En trois jours en Nouvelle-Zélande, au niveau de la presqu’île de Farewell (le Farewell Spit), ont eu lieu trois vagues d’échouage de centaines de baleines-pilotes, également appelées globlicéphales.
Plus de cinq cent volontaires ont tenté de s’occuper des baleines survivantes, environ un quart des 600 qui se sont échouées.
Les volontaires se sont occupés des baleines, formant des chaînes humaines dans l’eau, malgré les risques avec les requins, pour tenter de rediriger les baleines vers l’océan.
Voici des images, d’une tristesse infinie. Rappelons qu’il n’existe aucune explication scientifique jusqu’à présent pour expliquer ce phénomène, que néanmoins certains attribuent à la pollution sonore sous-marine provoquée par les activités humaines.
S’il y a un commentaire à faire, c’est que si c’est le département de la conservation, un organisme ministériel néo-zélandais, qui gère l’opération, en pratique tout repose sur les volontaires, comme ceux du Project Noah, actif depuis 1974 en faveur des baleines.
C’est un exemple encore une fois terrible de la passivité humaine la plus totale. Le phénomène est observé, constaté, une simple petite poignée de gens a suffisamment de conscience pour réagir, s’organiser, aider.
Il y a ici quelque chose qui sera observé de manière très étrange dans le futur… A condition que le futur en question existe pour une humanité qui doit entièrement réorganiser sa pensée, son rapport à la Nature, ses considérations sur la vie.