Le coronavirus parti de Chine, une problématique vegan par excellence

Pourquoi y a-t-il une attention mondiale extrême au coronavirus parti de Chine, alors que sa dangerosité est relativement faible ? Pour une simple raison : il provient d’une déchirure complète du « mur » censé exister entre l’espèce humaine et la Nature.

Il y a donc des risques énormes de développement incontrôlable. L’humanité qui joue les apprentis sorciers se retrouve avec ce qui peut être une bombe à retardement. Voilà la raison fondamentale de la mobilisation générale en cours.

C’est là la véritable problématique de fond, à laquelle il est tout le temps fait référence à l’arrière-plan, mais ce n’est jamais dit ouvertement, et pour cause ! Car il faudrait pour cela reconnaître que l’humanité dynamite les frontières naturelles, qu’elle provoque avec ses interférences des dérèglements profonds, incontrôlables.

Que donc l’humanité doit reculer, trouver une place dans Gaïa qui soit la sienne, et la sienne seulement.

Le Figaro résume de la manière suivante l’origine du coronavirus :

« Les tout premiers cas de Covid-19 – nom attribué à la maladie provoquée par ce nouveau coronavirus – concernent majoritairement des personnes qui se sont rendues ou qui travaillaient sur un marché de Wuhan, où étaient vendus des fruits de mer et des animaux vivants. L’hypothèse d’une zoonose, c’est-à-dire une maladie transmise par les animaux, est donc hautement privilégiée, comme ce fut le cas pour le SRAS (transmis à l’homme par la civette) et le MERS (transmis par le dromadaire). »

Cela, tout le monde l’a compris. On prend beaucoup d’humains… On les rassemble… On rassemble ensuite beaucoup d’animaux morts, surtout issus de l’industrie… Puis on rassemble beaucoup d’animaux vivants, surtout issus de la vie sauvage… On a alors un gigantesque shaker, à ceci près que les choses ne se déroulent pas de manière quantitative, mais qualitative. Des choses inattendues se produisent, car la vie est quelque chose qui bouge.

Ce qui se résume scientifiquement, encore par Le Figaro :

« Des analyses génétiques ont effectivement montré que le nouveau coronavirus est très proche d’un virus présent chez une espèce de chauve-souris. Des investigations sont toujours en cours pour tenter d’identifier l’animal qui aurait joué le rôle d’hôte intermédiaire entre la chauve-souris et l’homme.

Il pourrait s’agir du pangolin, un animal largement braconné et très convoité pour ses écailles, auxquelles la médecine traditionnelle chinoise prête des vertus thérapeutiques. Pour l’heure, on ne sait pas comment le virus est parvenu à passer de l’animal à l’homme.

Ce saut d’espèce est sans aucun doute la résultante de mutations génétiques et d’une augmentation de la fréquence des contacts entre l’animal infecté et l’homme. »

Les choses sont claires et la Chine l’assume d’ailleurs en interdisant le commerce et la consommation d’animaux vivants issus de la vie sauvage. D’où l’information diffusée par l’AFP à travers plusieurs médias :

« Coronavirus. La faune sauvage, bénéficiaire indirecte de l’épidémie »

Cela signifie concrètement que la Chine a, du jour au lendemain, mis un terme à une consommation ayant une tradition de plusieurs centaines d’années, voire de mille, deux mille ans, trois mille ans. Du jour au lendemain et contre son gré.

N’est-ce pas la preuve que l’humanité peut tout à fait, du jour au lendemain, passer au véganisme ? Il suffit d’ailleurs de mettre cela en parallèle avec l’entreprise finlandaise Solar Foods, qui a produit une protéine issue de bactéries, de minéraux et de l’air.

Une humanité sans conflit avec Gaïa laissera, évidemment, même les végétaux en paix. Le chemin est inévitable. Et la crise mondiale du coronavirus Covid-19 montre que c’est inévitable. Une humanité en guerre contre Gaïa n’a aucune chance de tenir. La planète est un gigantesque système vivant et un élément de ce système ne peut pas se comporter comme il l’entend.

Quoique d’ailleurs l’humanité n’entend rien du tout, se contentant de vivre sans se poser de questions, sans réflexion sur ses comportements, sur ses mœurs, ses mentalités, ses pratiques, ses conceptions.

Les problématiques mondiales sont un rappel à l’ordre. Le dérèglement climatique en est un. Le coronavirus Covid-19 en est un également.