Comme nous l’avons déjà mentionné sur LTD, le tabac est issu de la vivisection.
Les chiens par exemple, sont contraints à inhaler de la fumée de cigarette par le biais de ventilateurs mécaniques. Dans une expérience, on ouvre un orifice dans la gorge de beagles et on leur fait respirer d’importantes concentrations de fumée de cigarette, et ce pendant des années.
Au cours d’autres expériences, on insère également des électrodes dans le pénis des chiens pour voir comment influe la fumée de cigarette sur leur fonctionnement sexuel. On attache des masques sur le museau de souris et de rats avec une pompe qui leur souffle de la fumée directement dans les narines.
Les singes rhésus sont maintenus sur des chaises, avec des appareils introduits dans la tête, et exposés à la nicotine pour déterminer la façon dont cette substance affecte leur respiration.
Par ailleurs, la culture du tabac est responsable d’une déforestation massive : environ 5 millions d’hectares de forêts sont rasés ou brulés chaque année pour pouvoir planter et faire sécher le tabac, qui demande une grande consommation d’engrais et d’eau.
Ainsi, un arbre serait coupé pour 300 cigarettes fabriquées.
Des chercheurs italiens ont constaté il y a quelques années que la fumée de cigarette polluait l’air autant que dix voitures diesel.
Depuis le 1er janvier 2008, date de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, des amoncellements de mégots se retrouvent sur les trottoirs.
La Ville de Paris face à ce problème déclare : les mégots, qui mettent jusqu’à 12 ans pour se dégrader, finissent dans les égouts, et disséminent « des métaux lourds dans les eaux pluviales et le sol, polluant jusqu’à 8 litres d’eau ».
Autre constat : « Jeté au pied des arbres », le mégot fragilise leur développement.
Fumer dans la Nature pose aussi bon nombre de dégâts considérables comme les feux de forêt dûs aux mégots mal éteints qui causeraient 5000 feux de forêt en France chaque année, ravageant en moyenne 30 000 hectares !
Une récente publication de l’International Journal of Environmental Research and Public Health déclare que les mégots doivent être classés « déchets dangereux » car d’après cette étude, les mégots de cigarettes ne représentent pas moins de 845 000 tonnes de déchets chaque année. Composés d’acétate de cellulose, non biodégradable, ils partent avec les eaux de ruissellement jusqu’aux rivières pour finir dans l’océan.
Des recherches menées par Richard Gersberg, de l’Université de San Diego, ont montré qu’un seul mégot de cigarette pouvait tuer un poisson dans un litre d’eau en moins d’une centaine d’heures !