40 000 chèvres vont être abattues aux Pays-Bas à cause de la fièvre Q

L’élevage des animaux pour la boucherie ne fait que montrer de plus en plus sa destruction entière du vivant.

Alors, après la fièvre aphteuse, la maladie de la « vache folle », la grippe aviaire, la grippe porcine, l’exploitation des animaux continue son massacre et l’on commence à parler de la fièvre Q.

Aux Pays-Bas, l’épidémie fièvre Q ou « maladie de la chèvre », a contaminé plus de 60 fermes dans le pays en très peu de temps.

Le ministère de l’Agriculture néerlandais a donc décidé de tuer d’office 40 000 animaux : principalement des chèvres, mais aussi des boucs et des brebis.

Par ailleurs, quelques foyers isolés ont été découverts au Nord de l’Allemagne ainsi qu’en Belgique.

Décrite pour la première fois en 1935 chez des employés d’un abattoir en Australie, les voies de contamination les plus courantes de l’infection sont l’inhalation de poussière contaminée, le contact du lait, de la viande, de la laine contaminée etc.

Certains animaux comme les bovins, les moutons et les chèvres peuvent porter le microbe responsable de la fièvre Q dans le tissu de leur appareil reproducteur : l’utérus, le placenta et les liquides produits lors de la « mise bas ». Les animaux infectés éliminent également le microbe dans leur lait et leurs excréments.

D’où la contamination inter-espèce qui est surtout fréquente dans les milieux où l’on utilise et exploite les animaux : éleveurs, ouvriers d’abattoirs, vétérinaires. Le personnel des laboratoires est également à risque, principalement lors de la manipulation d’échantillons animaux contenant ce virus. Les tiques peuvent transmettre l’agent pathogène à d’autres animaux.

Ce microbe est transmissible à l’espèce humaine, la maladie se déclare sous forme de symptômes grippaux. Elle est soignable avec des antibiotiques.

Depuis quelques années, de plus en plus d’humains sont contaminés par cette grippe – qui touche surtout les caprins, mais aussi les autres animaux « d’élevage » : on est passé de 170 cas en 2007 à 2 200 recensés aujourd’hui.

Après la propagande pour la grippe A/H1N1, rappelons au passage que ce virus a été initialement appelé « grippe porcine » et changea brutalement de terme sous la pression des lobbys. On se demande comment sera gérée une éventuelle épidémie de grippe Q ! Car même si les cas de transmutation inter-espèce sont rares, le virus pourrait se renforcer et muter.

Telle est la situation aujourd’hui : on élève des animaux rien que pour les manger, on les rend malades et ensuite on les abat de manière préventive, car toute cette folie produit des maladies nouvelles. Le cauchemar du début à la fin de cette chaîne de la mort.