Les pays de l’Arctique s’inquiètent sur le sort de l’ours blanc

Depuis de nombreuses années, les organisations écologistes ont tiré la sonnette d’alarme quant à l’effet du réchauffement climatique sur l’aire de répartition de l’ours blanc.

En effet, de nombreuses études ont indiqué que la banquise recule et que les glaciers fondent ; d’ici l’année 2020, ils pourraient fondre complètement quand arrive l’été.

Pour conserver l’écosystème du plantigrade et par là même d’éviter qu’il ne disparaisse à jamais de la surface de la terre, les cinq pays qui abritent l’ours polaire à savoir les Etats-Unis, le Canada, la Russie, la Norvège, le Danemark/Groenland, se sont réunis à Tromsoe, dans le nord de la Norvège les 17, 18 et 19 mars 2009.

Cette réunion a pour but d’adapter les termes d’un accord datant de 1973 portant sur la conservation de l’ours polaire, entre autres par la restriction de la chasse.

Toutefois, mis à part le changement climatique, d’autres menaces planent également sur ce prédateur plantigrade. L’introduction humaine dans l’Arctique pour diverses raisons telles que la prospection pétrolière, l’exploitation minière, les expéditions touristiques ou les substances chimiques, constitue en outre un danger réel pour l’ours polaire.

Si l’on se réfère aux rapports produits par les scientifiques américains de l’US Geological Survey, d’ici l’année 2050, les deux-tiers des 20 à 25 000 ours polaires recensés actuellement pourraient disparaître, victime de la course au profit.

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