Les villes sont inadaptées au possible à la vie: un pauvre chien électrocuté!

Aujourd’hui, nous tenons à vous faire part d’une actualité hallucinante : à Paris, dans le quartier de Belleville (19ème arrondissement), un chien s’est fait électrocuter à cause d’une boite d’alimentation d’EDF, qui se situe sur le trottoir.

Quand on lit l’article en question et les commentaires on ne peut que déplorer que le chien victime de ces installations obsolètes d’EDF n’intéresse pas grand monde… Les réactions typiques étant: cela aurait pu arriver à un humain!

Une fois de plus, force est de constater que les animaux passent au second plan et quand on dit au second plan, cela signifie dans l’idéologie dominante qu’ils disparaissent.

L’idéologie dominante oppose nature et culture, et les villes sont considérées comme relevant de la culture, et ainsi exclusivement de l’être humain. Les villes ne sont pas faites pour les animaux donc le sort des animaux ne compte pas.

Les exemples les plus flagrants sont le sort des pigeons attirés en raison des immeubles, celui des des rats attirés par nos innombrables déchets témoins de notre gaspillage…

Il faut remarquer également que de plus en plus de parcs publics sont interdits aux chiens et qu’il n’est pas commode de voyager (en transports en commun) avec son chien (ou avec tout autre animal, à moins qu’il soit enfermé dans un sac/une boite de transport).

Même faire des courses avec un chien est impossible : il suffit de voir les chiens stressés de cette séparation aboyant devant les vitrines. Outre le stress infligé au chien, le risque de vol n’est pas à oublier, car le trafic de chiens est une sinistre réalité.

Cependant en matière de soins vétérinaires, ce sont dans les villes que l’on trouve généralement les vétérinaires les plus compétents. Les vétérinaires spécialisés se trouvant dans les grandes villes seulement.

C’est là un aspect important à prendre en compte.

Les villes apportent des choses sur le plan culturel, mais finalement sont une forme totalement inadaptée: ce qui est vivant n’y a pas sa place.

C’est dans cet esprit que le site de la mairie de Paris propose un mini-guide qui « prône » de bonnes relations avec nos animaux en ville et présente les animaux dits « nuisibles »… et les moyens de les neutraliser!

Dans la partie consacrée aux oiseaux, mais plus particulièrement aux pigeons, on peut lire :

La réglementation interdit le nourrissage de tous les animaux sauvages (corneilles, oiseaux d’eaux, ragondins, rats…) cette pratique pouvant avoir des conséquences néfastes sur leur comportement et leur santé.

Sous ce beau geste se voulant altruiste pour les animaux (ne pas leur imposer de conséquences néfastes en les nourrissant) se cache surtout une hypocrisie typiquement anti-animale.

Nourrir les oiseaux serait mauvais pour eux, tandis que les tonnes de lumières pour Noël, allumées la nuit et qui squattent les arbres des oiseaux, ne serait absolument pas un souci pour les oiseaux, pourtant bien perturbés à cause de ces lumières !

Le drame qu’à subi le chien électrocuté a exactement les mêmes bases hypocrites et jem’enfoutistes envers les animaux.

Et la situation des animaux en ville n’est pas vraiment idéale, ceux-ci étant tolérés si ils sont « sages », bien « dressés » et s’ils respectent certaines règles (hygiène des rues et/ou des bâtiments ou pas d’aboiements entre telle et telle heure).

La ville est mal faite pour tout ce qui est vivant, car en fait la ville n’est pas faite pour tout ce qui est vivant.