Picardie Nature a besoin de bénévoles

Voici un article comme la presse devrait en publier régulièrement; il est tiré du Courrier Picard et informe des besoins en bénévoles de Picardie Nature.

L’association a également besoin de bénévoles en particulier pour la surveillance estivale des phoques en baie de Somme.

Le centre de sauvegarde de la faune sauvage a besoin de bénévoles. Le but ? Recueillir, soigner et remettre en liberté des animaux en détresse. Souvent des oiseaux.

Que faire lorsque l’on trouve un oiseau avec une aile cassée dans son jardin ? Un hérisson blessé sur une route de campagne ? Ou qu’on remarque une grenouille mal au point sur le bord d’un chemin ? Il y a la première solution qui est de contacter le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Picardie.

Un de ses membres va alors faire un bilan de l’animal par téléphone, afin de s’assurer de sa viabilité et de sa capacité à retrouver le monde sauvage en cas de soins. On peut s’arrêter là et attendre qu’un membre de l’association vienne le prendre en main. Ou choisir la deuxième solution : s’impliquer et devenir soi-même écovolontaire.

Le centre de sauvegarde, fort de 17 salariés et d’une soixantaine de bénévoles, est justement à la recherche de nouveaux aidants. Ainsi, hier, à Amiens, il organisait un atelier pour de jeunes recrues. Roger Coly, 26 ans, est adhérent de Picardie Nature depuis moins d’un an et souhaite s’investir d’avantage.

« Je suis venu du Sénégal pour suivre mes études en écologie et biodiversité et j’espère y retourner pour travailler dans une organisation non-gouvernementale, ONG, internationale, notamment pour m’impliquer dans la protection de la mangrove. En faisant cela, j’espère acquérir de nouvelles compétences et connaissances en matière d’ornithologie. »

Et ça tombe bien puisque justement, 90 % des animaux pris en charge par l’association sont des oiseaux (dont 50 % de rapaces). Pour les 10 % restants, ce sont essentiellement de petits mammifères comme des hérissons, écureuils, chauves-souris…

« Dans la région, le plus gros mammifère concerné est le phoque, sourit Stéphane Soyez, responsable du centre de sauvegarde de la faune sauvage de Picardie Nature. Plus rarement, il arrive qu’on nous amène des grenouilles ou des serpents. »

Le plus souvent, ces animaux en détresse sont confiés à ces soigneurs dans trois cas de figure : « ramassage de jeunes individus, après un choc avec une auto et en cas de tirs volontaires de destruction », détaille Stéphane Soyez.

L’objectif de l’association est donc de recruter, dans un premier temps. Et ensuite de former. Car il ne suffit pas de ramasser un animal blessé pour lui venir en aide. « Il faut savoir comment l’attraper, le conditionner, le transporter… Le tout en lui occasionnant le moins de stress possible », détaille M. Soyez.

Et puis il existe bien d’autres moyens de venir en aide au centre de sauvegarde. Par exemple en donnant de son temps pour assurer le convoyage d’un animal, de l’endroit où il a été trouvé jusqu’au centre de soins (dont l’un d’eux se situe à Hirson, dans l’Aisne. En cas de besoin, des alertes sont lancées sur internet ou par SMS afin de mobiliser les personnes nécessaires. Ou même tout simplement en donnant du matériel.

En plus de ces formations, le centre essaye d’organiser régulièrement des opérations de sensibilisation auprès du public, lorsqu’un animal est relâché.

« Qu’il y ait une personne ou 100, l’animal aura le même stress alors c’est l’occasion de montrer aux gens nos actions, souligne M. Soyez. Qu’ils comprennent que ce que nous faisons n’est pas réservé à une sorte d’élite mais que ça ne se fait pas non plus dans n’importe quelles conditions, pour le bien de l’animal. »

Le centre vient en aide à quelque 300 animaux par an. Cela va de la simple surveillance auprès d’un animal souffrant d’un traumatisme jusqu’à la chirurgie, assurée par des vétérinaires bénévoles.

Signaler un animal blessé :

03 62 72 22 59. Aider : 03 62 72 22 50

ou www.picardie-nature.org.