proclamée solennellement à Paris le 15 Octobre 1978 à la maison de l’UNESCO.

Je m’associe donc à la demande de la Fondation 30 Millions d’Amis, du mouvement International FUDA et de toutes les associations de protection animale œuvrant en ce sens, de faire évoluer le régime juridique des animaux et demande au législateur de retirer l’animal du droit des biens et de créer dans le Code civil, à côté des “Personnes” et des “Biens” une troisième catégorie pour les “Animaux”.

En ce sens, je soutiens la proposition visant à modifier l’intitulé du Livre II du Code civil comme suit : “Des animaux, des biens et des différentes modifications de la propriété” avec un Titre 1er “Des animaux” où il devra être spécifié que l’animal est un être vivant et sensible.

Monsieur le président de la République, monsieur le ministre de l’Agriculture, j’attire votre attention sur les dérives cruelles et insensées dont des milliers d’Animaux sont victimes chaque jour dans le monde et dans notre pays, faute d’une législation laxiste à leur égard et d’une vide juridique sur leur statut.

Monsieur le Président, monsieur le ministre, je compte sur votre bon sens et votre humanité et vous adresse ma plus profonde gratitude pour l’intérêt que vous porterez à mon appel.

Veuillez agréer, monsieur le Président de la République, monsieur le ministre de l’agriculture, mes salutations Respectueuses. »

Aussi honorable que soit la lutte en faveur des animaux, il y a ici plus d’illusions qui sont diffusées qu’autre chose. L’initiative nie que l’exploitation animale est un système et que l’anthropocentrisme est toute une vision du monde… Cela ne peut pas aboutir à quelque chose de productif.