Le « café des chats » à Paris sélectionne ses chats et en met à l’adoption

Voici des nouvelles du « café des chats » à Paris où le festival de l’hypocrisie continue. Ce qui se passe est dans le droit fil de la nature même d’un tel projet et ce que nous disions en juin 2013 se voit malheureusement toujours plus vrai (Pour que le premier « bar à chats » de France n’ouvre pas).

En mai 2016, la personne ayant monté le projet comptait passer à autre chose, les deux cafés étaient annoncés comme à vendre et on s’apercevait que les chats  étaient « propriétés » de l’entreprise (La vente des « cafés des chats » parisiens).

Désormais, elle garde un des cafés et afin de se débarrasser des chats, il est expliqué… qu’en fait, certains seraient mieux ailleurs que dans un café !

C’est doublement honteux. Déjà parce que le café des chats du Marais est fermé et que donc les chats attendent dans leur coin avant d’être « sélectionnés » selon leur capacité ou non à se plier aux exigences du second « café des chat ». C’est là la même démarche que de l’élevage, ni plus ni moins.

Ensuite parce qu’on retrouve l’hypocrisie classique de gens cherchant à se dédouaner de toute responsabilité : c’est mieux pour lui, il n’est pas bien là, etc.

On apprend également que certains chats n’ont à la base même pas supporté le café : voilà qui est révélateur. Ce projet était vicié à la base, reposant sur la subjectivité de quelqu’un montant une entreprise avec des êtres vivants comme objets spectaculaires.

Le discours de la personne responsable du café des chats continue d’ailleurs d’être odieux comme précédemment. L’explication officielle censée justifier la décision de faire adopter les chats consiste à affirmer que tout est une question de business, de rentabilité.

Les chats n’ont jamais été rien d’autre, dans ces cafés, que des marchandises, réduites au statut de meubles, servant un projet prenant en otage les bons sentiments en faveur des animaux.

Les gens qui ont soutenu ce projet n’ont fait que valoriser quelque chose desservant ces animaux et la cause animale en général.