Quand l’horreur de l’abattoir terrorise les bovins

Comme nous le disions hier, être un bovin promet une triste vie d’exploitation, de souffrance et de mort prématurée. Et certainement pas une mort naturelle, ni de vieillesse, ni dans la prairie !

Sur LTD nous mettons constamment en avant l’intelligence animale, nous avons déjà parlé d’une vache s’enfuyant d’un abattoir en raison du stress dégagé par les autres animaux et de cette odeur de mort nauséabonde.

A Charleville-mézières (dans les Ardennes), un taureau, après avoir encorné la personne l’accompagnant vers son lieu de mort, s’est enfui de l’abattoir.

Paniqué, l’animal s’est échappé vers un quartier peu fréquenté et sur des voies ferrées. Victime d’une course poursuite acharnée, le taureau fut tué par 3 balles dont une en plein milieu du front !

Le ton de l’article de la presse locale est est habituel de ce genre d’écrit, et qualifié « d’insolite. » Mais ici, le texte est tourné de manière légèrement « plaisante », faisant de plus des parallèles avec les corridas.

EVÉNÉMENT tout à fait exceptionnel, hier après-midi, dans les rues de Charleville-Mézières, dans tout le quartier situé derrière la gare, puisque, pendant près de trois heures, on se serait cru à Pampelune, en Espagne, lors de la San Fermin !

Mais qu’il s’agisse de corridas ou de bovins s’échappant d’un abattoir, relater ces faits sur un ton léger montre vraiment à quel point ces individus n’ont doit à aucune considération ! Le stress et la peur du taureau étant, pour ces gens, tout bonnement… impensable !

Tout au plus s’agit-il d’un « fait divers » pour ces journalistes, avides de « sensationnel »:

Ils parvinrent à le cerner, en quelque sorte, dans un cul-de-sac, en contrebas des voies, tout au bout de la rue d’Alsace.
C’était toutefois sans compter sur la formidable énergie de cette montagne de chair, complètement affolée, qui tournant brutalement sur elle-même, dans un sursaut désespéré, entreprit de « charger ». Il n’y avait, dès lors, plus une seconde à perdre, faute de quoi il y aurait eu un drame dans les rangs des « toreros ».

On peut d’ailleurs noter le commentaire « pathétique » du journaliste, sous la photo du taureau assassiné:

Une fois de plus, contrairement à ce que stipule cet article, ces fuites au moment de l’arrivée à l’abattoir ne sont pas des faits « tout à fait exceptionnels. » Si la sensibilité et l’intelligence des animaux étaient prises au sérieux et comprises, il deviendrait évident que les animaux sentent la mort, en ont peur et fuient devant elle. Tout comme nous !