Nous parlions hier du CASTOR: voici un appel pour des initiatives sur le trajet du transport (Manche, Calvados, Eure, Seine Maritime, Somme, Pas de Calais, Nord, Aisne , Ardennes, Meuse, Moselle, Meurthe et Moselle, Bas Rhin) et tout particulièrement dans les villes de Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg).
On notera toutefois, et c’est important de le noter, que contrairement au mouvement anti-CASTOR en Allemagne, il n’y a pas d’appel à bloquer le convoi.
Appel commun du Réseau « Sortir du nucléaire » et de Greenpeace.
Train d’enfer : transport radioactif record les 5 et 6 novembre 2010. Mobilisons-nous contre le nucléaire et ses déchets dangereux !
Signataires : Réseau « Sortir du nucléaire », Greenpeace
Les déchets nucléaires resteront radioactifs pendant des dizaines de milliers d’années. Arrêtons d’en produire et sortons du nucléaire !
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Les 5 et 6 novembre 2010, onze conteneurs de déchets très hautement radioactifs, issus du retraitement par Areva des combustibles usés allemands, vont quitter La Hague (Manche) pour retourner en Allemagne. Ils seront stockés temporairement dans un hangar sur le site de Gorleben en Basse-Saxe, en attente d’une « solution ».
Ni à la Hague ni à Gorleben : aucune solution satisfaisante n’existe aujourd’hui pour la gestion des déchets radioactifs
Si la Hague n’est pas un lieu de stockage satisfaisant, Gorleben ne l’est pas plus. Ces déchets doivent retourner sur leur lieu de production, car le nucléaire est un choix dont chacun doit assumer les conséquences morales, politiques, financières et environnementales.
Ces déchets doivent donc logiquement retourner à l’envoyeur. En l’occurrence, les centrales nucléaires appartenant aux quatre grands producteurs d’électricité allemands.
Le transport le plus radioactif du monde : aucun transport cumulant en une seule fois autant de radioactivité n’aura jamais été réalisé.
Les rayonnements radioactifs émis par les onze conteneurs « CASTOR » entraînent un risque d’irradiation des cheminots et des populations riveraines des voies où le convoi passera. Le retraitement des déchets nucléaires est directement responsable de la concentration phénoménale de radioactivité de ce convoi.
En France, en Allemagne et ailleurs, le nucléaire est une impasse !
Ce transport-record est l’occasion de rappeler quelques vérités sur les milliers de transports nucléaires qui circulent chaque année dans l’Hexagone, et sur la réalité du retraitement des déchets nucléaires.
Tout transport de matières hautement radioactives comporte des risques réels. Pourtant les populations locales ne sont pas informées du passage des convois, pas plus que des risques associés.
Sous couvert de « tri sélectif » et « recyclage », Areva, dans son usine de la Hague, fait augmenter le volume de déchets radioactifs produits (pour une tonne retraitée, environ 65 m3 de déchets sont produits), la contamination environnementale (rejets gazeux et liquides) mais aussi les risques de prolifération (extraction du plutonium).
Mobilisons nous contre les fausses solutions de l’industrie nucléaire
Les associations environnementales – dont Greenpeace et le Réseau « Sortir du nucléaire » – ont obtenu l’arrêt du retraitement des déchets allemands. Ainsi, si l’Allemagne n’envoie plus ses combustibles usés en France, il reste encore des centaines de tonnes de déchets allemands entreposés dans l’attente d’une solution à la Hague, ou encore dans les centres de stockage de la Manche ou de l’Aube. Le stockage de déchets nucléaires, présenté comme sûr il y a 40 ans, tourne au désastre dans l’ancienne mine d’Asse II en Allemagne. Chaque jour, depuis des années, plus de 12 m3 d’eau entrent dans la mine.
Le Réseau « Sortir du nucléaire » et Greenpeace appellent à une mobilisation la plus large possible les vendredi 5 et samedi 6 novembre sur le trajet du transport (Manche, Calvados, Eure, Seine Maritime, Somme, Pas de Calais, Nord, Aisne , Ardennes, Meuse, Moselle, Meurthe et Moselle, Bas Rhin) et tout particulièrement dans les villes de Caen, Rouen, Amiens, Arras, Nancy, Strasbourg).
Notre objectif n’est pas d’interférer avec ce convoi mais de faire toute la lumière sur les fausses solutions de l’industrie nucléaire pour gérer ces déchets, que ce soit à Gorleben, à la Hague (Manche) ou encore à Bure (Meuse).
Pour agir près de chez vous, nous mettons du matériel à votre disposition (banderole, affiche, tract, tee-shirts…).