« En passant pécho »

Il y a quelques jours est sorti un nouvel épisode de la websérie au très grand succès : « En passant pécho« . Produite pour youtube et consistant en des épisodes de quelques minutes, cela se veut un portrait de dealers, des tranches de leur supposée vie étant montrées.

C’est très bien fait, les épisodes de quelques minutes sont très bien organisées, sauf que naturellement c’est ultra complaisant, avec une apologie des comportements orduriers, du sexisme allant jusqu’à l’apologie de la prostitution, les drogues étant représentées sous un jour absolument favorables.

En fait, les épisodes sont pratiquement des petits cours d’immersions dans le monde des drogues. On y découvre les codes, les termes employés, le style, etc.

Le tout est bien entendu saupoudré de hip hop version ganster. Bref on est là dans le déchéance complète, dans l’intelligence mis au service de la destruction… Et on ne sera guère étonné que l’un des deux producteurs soit le fils de François Hollande et Ségolène Royal: on a toujours des gens venant de la haute bourgeoisie pour aller faire l’apologie de la décadence dans les milieux artistiques populaires…

Voici l’épisode quatre, qui avec son succès de plus de deux millions de vues sur youtube est d’ailleurs tout à fait représentatif de l’esprit…

Voici le dernier épisode, rempli de références culturelles hip hop, mais présentant surtout sous un jour plus que favorable le principe des « fours », c’est-à-dire ces lieux dans les cités qui servent de « supermarché » des drogues…

Dans le troisième épisode, on a une présentation de la « carotte »: le fait que les consommateurs soient escroqués quant au « produit »…

Les autres épisodes sont à l’avenant, le plus souvent avec une apologie de la pornographie, voire du viol. Voici d’ailleurs la chanson qui sert en quelque sorte d’hymne à la série.

C’est très rythme, très bien construit, mais difficilement en même temps de faire plus barbare! C’est en quelque sorte un hymne au deal et à la prostitution, voire en pratique au viol. Le contraire exact de la culture vegan straight edge…

Autant d’énergie pour produire du négatif : c’est bien représentatif de notre époque !