La répression s’abat sur la résistance à l’aéroport…
24 juin 2011, réveil sous escorte policière dans la zone concernée par l’aéroport de Notre-Dame.
Trois convois de 5-6 voitures de flics accompagnent huissiers et serruriers et sillonnent la ZAD, ordonnance sur requête du tribunal d’instance sous le bras. Le dispositif est complété par 6 camions de gendarmes mobiles stationnés dans le bourg de Notre-Dame, au cas où…
Dès 8 heures du matin et jusqu’en milieu de journée, les huissiers pénètrent dans les lieux « aux fins d’interpeller les occupant-e-s sur leur identité » et/ou constater des occupations. Tout cela bien sur, pour engager les procédures juridiques en vue des expulsions.
Bien renseignés sur la géographie des lieux occupés, certaines maisons d’habitant-e-s locataires ont également été visité ! Au total, ce sont environs 13 lieux occupés qui ont recu la visite matinale d’un huissier.
Cette petite visite était orchestrée par la société Aéroport du Grand Ouest (AGO-Vinci) – une tentacule du groupe Vinci – qui vient tout juste d’être mandatée par le Conseil Général de Loire-Atlantique pour la gestion et l’administration des biens immobiliers et fonciers sur la ZAD.
Comme la dite convention n’indique pas que les biens concédés le soit « libre d’occupants », c’est donc AGO-Vinci qui aura la joie de faire le ménage. Sans pour autant spéculer sur les délais de potentielles expulsions, il semble logique que AGO-Vinci enclenche les processus administratifs pour se doter des moyens légaux et se donner la possibilité d’expulser la ZAD quand bon lui semblera. Plus facile à dire qu’à faire…
Des occupant-e-s de la ZAD