A la fin de la traditionnelle Veggie Pride, manifestation de la « fierté végétarienne et végétalienne », une tentative d’occupation spontanée s’est produite tout d’abord devant et dans le restaurant « fast-food » KFC se trouvant sur le trajet du défilé, puis au MacDonald quelques mètres plus loin.
En tant qu’antispécistes et anticapitalistes, nous revendiquons l’entière responsabilité des faits précités qui se sont déroulés ce jour. Nous voulions affirmer notre volonté politique d’en finir avec l’hypocrisie de ces entreprises : reflets d’un système qui suppose l’exploitation humaine toujours renouvelée et le massacre organisé de millions d’animaux élevés dans des conditions insupportables.
Nous tenons à préciser que lors de ces actions, seule a été préconisée l’action directe non-violente, à travers l’occupation des restaurants et l’interpellation des salariés et des consommateurs par quelques slogans.
La réponse ne s’est pas faite attendre : tout d’abord les vigiles ont repoussé les manifestants violemment, n’hésitant pas à pousser les plus faibles à terre. Puis c’est devant le Macdonald, qu’après quelques bousculades avec les vigiles, la police a fait usage de gaz lacrymogène indistinctement sur les manifestants et autres personnes présentes, occasionnant un mouvement de foule. Le tout agrémenté d’une présence policière impressionnante.
Après quoi les » forces de l’ordre » ont religieusement monté la garde devant le MacShit, en attendant la dispersion définitive des manifestants.
Nous dénonçons cette violence absolument arbitraire, qui ne fait que prouver une fois de plus, si cela était nécessaire, que la police n’est pas payée pour « protéger les gens » mais pour protéger l’argent, et donc l’exploitation des humains et des animaux !
A l’attention des manifestants spectateurs, et d’autres qui stigmatisent nos actions en prétendant que celles-ci auraient donné à la police le prétexte pour gazer » des femmes et des enfants « , et seraient le fait de » casseurs « , nous tenons à rappeler :
Qu’aucune agression de consommateur, de salarié ou de vigile des fast-food n’a eu lieu.
Qu’aucun mobilier n’a même été dégradé.
En ces circonstances : nous conseillons à ces gens obtus de réfléchir à qui, encore une fois, fait usage de la violence, contre qui, pour quoi et de se demander si la véritable violence n’est pas le fait de ceux qui exploitent des êtres humains, et massacrent des animaux en utilisant la propriété privée pour justifier leurs infamies ? De se demander qui défend cet état de fait à coups de matraques et de lacrymogène ?
Et de se demander si finalement révéler la violence et l’injustice de ce système par les actes n’est pas au moins aussi efficace qu’une simple manifestation.
ELEVAGE : ESCLAVAGE ! ABATTOIRS : BARBARIE !
EXPLOITATION HUMAINE, EXPLOITATION ANIMALE : MÊME LUTTE ! MÊME COMBAT !
Signé : Des antispécistes.