Non pas la « protection animale » irréaliste, mais la libération animale comme composante de la libération totale!

Sur le livre d’or, une personne critique le fait que nous ne parlions pas (ni donc que nous fassions quelque chose) à l’occasion de la journée internationale des droits des animaux.

Cette journée consiste principalement en… faire des

« manifestations silencieuses (veillées) organisées devant des sites où les droits des animaux sont bafoués, notamment des laboratoires pratiquant des expériences sur les animaux (entreprises, facultés et autres établissements de recherche). »

On croit rêver! Des manifestations silencieuses devant les labos? Après on s’étonne que nous critiquions le fond de cette démarche comme chrétienne!

Et on nous reproche de ne pas parler de cela, de ne pas s’impliquer là dedans? Apparemment, certaines personnes n’ont toujours pas compris, ou bien justement… elles ont trop bien compris et tentent de nier les évidences!

La Terre d’abord n’est pas un site pour les « droits des animaux » et nous avons maintes fois expliqué que nous n’avons rien à voir avec les juristes, les universitaires, les intellectuels bourgeois, les réformistes, les partisans de la « protection » animale etc.

Nous ne sommes pas des gens faisant des veillées devant des laboratoires, nous ne sommes pas des gens attendant que des barbares faisant du profit « changent d’avis » et décident d’arrêter leurs pratiques.

La Terre d’abord est pour la libération animale. Et la libération animale, cela n’a rien à voir avec la protection animale, c’est une culture radicale, qui notons le bien n’est nullement propre à La Terre d’abord, comme le montrent par exemple les nombreux liens sur le côté du site.

On peut voir à ce sujet qu’aucun site consacré notamment au véganisme, à part LTD ne parle de ces sites là, par exemple de ce qui se passe au Chili. Justement parce qu’il s’agit de libération animale, et pas de protection animale!

Et voilà précisément ce qui dérange ce qu’on peut appeler une scène franco-française rêvant de pratiques légales, de reconnaissance médiatique, de recettes de cuisine, de publication d’ouvrages universitaires et juridiques illisibles, d’apolitisme béat, etc.

Car le fond du problème est là: dès qu’il y a de la violence, dès qu’il est parlé de libération de la terre, dès que les thèmes sociaux sont abordés… les partisans de la « protection animale » disparaissent!

Il ne faut pas faire de politique, les gauchistes c’est pas bien, voilà le refrain; la ligne est l’apolitisme, c’est-à-dire une ouverture très claire aux fachos.

A ce titre, il faut savoir que lors d’une réunion internationale végane en Suède à l’été 2008, des petits français se sont mangés des claques et fait dégagés pour leurs propos fachos…

Car la libération animale est ancrée dans le camp de la libération totale, et n’a rien à voir avec le réformisme improductif et chrétien de la « protection animale »!