Pas sans Gaïa

A propos encore et toujours de la grippe porcine, voici deux réflexions – qui ont le même fondement – que l’on peut faire:

a)tout d’abord, si dans votre entourage, notamment familial, le véganisme passe mal, il est temps de faire campagne: c’est très clairement le mode de vie carnivore industriel qui est responsable de la situation.

Non seulement les élevages intensifs sont des lieux de mort, mais qui plus est ils diffusent la mort. La barbarie à l’état pur, un monde noyé dans la mort et ses déchets, déchets se transformant eux-même en vecteurs de maladies nouvelles et de la mort.

b)ensuite, les animaux « nés pour mourir » dans les élevages intensifs vont être les prochaines cibles de meurtres à très grande échelle, renforçant encore plus la conception comme quoi la vie des animaux ne compte pas (« de toutes manières ils sont nés pour cela » etc.).

Aucune information n’existe au sujet du sort des animaux, mais les choses sont claires, il y a de grandes probabilités pour que des massacres à grande échelle soient organisés.

Voilà ce qu’il faut comprendre de phrases aussi sybillines que « Si l’on découvrait que le virus A/H1N1 pourrait rendre malades les animaux, la propagation du virus pourrait aggraver la situation régionale et globale pour la santé publique (…).

Ces évaluations étaieront d’éventuelles décisions concernant les restrictions sur les déplacements des porcs dans les régions touchées et toutes décisions concernant les restrictions relatives aux porcs vivant » (Réseau international des autorités de la sécurité sanitaire des aliments – Infosan, placé sous l’autorité de l’OMS et de la FAO).

Pareillement, on peut voir de quel côté se site l’Organisation internationale des épizooties/Organisation internationale de la santé animale (OIE, Paris), une sorte d’’OMS des animaux au service de l’industrie.

Cet organisme a publié le 27 avril un communiqué au sujet de la grippe humaine affectant les Etats-Unis et le Mexique, et qu’y lit-on? Qu’il faut parler de « grippe de l’Amérique du Nord » et pas de grippe porcine, et que si les animaux sont malades la situation empirerait pour les humains.

Voilà bien le raisonnement non vegan par excellence: tenter de sauver sa peau d’humain en se séparant des autres animaux et de la nature. Le darwinisme social érigé en système ultra-pyramidal.

Il faut bien comprendre: sur cette planète, personne ne peut s’en sortir tout seul, et encore moins sans Gaïa. Il faut savoir se confronter aux réalités matérielles.