Soixante dix-sept collisions entre avions et oies se sont produites ces dix dernières années à New York. Environ 2000 oies sauvages vont être abattues à proximité des aéroports de New York. Cette mesure est destinée à réduire les risques d’accident aérien, ont annoncé les autorités.
En janvier dernier, un vol d’oies avait été à l’origine de l’amerrissage en urgence d’un Airbus sur l’Hudson. La collision avec les oiseaux avait détruit ses moteurs. «Le danger que les oies du Canada pose à l’aviation est devenu évident après cet accident», a déclaré le maire de New York Michael Bloomberg.
Le programme exposé prévoit la capture et la sélection de 2000 palmipèdes sur des terrains municipaux dans un rayon de huit kilomètres autour des aéroports de JFK et de LaGuardia, ont précisé des responsables de la mairie, du ministère de l’Agriculture et des aéroports.
Les responsables environnementaux estiment entre 20 000 et 25 000 le nombre d’oies du Canada stationnées dans la région de New York.
D’autres mesures vont consister à installer dans les parcs des panneaux interdisant de nourrir les oiseaux, et de tenter d’empêcher les rassemblements fréquents de volatiles sur Rikers Island, une île hébergeant un pénitencier à 1,6 kilomètre de LaGuardia. Un porte-parole de la mairie, Jason Post, a assuré que les oies seraient euthanasiées «humainement», par une méthode approuvée par l’Association américaine des vétérinaires.