Le phénomène du Animal Hoarding

Le veganisme est incompatible avec un mode de vie désordonnée, fondée sur la concurrence et le profit. Quand on est vegan on ne peut pas se comporter de manière prétendument « spontanée », manière spontanée qui n’a d’ailleurs rien à voir avec le fait d’être soi-même.

De très récents exemples – plus précisément d’aujourd’hui même – montrent très concrètement la symbiose d’une vie planifiée et responsable avec le veganisme. En Allemagne, dans la ville de Berlin, la Fédération allemande de protection des animaux et les services vétérinaires ont « libéré » 464 canaris et perruches enfermés dans un appartement de moins de 50 m2.

La personne qui se voulait la « propriétaire » des animaux a été « dépassée »; les animaux vivaient dans des « conditions inimaginables », au milieu d’immondices et de déjections. En décembre dernier, 1500 perruches avaient déjà été découvertes dans un appartement berlinois…

Et ce même jour, on apprend donc que 56 animaux exotiques – principalement des reptiles – ont été saisis par la police dans une habitation à Seraing, en Belgique.

Les animaux étant des « marchandises », il devient possible de les accumuler, au même titre que des disques ou des timbres. Rien de très étonnant au sein du capitalisme, et d’ailleurs ce phénomène a une grande ampleur, au point d’avoir un nom: le animal hoarding.

Une simple recherche dans un moteur de recherche permet d’accéder à des images pour voir le mal qui en résulte, ou bien la page wikipedia en anglais consacré à ce sujet (ou bien cette page présentant le principe, encore en anglais).

En effet en français on ne trouve pratiquement rien, à part cet intéressant article, malheureusement encore une preuve du travail à faire en France pour les animaux!

Et ce phénomène doit être compris et critiqué, sinon les ennemis des animaux mettront cela en avant pour montrer le caractère « fou » de ceux et celles qui luttent pour un autre rapport aux animaux, pour le veganisme, pour la libération animale!