Propagande religieuse djihadiste et Nature

L’un des arguments connus dans la protection animale est qu’il ne faut pas faire culpabiliser les gens. Ce qui est terrible dans cette approche, c’est qu’elle contient déjà l’esprit de la capitulation.

Etant en effet dans un pays de culture catholique, si on part de ce principe on ne peut arriver à rien, puisqu’en effet on peut faire ce qu’on veut du moment qu’on se confesse.

Là où c’est beaucoup plus intéressant quand on discute avec des gens de culture protestante, juive ou musulmane, c’est que la morale stricte, ils comprennent tout de suite ce que cela signifie. Pour le rapport harmonieux à la Nature, il en va de même chez les personnes de culture juive ou musulmane.

Le « hic » bien sûr ici est que quand on fait face à des gens croyants, la Nature est soumise à Dieu. Pour montrer la force de cette question, nous sommes allés chercher quelques exemples de propagande djihadiste (nous floutons la source lorsqu’elle est inscrite sur l’image).

Ces images s’inscrivent dans des packs de propagande, à côté d’apologie du meurtre. Pour souligner la dimension populaire à laquelle on a affaire, donnons un exemple avec l’image suivante.

Comme on le voit, on est en pleine démagogie. Nous allons procéder par thématique. Commençons par la défense des animaux. Impossible au 21e siècle, quand on veut une révolution, de ne pas prétendre être en défense des animaux.

L’image suivante prétend que les « hérétiques » sont en retard sur l’Islam. Évidemment ici, le véganisme avec son universalisme est nié et c’est au halal qu’il est fait allusion.

L’image suivante utilise un chat, car le prophète avait un chat et avait mis en avant sa défense. Ce qui caractérise l’hypocrisie religieuse, c’est toujours sa sélectivité, son refus de l’universalisme.

Cette image utilise quelque chose de propre à la culture afghane, avec un rapport millénaire aux pigeons, datant de bien avant l’Islam. Le texte sur l’image reprend même un slogan communiste arabe en le modifiant un peu : « Ils peuvent tuer toutes les hirondelles, ils n’empêcheront pas la venue du printemps ».

Il va de soi que le romantisme – niant la culture straight edge comme il se doit puisqu’on est là dans la démagogie pure et dure – est une constante, comme en témoigne l’image suivante.

L’utilisation d’animaux est récurrente et elle est liée à une vision de la Nature en général, comme on peut le voir dans les images suivantes.

La Terre est une « mère » mais elle n’est pas Nature comme chez LTD, ici elle relève de « Dieu ».

Il y a bien trois camps : les existentialistes qui sont anthropocentristes (même dans les rares fois où ils sont vegans) car ils voient l’humanité comme un heureux produit du hasard, les athées qui assument la Nature comme base de toute la vie organisée et enfin les religieux.

Cette propagande religieuse a l’air stupide peut-être, ou du moins simpliste. Personne ne peut en tout cas nier son impact très important. Son efficacité tient à donner une vision du monde que la société ne veut pas donner, car elle réfute la Nature. Quand on réfute la Nature et que certains la cherchent mais ne la trouvent pas, ceux-ci tombent dans la religion, le fanatisme… Dans la mort, au nom de la défense de la vie, pensent-ils…