L’alcool et les drogues ont du succès dans notre société pour deux raisons : il s’agit d’abord d’une échappatoire, d’un moyen de brûler le temps, d’une tentative paradoxale de s’oxygéner.
Et ensuite il s’agit d’un moyen de se désinhiber. Cela, tout le monde le sait plus ou moins. Faut-il donc pour « découvrir » cela torturer des rats ?
C’est apparemment le point de vue d’un chercheur canadien, James Pfaus, qui travaille dans le domaine de la neurobiologie comportementale à Montréal.
Voici les propos de ce chercheur, qui est à la fois fier de travailler pour Palatin Technologies, Roche et Pfizer, et de jouer dans un groupe « punk »…
«Nous avons été surpris de constater que des drogues aussi différentes que l’alcool et la cocaïne ont un effet similaire sur les inhibitions», explique James Pfaus, spécialiste de la psychologie, qui a publié ses travaux dans la revue Hormones and Behavior.
«D’habitude, les études se penchent sur l’impact des drogues sur les activités sexuelles normales. Habituellement, il y a des problèmes généralisés, sauf dans le cas de la cocaïne et de la caféine, qui provoquent une augmentation de l’éjaculation. Nous avons réussi à faire un modèle animal pour les inhibitions, qui montre pourquoi plusieurs personnes aiment s’intoxiquer pour plaire.»
Le professeur Pfaus a étudié des rats dont les femelles avaient été castrées et, donc, n’avaient plus de désir sexuel. «Quand les mâles les approchaient, ils recevaient une raclée parce que la femelle devenait agressive. Ils apprenaient donc à n’approcher que les femelles réceptives, notamment celles qui courbaient le dos pour faciliter la pénétration, une posture appelée lordose. Ils avaient des inhibitions, comme les humains.
L’alcool et les drogues les désinhibaient et ils se remettaient à s’intéresser aux femelles qui ne répondaient pas à leurs avances.» La quantité d’alcool nécessaire pour désinhiber les rats équivalait à environ deux verres de vin pour un humain, selon M. Pfaus.
Cet effet inattendu montre qu’il existe un circuit cérébral lié au désir et à l’inhibition qui est distinct du mécanisme principal d’action des drogues, qui diffère selon les substances. Il explique aussi pourquoi l’alcool et les drogues augmentent les probabilités de pratiques sexuelles risquées, comme d’avoir des relations non protégées.
«Je pense que les gens qui sont davantage inhibés propagent le mythe des vertus aphrodisiaques de l’alcool et des drogues. Je ne parle pas seulement des gens coincés. Ceux qui ont une sexualité débridée ou qui aiment le risque se heurtent souvent à des inhibitions qui ne sont pas nécessairement négatives, par exemple le fait de mettre un préservatif avec un inconnu.»
Les propos de ce chercheur sont absolument ridicules. L’aspect principal n’est pas la question de l’inhibition, mais le fait que les drogues et l’alcool ont un impact négatif sur le corps, et donc l’esprit.
Voilà pourquoi les rats ont eu un comportement différent, et allaient de nouveau vers les rattes stérilisées, qui ont du être bien traumatisées elles aussi par cette sinistre expérience. Ce chercheur n’a ni plus ni moins qu’orchestré des viols !
Mais il ne faut pas s’étonner du caractère barbare de ce genre de prétendus « chercheurs. » En effet, il est évident que la société humaine et la société des rats est différente ! Quand on s’intéresse à la psychologie, on s’oriente vers la sociologie, l’étude des classes sociales, des valeurs sociales et culturelles, des idéologies…
Quel rapport alors avec l’alcool et les drogues ?
En fait, cela rejoint notre mise en avant de l’aspect straight edge du mode de vie vegan straight edge.
Car ce chercheur travaille pour les grandes entreprises, pour créer des produits comme le viagra, mais pour des gens ayant des blocages non pas physiologiques, mais psychologiques.
On voit ici donc que ce chercheur pratique la vivisection (voir ici une petite liste de ses compte-rendus à ce sujet)… afin que produire des « médicaments » dont les effets sont similaires…
Cela au lieu de chercher à vivre différemment, d’une manière positive!