C’est un fait indéniable, que tout le monde constate dans les médias, chez les scientifiques : le réchauffement climatique s’installe toujours plus fort dans la vie de la planète.
Sacré coup de chaud en janvier 2016 a pu dire Sciences et avenir, expliquant que « Janvier 2016 a été le mois de janvier le plus chaud jamais enregistré sur le globe ».
« Météo: Le mois de mars est le plus chaud jamais enregistré dans le monde » expliquait 20 minutes.
« Le mois d’avril le plus chaud de l’histoire » racontait le site belge 7 sur 7.
Et là, début juillet, on s’aperçoit que c’est pareil pour juin, La France agricole notant : « Juin 2015 mois le plus chaud depuis la fin du XIXe siècle« .
En fait, la situation est tellement catastrophique que, selon les données de l’Agence américaine océanique et atmosphérique, juin a été pas moins que le quatorzième mois consécutif où le « record » mensuel de chaleur a été dépassé!
Depuis 1880, date où commence les relevés (donnant des chiffres pour 1638 mois), c’est même la première fois qu’il y a une montée des températures aussi prolongée…
Le mois de juin 2016 est le quarantième mois de juin successif avec une température plus élevée que celle en moyenne au vingtième siècle.
Voici un graphique montrant la situation en juin 2016, montrant dans quelle mesure il a été bien plus chaud.
Si on regarde en Arctique, la situation est catastrophique.
La banquise en juin avait une dimension qui a été de 11,4% plus basse que pour la moyenne 1981-2010, ce qui représente 1 372 694 km²! Un chiffre incroyable, qu’il nous a fallu vérifier à plusieurs reprises, vérifiant si nous ne nous étions pas trompés dans la conversion des chiffres donnés en « square miles » américaines…
La perte de la couverture de glace est chaque jour de 74 000 km²… A Nuuk, capitale du Groenland, il a fait 24°C le 9 juin, soit plus chaud qu’à New York!
Voici une vidéo de présentation de la situation en Arctique qui vient d’être mise en ligne par l’Agence Spatiale Européenne.
Qu’est-ce que tout cela veut dire? Que l’humanité, prisonnière de l’anthropocentrisme, mène une guerre contre la planète. Qu’il faut prendre le parti de la planète et lutter pour sa libération, en brisant les modes de vie anthropocentristes, en généralisant le véganisme à l’échelle de la planète, en mettant les intérêts de l’ensemble de la planète au-dessus des intérêts particuliers (ceux de l’humanité).
Il faut écraser le terrorisme intellectuel anti-écologiste s’appuyant sur le relativisme, l’indifférence, mais aussi le cynisme (avec les gens disant « de toutes façons je ne serai plus là »). Il faut rejeter les accusations des passéistes et des conservateurs qui accusent l’écologie d’être punitive et culpabilisatrice, de profiter de l’ignorance pour distiller la peur.
Oui, l’humanité est en ce moment coupable d’écocide, oui c’est un crime, oui elle devra réparer les dégâts subis par la planète!