Il n’y a que deux camps et
l’humanité a été prévenue de puis longtemps. L’humanité
n’a pas voulu écouter et les choses n’ont fait qu’empirer.
Le coronavirus Covid-19 est
ainsi la
vengeance de Gaïa.
Il ne s’agit pas de croire que la Terre penserait et choisirait la vengeance contre l’humanité. Il s’agit simplement de voir que c’est objectivement une vengeance, un rappel, un avertissement.
Le passage d’un
virus d’une espèce à une autre, puis encore d’une espèce à
une autre, la nôtre en
l’occurrence, n’a rien
de normal et cela correspond à une situation anormale. Soit
on accepte cette situation anormale comme normale : on
dit que cela relève du hasard, que tout est une question de
probabilité.
Soit
on ne le fait pas, on pense
que c’est logique et on
part dans le sens d’une purification morale et matérielle de
l’humanité. On devient
vegan straight edge, on agit pour défendre notre mère la Terre, on
reconnaît qu’on est juste une infime partie d’elle, on définit
sa personnalité par sa soumission à elle.
Cela implique
déjà de redonner un sens au mot normal. L’humanité est, pour le moment du moins,
tellement prétentieuse, qu’elle prétend que rien n’est normal
en soi, que c’est elle qui décide de tout. La PMA pour toutes, la
GPA, la négation de l’homme et de la femme au profit des
« genres »… tout cela relève par
exemple de la grande révolte
de l’humanité contre la biologie.
La crise
sanitaire actuelle rappelle justement qu’on n’échappe pas à
la biologie. L’humanité
détruit la planète en s’imaginant au-dessus de la Nature. Ce
n’est pas possible et elle en paie le prix. Plus exactement, elle
commence à en payer le prix.
Le coronavirus Covid-19 est tout simplement une
sanction qui tombe en raison du comportement déréglé, anti-naturel
de l’humanité. Gaïa se défend, tout simplement.
Ce nom est
symbolique et on peut en choisir un autre. On peut appeler la
planète Gaïa, Système-Terre, Terre-mère, Biosphère, Nature,
système monde… même Création divine si on est croyant. Il y a
également le symbole Θ qui est important, cette lettre grecque
ayant été repris dans les années 1960 par des écologistes
américains pour mêler le E d’environnement et le O d’organisme.
Cela ne change rien à la question de fond :
l’humanité n’échappera pas à la soumission au grand ensemble
planétaire, au fait que tout est inter-relié, que tout inter-agit.
Le terme de Gaïa est cependant sans doute
symboliquement, culturellement le mieux, car il souligne l’aspect
de la Terre comme femme, comme mère. Ce
n’est pas pour rien justement que la modernité humaine nie le fait
qu’il y ait des mères (et des pères), arguant qu’il y aurait
seulement des individus qui auraient choisi d’être des « parents ».
On choisit, on
consomme, on ne doit rien à personne, personne n’a le droit de
rien nous dire, on fait ce qu’on veut, personne n’est comme nous
et donc personne ne peut nous juger : voilà la philosophie
d’une humanité perdue.
C’est la faillite de toute cette vision du monde à laquelle on est en train d’assister. Tout le monde peut le comprendre désormais : soit l’humanité poursuit sa course destructrice et alors cette pandémie n’est qu’un exemple des catastrophes à venir.
Ou bien l’humanité recule, se soumet à Gaïa
et redevient naturelle. Une humanité naturelle profitant de sa haute
organisation sociale, se plaçant au service de la planète devant
redevenir bleue et verte.