« Au cauchemar du vegan » à Saint-Pétersbourg

Le 23 janvier à Saint-Pétersbourg en Russie, trois personnes ont été arrêtées pour avoir attaqué la façade d’une boucherie appelée pas moins que… « Au cauchemar du vegan » (ou littéralement « le rêve horrible du vegan »).
Voici à quoi cela ressemble, avec une photo où le propriétaire se met en scène…


Les trois activistes sont accusés d’avoir agi le 5 janvier 2015, en jetant de la peinture, écrit des slogans et en brisant la vitrine, une chose qui n’arrive pas pour la première fois. Les dégâts sont de 4000 euros environ.
On peut voir ici une vidéo présentant les protagonistes.

Les activistes risquent jusqu’à deux années de prison, et ont besoin de solidarité !

Notamment sur le plan financier, pour payer les frais d’avocats, avec ici des comptes où on peut leur envoyer de l’argent :

Western Union: Sokolova Anastasya Andreevna, Russie, Saint-Petersbourg
Qiwi: +79650832342
Yandex money: 410012645006999
Sberbank: 4276 5500 2824 7826

Voici également deux comptes de réseaux sociaux :
https://www.facebook.com/spb.three
https://vk.com/club85632126

Il est évident qu’il y a lieu d’exprimer tout son soutien, parce qu’il y a là une dimension symbolique plus qu’importante. L’existence même de ce « magasin gastronomique » qui s’appelle « Au cauchemar du vegan » est une provocation et une insulte.

Bien entendu, il ne s’agit pas de perdre de vue ici qu’il s’agit de la défense des animaux qui compte, pas d’une quelconque posture anthropocentrique (du type antispéciste). Il y a ici une affirmation en faveur du meurtre, d’un style de vie destructeur, qui est une attaque fondamentale contre les animaux.

La bataille pour la libération animale a une dimension culturelle, l’exploitation animale joue énormément là-dessus pour faire levier sur les gens et banaliser son existence. Ne pas accepter les règles du jeu que l’exploitation animale impose est donc essentiel ; voilà pourquoi la mise en avant des produits simili-carnés est purement suicidaire culturellement (mais pas économiquement à court terme pour les commerçants les vendant, bien sûr!).

On peut se douter également que la situation en Russie est loin d’être facile, et on voit mal Brigitte Bardot téléphoner à son ami Poutine pour soutenir les activistes. C’est donc encore l’occasion de souligner la dimension universaliste de la libération animale.

Cette cause concerne toute l’humanité, dépassant toute distinction de couleur de peau ou de sexe, d’origine ou de nationalité. Elle rappelle qu’il n’y a qu’une humanité, qui a des responsabilités en tant que tel, les gens ne devant pas se voiler la face derrière des revendications « individuelles », « communautaires », nationales, etc. etc.

Si chaque pays apporte quelque chose à la culture, il n’y en a pas moins une seule humanité, qui doit reconnaître Gaïa, admettre que ses prétentions anthropocentriques sont absurdes. La libération animale est une cause universelle et universaliste ; voilà ce que cette boucherie russe tente de dénoncer de par son existence provocatrice.