Le lion du Buffalo Circus ne doit pas être « euthanasié »!

C’est un événement dramatique dont la base même tient à la nature de l’exploitation animale.

Un lion a, en effet, « agressé » un dompteur du Buffalo Circus se produisant à Doullens, dans la Somme. « Agresser » nécessite des guillemets, car un cirque n’est nullement un lieu où doit être présent un lion.

Un lion n’a pas à être présent sur un chapiteau d’un parking du Bricomarché… C’est évident si l’on reconnaît la Nature.

Un lion n’a pas à passer entre les jambes d’un dompteur… C’est une simple vérité pour qui admet la vie sauvage.

D’ailleurs, une anecdote racontée par quelqu’un interrogé par le Courrier Picard en dit long :

« Les animaux ont 6 ans. Il en prend un grand soin.

Ce matin encore il avait changé la sciure pour qu’ils aient une litière propre. Mais en ce moment, c’est la saison des amours, ils sont énervés. »

La sciure comme litière, voilà qui n’a rien de naturel. Pourtant, cela est présenté comme quelque chose à la décharge du dompteur. Et à quoi cette sciure est-elle opposée? Justement à quelque chose de vraiment naturel.

Voici comment les événements se sont déroulés, racontés par un membre du cirque au Courrier Picard :

« Un lion était déjà sorti et soudain, le second, Chirkane, un mâle de 220 kg qui devait passer entre les jambes du dompteur pour sortir à son tour, l’a attaqué.

Il lui a saisi et mordu la jambe, l’a fait tomber et a planté ses crocs dans sa tête et dans sa gorge, tout près de la carotide mais heureusement pas dedans.

Heureusement Kelly a eu la présence d’esprit, pour sauver son mari, de prendre un extincteur à poudre et d’arroser le lion, rendu fou par le goût du sang et qui a alors dû reculer.

Steeve a pu en profiter pour sortir de la cage et j’ai appelé immédiatement les pompiers. »

Le dompteur s’en est sorti après avoir été héliporté à un hôpital, où l’opération a duré cinq heures.

Trois informations différentes existent quant au sort du lion.

La première, a priori typique de l’idéologie dominante, est celle de la mise à mort, qualifié honteusement d’euthanasie, ce qui n’est pas du tout le cas :

« Le lion qui a attaqué le dompteur devait être euthanasié ce soir par des services compétents. »

La dépêche précise même la date :

« L’animal doit être euthanasié dans les prochains jours. »

A cette version initiale du Courrier Picard s’oppose une information de France bleu, qui explique que rien ne changera :

« Même s’il va mieux, ce dompteur expérimenté reste en état de choc : il ne comprend pas ce qui est arrivé.

Ce lion, c’est son animal. Il l’a élevé et dressé lui-même. Il n’avait, jusqu’ici, jamais eu de problème avec lui.

Son entourage se dit aussi très étonné et ne pense pour l’instant qu’à la période des chaleurs du fauve pour expliquer sa réaction.

Mais les proches de la victime insistent sur une chose : « le jeune lion est bien traité, bien nourri et il n’est pas question de l’euthanasier ». Il va rester au cirque et reprendre ses numéros quand son dompteur sera remis de ses blessures. »

Pourtant, la Voix du Nord rapporte les propos suivants d’un membre du cirque :

« Il a attaqué. Il a montré qu’il nous dominait. On ne peut plus travailler avec lui. »

La troisième alternative dont il a été parlé, c’est celle du zoo :

« C’est difficile de comprendre pourquoi il a attaqué son dompteur alors qu’ils travaillent ensemble depuis des années, poursuivait-il, c’est peut-être dû à la saison des chaleurs, à l’odeur de l’herbe sur laquelle ils jouaient et sur laquelle un chien aurait pu uriner, à la météo changeante…

Ce qui est sûr, c’est que pour ce lion la piste, c’est fini. Il sera probablement placé dans un zoo ou ailleurs ».

Il faut autant que possible porter son attention sur cet événement, car dans la logique des choses, c’est-à-dire de l’idéologie dominante, le lion doit être tué, étant considéré comme « déréglé ».

C’est une vision mécaniste de la vie et cela témoigne d’un profond dédain pour la Nature.  Aussi il faut savoir y faire face et lutter !

La mobilisation en faveur de ce pauvre lion doit exister !

Et rappelons que s’il y a des informations contradictoires, c’est que cela fait aussi partie de la tactique de l’idéologie dominante d’empêcher de former une opinion publique, de mettre devant le fait accompli!