Les problèmes de l’océan, et quelles solutions?

L’un des aspects les plus intéressants de ce que raconte sur l’océan la « Commission Océan Mondial » consiste en la question planétaire. En fait, quand on s’intéresse un tant soit peu à l’écologie, on voit bien que le principe des frontières étatiques ne compte pas pour la vie sur la planète.

Chaque jour, des animaux traversent des frontières, la pollution elle non plus ne s’arrête pas aux frontières, etc. Comme de toutes manières tout est relié – la vie est un phénomène unifié sur Terre – alors évidemment les problèmes provoqués par les humains ne peuvent être résolus qu’à l’échelle mondiale.

Voici un tableau accordant justement beaucoup d’inspiration sur ce thème. Le premier point parle de la « demande croissante en ressources ». Mais est-il difficile de voir que l’humanité, étant divisée, pratique un gâchis général? Doit-on continuer à gâcher, juste pour maintenir le principe des divisions nationales?

Le second point parle des « avancées technologiques ». Est-il difficile, encore une fois, de ne pas voir ici que celles-ci profitent à ceux qui ont les moyens de se les procurer, et donc logiquement les grandes entreprises qui visent le profit, aux dépens de la planète?

De la même manière, peut-on lutter contre le changement climatique sans obtenir une dimension mondiale? Absolument pas, bien entendu.

Le paradoxe est que le tableau propose une méthode et une solution erronée. Il parle de « stocks de poisson », montrant que l’approche reste la même qui a amené à la catastrophe. C’est la même méthode anthropocentriste d’aborder la vie.

Quant à la solution, elle est absurde. Il est parlé de « gouvernance insuffisante de la haute mer ». Mais par définition une humanité divisée et une logique de profit empêche toute « gouvernance ».

La seule « gouvernance » qui puisse exister réellement, c’est celle de l’humanité obéissant en pratique à la Nature, à sa vie et ses transformations…