L’océan en train d’être assassiné: quelques données

Voici donc les informations fournies par le rapport de la « Commision Océan Mondial ». Rappelons ici qu’il s’agit de quelque chose d’on ne peut plus institutionnel. C’est pratiquement un rapport mondial officiel que pourrait faire l’ONU, sauf que là c’est directement orienté business, pour maintenir viable l’exploitation animale concernant l’océan.

Voici un premier tableau qui fait froid dans le dos. Si en 1950 la haute mer échappait à l’exploitation animale, ce n’est majoritairement plus le cas…

Concernant les animaux formant une cible à cette exploitation, le chiffre est effarant. Plus personne ou presque n’échappe à la destruction.

Le schéma suivant est important. Il souligne que la pêche n’a plus rien d’artisanal: c’est une industrie moderne. Et donc, ayant connu un processus de concentration très avancée.

Voici enfin un tableau comparant la valeur économique de la pêche, en million de dollars, et celle des subventions à la pêche (pour les pays de l’UE le chiffre est complet, pour les autres seules les subventions à la pêche des thons est concernée).

On peut voir que les subventions forment une quantité essentielle à l’existence de la pêche. L’exploitation animale a réussi à se faire directement soutenir par la société elle-même.

Il ne s’agit pas que de reprocher cela de manière économique. Il s’agit aussi de voir que c’est un engrenage. La destruction de la vie dans l’océan est soutenu économiquement, et donc cela fait appel d’air pour les entreprises!

L’idée de la « Commission Océan Mondial » est de bloquer cela, afin de maintenir viable l’océan comme « ressource » alimentaire. C’est ici se voiler la face sur les conditions concrètes ayant permis à l’exploitation animale de s’imposer. On ne peut « réformer » un tel phénomène, on ne peut que le renverser.

Encore faut-il pour cela ne pas avoir été contaminé par l’idéologie de l’exploitation animale…