Le « joint tendu » de Technikart à Emmanuel Macron

L’éditorial de Télérama en faveur de la légalisation du cannabis était un peu étonnant, d’ailleurs l’article d’hier à ce sujet a eu un impact relativement important.

Cet étonnement n’est bien entendu nullement de mise avec Technikart. Chez les bobos, c’est-à-dire tous ces bourgeois libéraux qui se croient de gauche ou vegan alors qu’ils ne sont que les vecteurs du turbo-capitalisme, le cannabis c’est sacré.

Par conséquent, tant la couverture de la revue que l’image sur Facebook est très claire : le cannabis est vraiment considéré comme un eldorado inévitable.

« La marche du monde étant ce qu’elle est, notre vieux pays finira bien par légaliser la weed.

En passant d’abord par les cases « contraventionnalisation » (un max de points au Scrabble) et « dépénalisation » (un peu moins), ou, comme le préconise notre dossier, en se rendant directement à la case « légalisation » (moins bon pour le Scrabble, nettement mieux pour faire entrer de l’argent dans les caisses de l’État). (…)

Ce que nous disent les experts interrogés est sans appel : non seulement la légalisation rapporterait près de 2 milliards à l’État, mais elle boosterait le « bien-être collectif » du pays (c’est l’économiste Pierre Kopp du Centre d’économie de la Sorbonne qui le dit). »

Le contenu des articles, c’est bien sûr un éloge du cannabis comme joie de vivre et comme opportunités pour le business, à coups de moult exemples d’entreprises dans ce secteur.

On notera l’avertissement au début du dossier avec ces articles là, qui est totalement ridicule et absurde, pratiquement dadaïste de par l’éloge du cannabis qui s’y trouve…

Les bobos font un dossier intitulé « la weed peut-elle sauver la France? » et prétendent ne pas vouloir banaliser cette drogue?

Alors qu’ils s’adressent même à Emmanuel Macron, dans une lettre ouverte présentée comme un « joint tendu »? Appelant la France à devenir le « leader mondial du chanvre »!

Disons le ici ouvertement : si les lois étaient appliquées, Technikart devrait être saisi. Mais les juges n’appliquent pas la loi, seulement la loi du plus fort. Et le plus fort – le profit et sa quête – a décidé que le cannabis était une marchandise comme une autre…

La France du futur, la France du cannabis? Ce serait la mort de toute expression de besoin d’utopie et d’affirmation de la Nature, et cela au nom du profit et des paradis artificiels.

Ce qui se joue ici, c’est pas moins que la question même de l’existence de valeurs universelles.