Grippe porcine: un rappel qu’il faut être la voix des sans voix

Pour nous végans, la grippe porcine est un événement très important.

Déjà parce qu’il en va de la vie d’animaux, dont personne dans la société ne soucie. On parle d’êtres humains malades, mais jamais de ce que deviennent les cochons. Ce qui est très révélateur de la «valeur» qui leur est accordée.


La seule chose qui compte, c’est le profit, et les cochons ne sont que des objets, des marchandises; leurs émotions, leurs sensations, sont tout simplement niés, tout comme finalement leur existence.


D’ailleurs, s’il est parlé de la grippe porcine, il est finalement rarement expliqué que cette maladie naît dans les élevages industriels. Tout comme les abattoirs, les élevages industriels posent problème aux médias, car normalement il n’en est jamais parlé, leur existence est à la fois connue et secrète.


En tout cas, tout cela démontre parfaitement que le véganisme est la seule voie praticable. Non seulement, sur le plan éthique, les valeurs humaines vont à la perdition sinon vu que sans cela c’est la mort et le profit qui l’emportent.


Mais en plus, les maladies apparaissent parallèlement à la généralisation du mode de vie des pays «riches», c’est-à-dire des pays où le capitalisme est le plus fort et le plus vigoureux.


Il n’y a donc pas de quoi se réjouir de la situation, une situation que malheureusement beaucoup ne comprennent toujours pas, même chez les végans. Devant l’ampleur du désastre, il y a encore trop souvent la tendance au pessimisme, à la capitulation, à l’individualisme, au refuge dans le foklore.


Pourtant, il faut bien oser prendre la parole et se faire la voix des cochons qui seront assassinés en masse, non seulement en raison de la production de viande, mais également en raison de maladies créées par les êtres humains eux-mêmes!


On avance encore plus loin dans la folie furieuse avec cette généralisation des nouvelles maladies: peste aviaire, grippe porcine… Et pour cette raison, la responsabilité des végans ne fait qu’augmenter, afin que le mode de vie végan soit toujours mieux compris, toujours plus largement dans la population.


Ce n’est qu’un début, continuons le combat!