Le parti des « Verts » devenant Europe écologie les Verts, c’est tout un symbole de l’intégration dans les institutions et de la perte des valeurs initiales. Sans parler de l’incompréhension totale de la question animale !
Résultat, ces derniers mois, l’écologie n’est plus qu’un folklore. Un folklore auparavant dérangeant, et maintenant dont on peut « rire. » Voici un exemple avec un article tiré du Midi Libre.
On y retrouve une philosophie réduisant l’écologie à un folklore, en lieu et place d’une vision du monde fermée et combative ! L’écologie est ici transformée en « maniaquerie » de personne « trop » sensible, le tout évidemment sur un mode un peu « con-con. »
L’HUMEUR VAGABONDE
L’écologiste
Norbert, mon voisin, est un écologiste forcené. Etre écolo plus que lui, est impossible. Dès son réveil, il se lève et avant de prendre un petit-déjeuner de céréales bio, il vérifie son tri sélectif à quatre containers, l’œil sur le baromètre pour vérifier qu’il n’y a pas aggravation du réchauffement de la planète.Penser que, pendant la nuit un morceau de banquise s’est fait la malle, lui minerait le moral pour la semaine. Il n’utilise jamais, pour son rasage quotidien, la mousse en bombe qui a tendance à nuire à l’environnement en agrandissant le trou dans la couche d’ozone !
Il me raconte que son beau-frère, Marcel, avec lequel il a toujours un différend sur la cause, ne tient aucun compte, lui, de tout ce qui menace sa chère planète. Dernièrement, au cours d’un repas de famille, le débat a été relancé sur le sujet. Norbert, s’adressant à son « beauf » lui assène : « Tu comprends, tout ce que vous provoquez, toi et tous ceux qui se comportent sans discernement : les allergies, l’augmentation du nombre d’asthmatiques, les cancers, les pingouins qui disparaissent, les baleines qui meurent, les canards qui chopent la grippe H1N1, la déforestation…
Et moi-même qui ne me sens pas terriblement bien avec tout cet air vicié que je respire, à cause d’inconscients tels que vous ! Et les requins de Polynésie en voie d’extinction ! ».
Les belles sœurs ne pipaient mots pendant que Marcel imaginait le Norbert en vacances, se baignant dans la mer des Philippines, tout bonnement en train de se faire bouffer par un de « ses » requins survivants dont il voulait assurer la pérennité !
Il se retenait d’en rire, mais au dessert, il ne put s’empêcher d’une petite provocation, et il lança innocemment : « Et pourquoi ne formerais-tu pas un comité pour la défense du rat d’égout ? Y a pas de raison de défendre les rhinocéros, les hérissons, les requins blancs, les tortues caouannes et pas les rats d’égout ! Parce qu’il a une sale gueule, une mauvaise réputation ? C’est une injustice épouvantable. Et as-tu songé, mon cher Norbert, à ce militant en train de se faire bouffer par un de ces squales qu’il défend. Est-ce qu’il est content de se transformer en beefsteak et de contribuer ainsi à la survie de l’espèce, ou est-ce qu’il a quand même dans l’idée qu’il n’y a pas plus con que lui ? ».
Sentant venir l’orage, les belles sœurs se levèrent d’un bel ensemble pour dire : « On passe au salon, à la télé il y a un beau film, ‘Vingt mille lieux sous les mers ‘». Vous pouvez imaginer tout ce qui peut arriver quand deux partis s’affrontent sur l’écologie ou autre politique… À éviter absolument. Je vous quitte, je vais arroser mes fleurs, à l’eau de pluie, bien entendu.
La pseudo-écologie dont il est parlé est d’autant plus caricaturale que les femmes n’ont ici aucun avis et sont réduites au statut de « potiches. » On ne sera nullement étonné que les animaux ne soient jamais pris en compte non plus, à part quand ils sont lointains et exotiques.
Cette écologie folklore ne comprend rien à Gaïa, elle est incapable de saisir la planète comme un tout.
Bien entendu, il s’agit d’un article qui se moque. Cependant, il n’est nullement difficile de voir que le niveau des personnes liées à « Europe écologie les Verts » correspondent à ce portrait. Leur écologie ne va pas loin, pour ne pas dire nulle part.
Rien que le site d’Europe écologie ne parle même pas d’écologie en ce moment, trop préoccupé par les élections présidentielles qui ont lieu dans plus d’une année, en 2012 ! L’écologie n’est ici qu’un prétexte pour une vision du monde « réformiste » et « social », une sorte de nouvelle « social-démocratie » branchée.
Rien à voir avec une compréhension juste de l’écocide en cours sur notre planète!