L’ignominie à la Maison de la Culture d’Amiens

A Amiens, il existe une « Maison de la culture« .  En apparence, on a un endroit moderne, une sorte de temple moderne dédié à l’art, aux belles choses. Mais ce n’est qu’une apparence.

En pratique, en effet, cet endroit est pour de nombreux oiseaux un mouroir, ou une sorte de cercueil, sans doute faut-il plutôt parler d’un lieu de meurtre.

Car sur le côté de ce bâtiment, des corps de pigeons morts se trouvent derrière une sorte de faux plafond. Parfois, plusieurs corps de pigeons sans vie s’y trouvent, parfois il n’y a qu’un seul corps, parfois il n’y en a pas.

Parfois ces corps restent à se décomposer pendant plusieurs mois, parfois ils disparaissent « comme par magie ».

Ce qui est d’autant plus étonnant ici, c’est que dans cette sorte de faux plafonds, l’on entend tout le temps des pigeonneaux piailler et l’on peut voir des pigeons marcher au dessus de notre tête.

Il y a de la vie dans cet endroit, les pigeons ne semblent pas bloqués à l’intérieur, la présence de bébés à différents mois prouve bien que les pigeons peuvent logiquement rentrer et sortir.

Alors comment expliquer que des corps de pigeons morts se trouvent tout le temps à cet endroit ? Les pigeons sont-ils empoisonnés ? Comment font-ils pour rentrer et sortir car aucune issue n’est visible de l’extérieur?

Une autre chose étonnante est que… la situation dure depuis au moins 2 ans, il est très étonnant que personne n’ait jamais bougé le petit doigt pour prendre en charge la situation de ces pigeons.

Car la Maison de la Culture d’Amiens est, comme son nom l’indique, un lieu culturel, et donc fréquenté.

Lorsque l’on passe devant cet endroit, il est impossible de ne pas voir le mur maculé de fientes ni les plumes qui se trouvent au sol. Les pigeons s’entendent aussi lorsque l’on passe à côté, si ils roucoulent ou si les bébés crient cela s’entend et se remarque obligatoirement…

D’ailleurs, la mairie a été avertie de ce phénomène il y a quelques temps.

L’ancien gérant du café qui jouxte cet endroit s’était également déjà plaint de ces pigeons morts qui « pendouillent » du plafond.

Le personnel de la MACU est au courant de ces pigeons qui meurent sans explication.

Mais rien n’a évolué, si ce n’est de nouveaux pigeons morts…

Évidemment, la situation est extrêmement délicate, car nous vivons dans une société barbare par rapport à la Nature, et si la mairie décide de fermer ce lieu de vie des pigeons, l’énorme risque qu’ils encourent est qu’ils soient enfermés vivants et meurent donc d’une lente et terrible agonie.

Les mairies en général témoignent ici d’une cruauté sans bornes.

Il y a toutefois quelque chose de glaçant dans ces morts se décomposant dans une sorte d’indifférence… « culturelle ». Comment oser parler de culture quand l’ignominie est nettement visible à quelques mètres de la porte d’entrée?

Quelle est donc cette vision du monde où la culture ose se prétendre en rupture et même avec guerre avec la Nature?