Un chien enterré vivant à Turquant

On se souvient de l’affaire du chien retrouvé enterré vivant, l’année dernière à Carrières-sur-Seine.

Le coupable ayant par la suite été retrouvé, le verdict avait été le suivant lors du procès : 8 mois d’emprisonnement avec sursis, 1 000 euros à sept organisations de défense des animaux (voir Dénouement heureux à un crime odieux à Carrières-sur-Seine et Le sens du verdict de l’affaire de la chienne enterrée de Carrières-sur-Seine).

On a désormais une affaire similaire à Turquant, petit village près de Saumur et d’Angers. Un pauvre chien a été retrouvé, sous cinq centimètres de terre, avec encore au-dessus deux tôles sur lesquelles étaient posées trois grosses bûches!

Il n’a malheureusement pas survécu. Voici le texte d’une pétition présentant les faits et appelant à une « peine maximum », des « dommages et intérêts ».

Quel sens cela a, lorsqu’on voit l’affaire précédente de Carrières-sur-Seine, nous ne le savons pas trop : il faut être réaliste et ne pas semer des illusions sur ce qu’il est possible de faire dans le cadre des institutions, sur ce qu’il n’est pas possible de faire sans révolution permettant la libération animale!

Justice pour Aslan: enterré vivant

Dimanche 11 décembre matin vers 7h, quelle fut la surprise d’un habitant de Turquant promenant son chien en entendant un jappement de détresse d’un chien dans un terrain à proximité de la rue des Ducs d’Anjou. Après un instant pour localiser le bruit, celui ci compris vite ce qu’il se passait.

Une fois le maire arrivé en renfort sur les lieux après l’appel de cet habitant, le sauvetage a pu commencer. L’habitant pour sauver ce chien à du retire 3 grosses bûches d’arbre posées sur 2 tôles.

En dessous de cette tombe, de la terre fraîchement remuée, qui un fois creusée a fait apparaître un Epagneul Breton en mauvais état général, enterré vivant.

« Quand je l’ai sorti j’avais l’impression qu’il ne respirait plus, je l’ai prit contre moi et je l’ai stimulé. Il a pu reprendre un souffle ».

Entre temps l’association Droits de Vivre prévenu par le villageois avait prévenu le vétérinaire de garde de Saumur. Le chien a été emmené dans un état comateux par cette personne chez le vétérinaire en urgence.

Le chien a reçu les premiers soins, été mis sous perfusion, puis sur une plaque chauffante car il était en hypothermie et en état de déshydratation avancée.

Le pronostic vital étant engagé. Au vue de son état général, l’association en collaboration avec la vétérinaire a décidées de pratiquer une euthanasie sur le chien (que l’on a appelé Aslan) après 2 jours et demi de soins afin d’abréger les souffrances de celui-ci.

Aslan est donc parti pour son dernier voyage mardi soir en compagnie des membres Saumurois de l’association.

L’association Droits de Vivre à déposée une plainte pour acte de cruauté envers un animal au nom d’Aslan. Des dommages et intérêts seront demandés pour payer les frais vétérinaire.

L’association ce porte partie civile dans cette affaire accompagnée par une autre association : l’association Stéphane Lamart. Aslan n’étant pas identifié, peut-être le propriétaire pensait-il échapper à d’éventuelles poursuites.

Une peine maximum et exemplaire sera demandée pour rendre justice à Aslan. Cette pétition à été lancée afin d’apporter son soutient aux associations pour régler cette triste affaire.