DOM TOM : paradis pour les touristes, enfers pour les animaux ?

Voici un appel de l’association Collectif Outre-mer de Protection Animale, qui vient rappeler la situation terrible de la condition animale outre-mer et demande à ce que les refuges des Dom-Tom soient soutenus. C’est bien entendu quelque chose à relayer!

Le Collectif Outre-mer de Protection Animale (COPA) – basé en Lorraine – lance en soutien aux associations ultramarines une campagne médiatique bilingue, intitulée «Respect des lois et stérilisation pour les animaux des DOM TOM».

Problématique de l’errance et politiques d’euthanasie massive

L’errance animale est une caractéristique des paysages de la France d’Outre-mer. Si les causes en sont diverses, la réponse apportée depuis des décennies par les collectivités locales est quasiment unilatérale : l’euthanasie de masse.

es initiatives en matière de stérilisation existent, mais les budgets consacrés demeurent nettement inférieurs à ceux alloués aux captures, mises à mort et ramassages d’animaux écrasés.

Manquements aux lois françaises

Absence d’identification, divagation, animaux jamais détachés, chiots de moins de 6 mois attachés, actes de cruauté non sanctionnés, refus d’enregistrements de plaintes, plaintes classées sans suite, business florissant de la reproduction à fin de ventes…

Tel est le quotidien auquel doivent faire face les associations locales. Pour mettre un coup de projecteur sur cette situation, le COPA diffuse une vidéo titrant “DOM TOM, zones de non-droit pour les animaux?”. Cette vidéo est associée à une pétition destinée, entre autres, au ministère de l’Outre-mer.

Leurs versions anglaises seront relayées aux États-Unis, en Nouvelle-Zélande, Australie et au Canada anglophone. La Polynésie et la Nouvelle-Calédonie accueillant de nombreux touristes en provenance de ces pays, l’association va également s’adresser à eux.

Cette campagne s’inscrit dans le projet COPA, dont l’objectif premier est d’impulser une gestion humaine et effective de la population canine et féline, s’inscrivant dans la durée. L’identification et les actions de sensibilisation en sont également des composantes prioritaires.

A ce jour, le collectif a deux associations affiliées : COPA Guadeloupe et Protection Animale de Guyane.

La condition animale en Outre-mer, sclérosée, doit évoluer.

Séverine Fontan, présidente

Collectif Outre-mer de Protection Animale

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