C’est une information anecdotique si elle ne montrait pas qu’il y a encore un nombre saisissant d’illusions et un individualisme forcené chez bon nombre de personnes végétaliennes.
L’année dernière, il y a eu un « référendum » en ligne organisé par Quick et voici la proposition qui a terminé première.
C’est une proposition très étrange ou plutôt absurde que de demander à une entreprise phare de l’exploitation animale de laisser une petite place pour les personnes végétaliennes.
C’est vraiment défendre son « confort » personnel en oubliant toute la réalité et les animaux…
Quick – qui vient de se faire racheter par Burger King et qui auparavant appartenait même en partie à l’Etat français par l’intermédiaire de la Caisse des dépôts et consignations – a d’ailleurs rejeté cette proposition.
Le site Rue89 qui s’est intéressé à cette histoire a demandé à Quick quelle était la raison de cette impossibilité. Voici la réponse obtenue :
« Proposer un burger végétarien consisterait, par exemple, à remplacer le steak haché de bœuf par un steak de protéine végétale comme le soja ou le tofu.
Or, pour garantir le caractère végétarien d’un produit et la traçabilité de chacun de ses composants, il n’est pas possible de cuire sur une même plaque de cuisson ou dans un même bain d’huile de friture des protéines animales et végétales. C’est pourquoi techniquement, inclure un burger végétarien n’est pas possible. »
C’est tout à fait cohérent et juste, on ne comprend pas pourquoi des personnes végétaliennes ont pu oublier cela. A moins que cela ne les dérange pas de cuisiner leurs plats avec de la viande, et d’ailleurs puisqu’ils l’ont demandé, de manger au milieu de gens mangeant des morceaux d’animaux morts…
On voit là tous les méfaits du libéralisme et de l’opportunisme.
Enfin, pour finir, voici quelques commentaires Facebook à l’annonce de Quick à ses « amis végétaliens »…