Les médias ont tous diffusé les images du taureau se rebellant lors d’un spectacle tauromachique en Espagne, bondissant au-dessus de la barrière du couloir circulaire pour se retrouver dans le public.
Cela est une démonstration de ce que nous répétons régulièrement: les animaux se rebellent, humains comme non humains. Aucun être vivant ne veut subir l’oppression, tous les êtres vivants veulent vivre de manière heureuse.
Aucun être vivant ne tue donc par plaisir, mais seulement par nécessité: aux humains de stopper leur logique barbare de meurtre et de domination!
En disant cela nous ne sommes pas béats devant des « lois de la nature », mais nous constatons simplement que la vie appelle la vie, et que dans la nature la coopération est une valeur essentielle, et ce n’est pas pour rien!
Le taureau devait subir des provocations incessantes du torero à l’arène Tafalla, dans le nord de la Navarre; le protagoniste de ce « spectacle » de « recortadores » doit provoquer le taureau et montrer sa capacité à l’éviter.
Il ne s’agissait donc pas d’une corrida au sens strict, mais d’une sorte de jeu de domination typique tout à fait équivalent de la corrida (voir ici notre article sur Simon Casas présentant toute la « théorie » de la corrida comme « expérience ultime »).
Ce n’est pas pour rien, comme nous l’avons déjà dit, que la République espagnole avait aboli la corrida, alors que le franquisme en a fait une valeur « espagnole » essentielle.
On notera d’ailleurs qu’il y a quelques jours la boutique de vente des « spectacles » tauromachiques de la ville de Ciudad Real a été incendiée.
Soulignons d’ailleurs deux aspects dont les médias n’ont pas parlé et qui souligne la rébellion du taureau.
Celui-ci a en effet tenté trois fois en tout de sauter dans le public. Les deux premières fois il a donc échoué, et s’est même cassé une corne dans ses tentatives.
La troisième tentative a été la bonne. Il a évidemment pris peur, tout comme le public de cet horrible spectacle. Le taureau a ensuite été maîtrisé, puis tué au fusil, puni pour sa rébellion.
40 personnes ont été blessées, la grande majorité légèrement, mais d’autres gravement comme un enfant de dix ans conduit aux soins intensifs.
Sa troisième tentative doit être comprise comme un acte rebelle, un acte de combat pour sa liberté. Les partisans de la domination parleront bien entendu d’anthropomorphisme. Cela ne fait que souligner la différence de sensibilité entre nous et les barbares.
Pour les barbares les animaux ne sont que des machines, ou « au mieux » des sortes d’êtres primitifs réagissant de manière machinale. Il est plus que temps d’affirmer le point de vue de la libération animale!