La chanson « Beds are burning » avait eu un grand succès dans les années 1980. Le chanteur du groupe est par la suite devenu ministre de l’environnement en Australie, un pays où la question environnementale est brûlante et très polémique.
Elle est également liée à la question des Aborigènes, comme ici : la chanson défend la nature sauvage et la vie des aborigènes dans une immense région alors encore à l’écart du développement tel que nous le connaissons.
Voici les paroles de la chanson ; la vidéo reflète ce besoin de chercher un autre mode de vie, alternatif, marquant alors profondément son époque.
Out where the river broke
The bloodwood and the desert oak
Holden wrecks and boiling diesels
Steam in forty five degrees
Dehors où le fleuve s’est brisé
Le bloodwoord [l’arbre Corymbia, de couleur rouge] et le chêne de désert
Les épaves de voitures Holden et les diesels bouillants
Bouillent à quarante-cinq degrés
The time has come
To say fair’s fair
To pay the rent
To pay our share
Le temps est venu
d’être réglo
De payer le loyer
De payer notre part
The time has come
A fact’s a fact
It belongs to them
Let’s give it back
Le temps est venu
Un fait est un fait
Cela leur appartient
Rendons le leur
How can we dance when our earth is turning
How do we sleep while our beds are burning
Four wheels scare the cockatoos
From Kintore East to Yuendemu
The western desert lives and breathes
In forty five degrees
Comment pouvons-nous danser lorsque notre terre tourne
Comment pouvons-nous dormir alors que nos lits brûlent
Les quatre roues terrifient les perroquets cacatoès
De Kintore Est jusqu’à Yuendemu
Le désert de l’ouest [le Bloc culturel du désert occidental, faisant environ 600 000 kilomètres carrés] vit et respire
A quarante-cinq degrés