Le froid arrive et les refuges appellent au soutien

Nous parlions récemment du restaurant parisien bobo « MOB », qui se situe d’ailleurs en pleine Cité de la mode où se déroule le Paris Vegan Day aujourd’hui.

Il y a comme « client » systématiquement refoulé par les serveurs de ce restaurant un pauvre chat à la queue coupée, qui erre sur les quais des bords de la Seine. Avec le froid, il cherche la chaleur, mais pour autant il se fait jeter de ce restaurant, sans que ne lui soit donné ne serait-ce que de l’eau !

La situation de ce pauvre chat est celle de bien des chats SDF, qui doivent affronter la vague de froid qui arrive, et se font jeter souvent, aider parfois.

Tout comme des humains se retrouvent à la rue parce que considérés comme des « bons à rien » par une société égoïste, il y a ces animaux livrés à eux-mêmes, car abandonnés. Et qui pourra croire que la compassion pour ces chats s’oppose à celle pour les SDF ? L’indifférence de la société à l’égard des uns et des autres est la même.

Il y a donc lieu de se préoccuper des chats SDF, mais pas seulement : les refuges appellent naturellement au soutien.

Les besoins varient, mais généralement cela consiste surtout en des plaids et des couvertures.

Mais les appels peuvent également consister en une demande de matériel spécifique, comme des cartons, des boîtes en polystyrène, etc.

Il faut se renseigner localement, et ce qui est intéressant c’est qu’en passant le message, on peut toucher un large monde et ainsi contribuer à diffuser la culture du soutien aux refuges.

Dans ce genre de situation, n’importe qui peut aider, et il faut le faire. Trop souvent, on se dit : les gens ne feront rien, je vais faire les choses moi-même.

A court terme, c’est sans doute très juste. A moyen et surtout à long terme, on ne peut qu’être submergé. D’où l’importance d’avoir une capacité de diffuser l’information, de centraliser les aides.

Plus on a de contacts, plus on peut trouver quelqu’un qui a la capacité, le temps et la volonté de donner un coup de main. Plus il y a de contacts, plus il y a quelqu’un qui connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un…

Un tel connaît un plombier qui peut intervenir en catastrophe si le froid a brisé une conduite, un autre dispose d’une camionnette pour transporter rapidement des couvertures fournies par d’autres…

Les possibilités sont très nombreuses, tout est une question de combinaison savamment menée.

Mais, bien sûr, cela n’est réellement possible que s’il y a continuité. Il faut montrer qu’on est là sur le long terme pour gagner la confiance, pour garantir qu’on est pas des manipulateurs ou des escrocs !

Et derrière, il faut diffuser l’information comme quoi l’aide a été utile, afin de galvaniser, de mobiliser tout azimut et sur le long terme !

De la même manière, il y a plein d’initiatives possibles pour marquer le coup et rassembler, comme organiser une brocante, une tombola… Il y a toujours des gens pour donner ici un coup de main ou différents objets.

Tout cela demande un peu d’organisation, du travail local et une continuité… dans un esprit d’abnégation !

Toujours vérifier qu’un carton abandonné est bien vide

Quand on est véganE et qu’on habite en ville, il est nécessaire de systématiquement regarder les cartons qu’on peut trouver déposés ici et là. Ces cartons sont abandonnés le plus souvent à côté d’une poubelle.

Or, il peut y avoir en effet un animal abandonné à l’intérieur. Il faut donc systématiquement y penser, afin de s’assurer qu’il n’y a personne dedans.

Voici à titre d’exemple, parmi tant d’autres, des photographies prises à l’entrée d’un jardin public. Ce n’est pas exactement la même situation, mais cela souligne l’importance à être « sur ses gardes. »

A voir ce carton anodin à côté de l’entrée d’un jardin public, une personne n’ayant pas conscience de la réalité du rapport aux animaux ne « tiltera pas. » Pourtant, on peut se douter de ce qui s’est passé, en particulier quand on voit les détails suivants.

On devine que la personne qui a posé ce carton a fait exprès de faire en sorte que le carton soit ouvert de telle manière à ce que l’animal à l’intérieur ne puisse partir que dans une seule direction. Le mur d’un côté bloque un accès, et de l’autre, il y a les barreaux, et la personne a dû se placer justement sur le côté gauche, pour faire peur à l’animal et le pousser vers l’avant.

Naturellement, on devine que cela a été mené durant la nuit, bien entendu, puisque l’accès au jardin public était fermé.

Maintenant, regardons de l’autre côté, à l’intérieur du carton.

Les excréments confirmant qu’il y a bien eu un être vivant dans ce carton.

Mais quel animal a été abandonné dans ce parc et pourquoi? Nous ne le savons pas. Ceci dit, il ne s’agit pas forcément d’un abandon d’un animal dit « de compagnie. » Cela peut être quelqu’un ayant trouvé un animal sauvage dans son logement et ne voulant pas le tuer. Ou bien il s’agissait d’un oiseau blessé et trouvé dans le parc, qui a été soigné puis ramené.

Beaucoup de choses sont possibles, les bonnes comme les pires. Mais ce que nous voulons souligner ici, c’est l’importance de faire attention à ce genre de détails. De même qu’il faut regarder dans les « recoins » de la ville pour voir si un oiseau blessé ne s’y cache pas, il faut penser aux cartons, et aux êtres peut-être abandonnés dedans.

 

Kennel 35 ou la dévotion absolue

Voici une initiative (texte en citation ci-dessous, les passages en gras ne sont pas de notre fait) qui fera parler d’elle et qui, il faut l’espérer, ouvrira les yeux de certaines personnes.

La crise économique actuelle doublée de la période des grandes vacances, fait que les abandons se multiplient. Tous les ans des animaux se retrouvent sans foyer et cette situation s’empire au fil des années. A moins d’avoir une éthique en béton et de respecter certaines valeurs, sous n’importe quel prétexte, n’importe quelle personne reconnue pour être « correcte » peut abandonner un animal si ses propres règles ne sont ni solides ni strictes.

L’initiative en question se déroule en Angleterre et aura lieu dans 3 mois, dès le 5 octobre précisément.

L’auteur de cette action hautement éthique, s’appelle Sean Le Vegan – oui, cette personne est bien végane! Sean est bénévole au refuge pour chiens Manchester and Cheshire Dogs’ Home et à partir du mois d’octobre, il va s’enfermer pendant 35 jours dans une cage de ce refuge. Il partagera le box avec un chien, pas de lit mais juste une couverture. Il devra vivre avec le strict minimum, voire même rien du tout. Tout comme les animaux des refuges!

Par ailleurs, quand un chien arrive en refuge, il ne mange rien pendant les quatre premiers jours en moyenne, Sean Le Vegan fera de même! Bref, il (sur)vivra comme n’importe quel chien de ce refuge.

Au delà de la dénonciation de ce qu’endurent les animaux dans les refuges-prisons, Sean Le Vegan compte récolter des fonds pour le Manchester Dog’s Home. Pour se faire, il installera une webcam dans la cellule où il sera avec un chien comme compagnon de vie. Une petite somme de moins de 6 euros sera demandée aux abonnés afin de visionner la vidéo de cette émouvante aventure hors du commun. On voit donc bien que son but n’est pas de se mettre en avant, ni de faire parler de lui, lui ne voit que les chiens dans la misère :

« Le Manchester Dog’s Home est un organisme de bienfaisance fantastique qui fait ce travail depuis plus de 100 ans. Il a besoin d’argent pour rénover les chenils et les rendre plus sûrs face aux vandales et aux voleurs. Chaque centime leur reviendra »

Ce que va réaliser cet homme est extraordinaire, c’est une très belle preuve de compassion sans limite.

Trop peu de personnes vont aider dans les refuges, et donc trop peu de personnes savent ce que ressentent les animaux là-bas, et donc trop peu de personnes savent comment se passe le quotidien des animaux. Même si certains refuges sont accueillants, même si parfois les animaux ont de la place, des jouets et un minimum d’attention, cela ne remplacera jamais un foyer chaleureux et stable. Et le peu de bonnes âmes qui aide dans les refuges, tente de faire de son possible pour rendre une vie moins déplaisante aux animaux, mais face à des abandons toujours plus nombreux, le nombre de bénévoles pour aider ne suit pas, ces bénévoles ne peuvent pas se dédoubler…

Le problème est toujours le même : trop peu de dons, trop peu de bénévoles (ou pas assez de dons matériels, pas de propositions de famille d’accueil, pas d’adoptions) . Et sans dons et sans bénévoles, la vie des animaux abandonnés est terriblement triste dans les refuges, il n’y a pas de place pour l’épanouissement.

A défaut de vivre dans une société végane où les abandons n’existeraient pas et où les refuges seraient vides, il n’est pas possible de ne pas agir, il n’est plus possible d’attendre que cela passe, ni de se lamenter que « les gens sont méchants, que ça ne sert à rien ». L’exploitation des animaux s’arrêtera quand les végans seront devenus une force active, et quand ces mêmes véganes n’auront pas peur de se mouiller pour les animaux!

L’action de Sean Le Vegan est incroyable, un tel niveau d’empathie ne peut que donner des frissons, ne peut que donner envie de se bouger pour tous les animaux victimes des abandons qui attendent dans des refuges-prisons.

Au vu de son engagement et de sa démarche, il est indispensable de relayer au maximum cette information, surtout que pendant ce temps Sean Le Vegan récoltera des fonds pour les chiens du refuge.

Il s’appelle Sean Le Vegan, il a 35 ans, il est Anglais, il est bénévole au « Manchester Dog’s Home », et il envisage de se mettre à la place d’un chien enfermé dans un box de ce refuge pendant plus d’un mois.

A compter du 5 octobre, Sean va vivre tel un chien abandonné recueilli par le Manchester Dog’s Home. Il partagera son box avec un autre chien, il aura une heure pour utiliser une salle de bain, n’aura pas de lit, mais seulement une couverture.

« Je vais vivre comme n’importe quel chien du Manchester Dog’s Home »

On pourrait s’interroger sur l’utilité de cette expérience. Pour Sean, il s’agit de connaître exactement ce que les chiens endurent lorsqu’ils entrent dans un refuge.

« Lorsque l’idée m’est venue, les gens ont pensé que j’étais fou. Ca va vraiment être difficile » a déclaré l’homme. « Aller aux toilettes sera évidemment un problème, donc j’ai retiré la caféine, le sel et le sucre de mon alimentation pour maintenir mon niveau d’eau. Les premiers jours, je ne mangerai ni ne boirai rien » a-t-il ajouté.

En effet, les chiens qui arrivent dans un refuge mettent en moyenne 4 jours avant de manger. Pour que son séjour soit le plus authentique possible, Sean en fera de même.

Sensibiliser à l’abandon

Cette action, Sean souhaite la divulguer au monde entier, afin que tout le monde sache ce que c’est que de vivre dans le box d’un refuge. Pour ce faire, il mettre tout en œuvre pour faire sa propre publicité.

Ainsi, il espère récolter des fonds pour le Manchester Dog’s Home, et sensibiliser à l’abandon.

Concrètement, Sean installera une webcam dans son box, afin que tout le monde puisse assister à son quotidien. Il souhaite également faire appel à des invités célèbres, des dresseurs de chiens et toiletteurs.

« Le Manchester Dog’s Home est un organisme de bienfaisance fantastique qui fait ce travail depuis plus de 100 ans. Il a besoin d’argent pour rénover les chenils et les rendre plus sûrs face aux vandales et aux voleurs. Chaque centime leur reviendra » a expliqué Sean qui est lui-même bénévole dans ce refuge depuis de nombreuses années.

Si vous aussi, vous souhaitez suivre la progression de Sean Le Vegan, rendez-vous sur ses pages Facebook, Twitter, ainsi que sur son site web.

Aider les rongeurs a supporter la chaleur

Les températures très chaudes actuelles sont très dangereuses pour les rongeurs et il faut donc prévoir le coup si on a la responsabilité de certains d’entre eux.

A partir de 25°C, les rongeurs commencent à avoir trop chaud, et il faut agir pour les aider à supporter cette chaleur.

Avec les températures très élevées du moment, la situation est très critique pour eux, étant des animaux assez fragiles à la base, ils risquent un coup de chaleur si l’on ne fait rien pour les rafraîchir.

Le monsieur rat de l’image ci-dessus se repose en prenant un peu de frais sur un accumulateur de froid. Dans le tissu noir, sous le rat, se trouve un bloc de glace réfrigérant, le bloc bleu habituellement mis dans les glacières lors des pique niques (voir photo ci-dessous).

Ces blocs gardent la fraîcheur pendant plusieurs heures, un accumulateur de froid coûte environ moins de 2 euros, c’est un objet indispensable, à avoir en plusieurs exemplaires, quand on vit avec des rongeurs !

A défaut d’accumulateur de froid, il est possible d’utiliser des bouteilles plastiques remplies d’eau au ¾ (pour éviter qu’elles n’explosent en se gelant) et mises au congélateur. Comme les blocs réfrigérants, il faut les recouvrir d’un tissu avant de les mettre dans la cage du rongeur car le froid brûle et la peau peut se coller au bloc glacé…

Ces 2 astuces servent à soulager en cas de forte chaleur, mais il ne faut pas oublier un principe de base fondamental : pas de cage exposée au soleil, il ne faut pas oublier que le soleil tourne et que la chaleur est intense pendant la journée. C’est certainement basique, mais il faut y penser.

Si les rongeurs ne semblent pas prêter attention à ces sources de fraîcheur, diverses autres solutions existent pour leur donner indirectement un peu d’air frais.

Le ventilateur est une bonne idée, à condition que le rongeur ne reçoive pas l’air directement sur lui, et attention au courant d’air si une fenêtre est ouverte en même temps, le rongeur risque alors un coup de froid !

Il est possible aussi de mouiller légèrement le pelage avec un brumisateur ou avec un gant humide, à renouveler autant que nécessaire. Attention l’animal ne doit pas être trempé, le poil doit juste être humide.

Il est possible aussi de mettre une serviette humidifiée sur le dessus de la cage, peut être rajouté aussi, en plus, des bouteilles d’eau congelée ou des pains de glace sur ces serviettes. Ou bien des bouts de tissus humides directement dans la cage pour faire une zone rafraîchissante, comme avec des morceaux de carrelage (ou un pot de fleurs en terre cuite) disposés au sol sur la litière, préalablement mis au réfrigérateur.

Dans le cas des cochons d’inde à poils longs par exemple, il est possible de leur couper les poils très courts ou de les tondre. Et oui, les poils longs ça tient chaud, et ces poils longs ne sont pas là à la base, les éleveurs ayant poussé en ce sens, au mépris de toute utilité pour le pauvre rongeur…

Pour ce qui est de l’alimentation, il faut veiller à ce que le rongeur ait toujours de l’eau à disposition, de l’eau fraîche, et non froide à cause du risque de choc thermique ! Attention aux biberons à eau qui sont trop souvent dangereux à cause des fuites ou des billes qui se bloquent. Il vaut mieux prévoir des coupelles d’eau en plus, au cas où.

Enfin, les fruits et légumes riches en eau sont à privilégier : concombres, tomates, pastèques, melons.

Il existe quand même une petite panoplie de solutions pour protéger les rongeurs de la chaleur excessive, et ces astuces sont aussi et surtout valables en cas de transport extérieur.

Mais si malgré toutes ces précautions l’animal est prostré, refuse de boire ou de s’alimenter, respire très vite et semble inconscient, c’est certainement un coup de chaleur, et dans ce cas il faut aller en urgence chez le vétérinaire. Dès 30°C, les rongeurs risquent le coup de chaleur, une très grande vigilance doit être plus particulièrement apportée aux animaux fragiles, malades et âgés.

Bethany nous rappelle nos devoirs !

Voici une histoire désolante, bien que tristement ordinaire. Mais heureusement, dans le cas présent tout se termine bien, ce qui est loin d’être toujours le cas. C’est l’histoire de la chienne Bethany, qui a été trouvée dans un triste état dans la rue, aux Etats-Unis. Bethany était durement blessée aux pattes, la douleur était telle qu’elle ne pouvait à peine marcher. Mais la chienne souffrait aussi d’un gale très sévère et d’infections bactériennes.

Les photos plus bas, témoignent de la spectaculaire transformation physique de la chienne après ses traitements.

Ce sont des membres de l’association américaine Hope for paws qui l’ont recueilli et sauvé, comme le montre la vidéo ci-dessous.

Cette association filme ses sauvetages, ce qui est une très bonne idée! Les vidéos sont, d’une part, terriblement émouvantes, rien n’est plus beau que de voir sauvé un animal malheureusement en danger.

D’autre part, il est possible d’espérer que les émotions suscitées par ces sauvetages (la joie, la peine, la tristesse, la rage…) mettent du plomb dans certaines têtes, car l’on y voit clairement les animaux vivre dans la misère puis se reconstruire et apprécier leur nouvelle vie dans un foyer chaleureux.

La vidéo de Bethany part de son sauvetage et se déroule jusqu’à sa guérison où elle joue avec d’autres chiens.

A force de soins, de patience et de tendresse, la chienne s’est remise de ses blessures et attend maintenant une famille aimante et responsable qui lui offrira ce dont elle a besoin jusqu’à la fin de ses jours.

 

L’histoire de Bethany est terriblement banale, ce sont tous les jours des dizaines d’animaux qui sont abandonnés, que ce soit dans les refuges, que se soit dans des lieux excentrés (comme les bois) ou que se soit dans les villes.

Qui n’a jamais vu un chien ou un chat errant ou bien des rongeurs abandonnés sur un trottoir dans une cage (ou un carton) ?

On lit parfois sur certains forums réformistes, qu’abandonner dans les refuges est toujours mieux que d’abandonner lâchement dans un lieu extérieur. C’est oublier qu’abandonner est une lâcheté en général. Il ne faut pas basculer dans l’acceptation de l’ignoble.

Quelle que soit la forme de l’abandon, le résultat reste le même, l’animal n’est pas assumé et on se débarrasse de lui comme d’une vieille chaussette, comme d’une chose indésirable qui gêne. Les responsabilités prises envers l’être vivant que l’on a choisit d’embarquer dans sa vie ne sont pas prises.

Force est de constater que les refuges sont débordés face à cette barbarie envers nos amis dits « de compagnie ».

C’est pour cette raison que nous avons mis en place, depuis un moment déjà, une catégorie « appel aux dons » via le compte Twitter. Parce que donner de l’argent (même une petite somme compte) aux petites associations leur permet d’avoir plus de moyens afin de sauver des vies… Les sauvetages coûtent chers en soins, en alimentation et en frais vétérinaires.

Chaque animal doit avoir la chance de recevoir de l’attention et des soins, chaque animal a le droit qu’on se batte pour lui afin de le sauver et de le placer ensuite.

A défaut d’avoir du temps à donner, il est possible de faire un petit don à l’association de son choix. Si les moyens financiers ne le permettent pas, il est possible de donner un peu de son temps aux animaux des refuges.

Si la santé et les moyens financiers ne permettent pas de donner un peu de son temps libre ni d’argent, il est possible de devenir famille d’accueil (« FA ») pour quelqu’un qui recherche et/ou attend sa nouvelle famille, il possible de faire des co-voiturages pour amener quelqu’un dans sa nouvelle famille ou dans l’association qui va le prendre en charge, il est possible de faire un site internet, de diffuser des vidéos de sauvetages etc.

Ce qui est arrivé à Bethany arrive tous les jours, tout le temps, avec tous les animaux (à poils, à plumes, à écailles). Surtout que pour être dans un tel état, elle devait être malade depuis un certain moment, personne ne l’a aidé, aucun passant ne lui est venu en aide.

Autant d’indifférence glace le sang. Et si l’on veut que le véganisme règne, il n’est pas et plus possible de vivre individuellement dans une telle indifférence, dans un tel manque d’égard!

Cat Crib, hamac ingénieux pour chats

Qui vit avec des chats sait à quel point ils aiment leur tranquillité et leur confort (finalement, comme tout le monde!). Ils vont souvent dormir dans des endroits improbables, bien cachés et terrés dans leur nid douillet.

Les objets du quotidien pour le confort des chats et chattes sont souvent encombrants, et dans un (petit) appartement, il n’est pas facile d’offrir le confort aux matous. Entre les incroyables arbres à chats à plusieurs étages, les maisonnettes, les hamacs de radiateur etc. tous ces objets prennent beaucoup de place et dans un lieu de vie restreint, il souvent malheureusement impossible d’offrir ces accessoires aux chats.

Un hamac très astucieux remédie à ce manque de place, il s’agit du Cat Crib. Et si l’on se fie à ces photos, les chats semblent drôlement apprécier ce hamac !

Le Cat Crib est un hamac lavable en machine, recouvert de tissu polaire, il offre de ce fait un matelas doux et chaud, pour nos amis frileux en quête de chaleur.

Ce hamac s’attache par quatre sangles en bandes velcro, il s’adapte sous les chaises (ou petites tables) hautes d’environ 45,7 cm à 68,6 cm et il supporte un poids maximum de 9 kilogrammes.

Les pieds de la chaise doivent être suffisamment épais pour attacher les sangles, les pieds fins et métalliques ne sont pas adaptés pour ce système. Voici une vidéo de présentation du Cat Crib, qui montre à quel c’est d’utilisation facile.

Ces hamacs sont disponibles en coloris noir, en violet et en beige sur le site de Cat Crib, sur cette page.

Le hamac pour chats Cat Crib est assez récent, il serait bien qu’il soit bientôt disponible en vente en France, car au vu des photos des chats dormant dans ce hamac confortable, il serait difficile de ne pas se laisser tenter pour faire plaisir à son chat avec ce hamac bien pensé, qui offre tranquillité et un espace paisible.

Il est très important de ne pas céder à la facilité et de toujours rechercher le meilleur pour nos amis et amies partageant notre vie (ou plutôt nous partageant la leur). Être attentionnéE et jamais passif ou passive, voilà ce qui est une base de la compassion et du progrès dans une morale plus développée. Et quel bonheur de partager le leur (de bonheur!), de méditer sur la satisfaction trouvée dans des bonheurs simples et naturels!

Dentifrice à la vitamine B12 de SANTE

Il ne faudra jamais assez répéter que lorsqu’on est vegan, il faut a priori se supplémenter en vitamine B12. Trouver de la vitamine B12 vegan est assez facile sur internet.

Seulement, prendre des complètements rebute certaines personnes, qui trouvent et pensent que se supplémenter ne serait pas « naturel ».

La marque SANTE commercialise un dentifrice vegan à la vitamine B12. Cette marque allemande produit de très nombreux produits vegans. Mais attention, tout ne l’est malheureusement pas, il y a des produits d’origine animale comme les rouge à lèvres ou les pinceaux de maquillage fait en poils de chèvre !

Ce qui est d’ailleurs paradoxale, car une marque engagée comme celle-ci pourrait très bien ne faire que des cosmétiques aux ingrédients végétaux…

Sur leur site, une page propre à chaque produit spécifie si chaque cosmétique est vegan ou non, via leur petit symbole « V ».

Certaines personnes ont des besoins en vitamine B12 plus importants que d’autres. Certains facteurs extérieurs peuvent freiner la bonne absorption de la vitamine B12, comme la pilule contraceptive par exemple ou la prise d’alcool.

La notice ne précise pas le taux de B12 contenu dans le tube mais indique que :

La précieuse vitamine B12 contenue dans le dentifrice Dental med est absorbée par l’organisme via la muqueuse buccale et peut – grâce à une utilisation régulière du dentifrice, – réduire la carence en vitamine B12 voire la compenser.

Et que :

60% d’augmentation du taux de vitamine B12- après 4 semaines d’utilisation*

*Résultat avec 2 utilisations quotidiennes d’un dentifrice à la vitamine B12 pendant une période de 4 semaines. Source : Institut de Chimie et Biochimie Cliniques, Université de Magdebourg, Allemagne, 2011.

 

Pour les plus récalcitrantEs aux compléments alimentaires, prendre de la B12 en se lavant les dents pourrait être une méthode sympa de se supplémenter.

Mais en l’absence de données précises sur la vitamine B12 dans ce produit, il reste indispensable de faire des prises de sang régulières afin de surveiller son taux de B12.

Les produits SANTE ne sont pas vendus dans tous les magasins biologiques, et, gros problème: ce dentifrice qui n’est que très difficilement trouvable en France ! Il se trouve dans certaines Biocoop, mais il est surtout commercialisé sur le net par l’intermédiaire de sites VPC allemands, ou bien sur ce site français. Il y en a sur amazon.de par exemple. Une illustration de plus du très gros retard de la France à l’encontre du véganisme…

Ce qui est vraiment dommage car on en revient toujours au même problème : les produits labellisés vegan ne se trouvent… surtout qu’ailleurs : en Allemagne, en Autriche, en Grande-Bretagne ou aux États-Unis.

Vérifier sa B12, un acte élémentaire

La vitamine B12 est un des thèmes les plus importants pour les personnes végétaliennes. Il s’avère en effet que, en théorie, cette vitamine se retrouve de manière insuffisante (voire inexistante) dans l’alimentation végétalienne.

Par conséquent, vue l’importance capitale de cette vitamine qui joue un rôle vital pour le cerveau, le système nerveux, ainsi que pour la gaine composée d’une substance appelée myéline et qui protège les nerfs, les personnes végétaliennes se supplémentent traditionnellement.

L’une des manières les plus courantes de trouver de la B12 est la « VEG 1 », produite la Vegan Society anglaise.

Il y a cependant un « mais », il y en a en fait même plusieurs. Déjà, en théorie, la B12 est stockée pour un certain temps quand on en consomme. Donc, une personne végétalienne ne risque de se retrouver carencée qu’au bout d’à peu près quatre années.

Sauf que cela change largement selon les personnes. La situation est en fait assez floue, car ne dit-on pas que la seule vitamine non synthétisée par les humains (et par les cochons d’Inde, par ailleurs), est la vitamine C ?

Ce qui fait qu’on peut très bien être carencé en vitamine B12 sans être végétalien ; de la même manière, la question de la B12 et des personnes végétaliennes n’a jamais été étudiée de manière sérieuse et approfondie sur le long terme.

Dans ce cadre arrive alors un autre problème : la forme de la B12. Il en existe quatre, appelées cyanocobalamine, hydroxocobalamine, méthylcobalamine et adénosylcobalamine.

Ici, il nous faut porter l’attention sur le fait que c’est la méthylcobalamine qui est présentée comme étant celle qui est le mieux absorbée.

Donc, si l’on est carencé en B12 (ou pas d’ailleurs) c’est vers cette forme qu’il faut se tourner.

Notons ici la différence d’avec la « traditionnelle » VEG 1. Celle-ci non seulement présente la B12 sous la forme de la cobalamine et non pas de la méthylcobalamine, mais elle est également beaucoup moins dosée.

Un comprimé de VEG 1 contient 10µg de vitamine B12, alors que sous la forme de méthylcobalamine, les comprimés proposent des comprimés contenant chacun… 1000µg, voire 5000µg de vitamine B12 !

Une compréhension complète et absolue de la vitamine B12 reste donc encore à faire. Cependant, nous ne pouvons que conseiller à toute personne végétalienne de se faire prescrire à intervalles réguliers des prises de sang pour vérifier le niveau de la B12.

Il existe également un débat chez les scientifiques pour savoir quels tests sont les plus efficaces pour vérifier le niveau de B12… Donc, dans tous les cas, mieux vaut prévenir que guérir, et toujours prendre les devants et l’initiative.

Un site de vente français de cosmétiques véganes

Quand on est vegan, choisir des cosmétiques labellisés vegan relève presque de la mission impossible. Nous le répétons souvent car les choses en France évoluent beaucoup trop lentement.

Dans les magasins biologiques, la marque Lavera se trouve très facilement et affiche le logo vegan sur certains de ses cosmétiques, comme visible ci-dessous.

La marque Essential care, voir notre article, précise aussi si leurs produits sont vegan ou non.

Il en est de même pour la marque Alverde, que nous évoquons souvent, avec le logo vegan derrière chaque produit à la composition entièrement végétale.

Force est de constater que ces marques sont étrangères, mais qu’elles se trouvent heureusement en France, sauf la marque Alverde…

Pour se simplifier un peu la vie, il faut souvent commander par VPC sur des sites étrangers. Mais voici le site français de Vegan mania qui ne propose que des cosmétiques vegan avec des labels tels que « Nature et progrès », qui est le plus sérieux et le plus exigent des labels français envers la vivisection, le « Label sans cruauté » de la Coalition Européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale, le label de la Vegan Society ou bien encore le label de la « Soil association » certifiant des ingrédients biologiques.

Le site Vegan mania propose des cosmétiques pour le visage, le corps, les cheveux, mais aussi du maquillage, des cosmétiques pour les hommes, des produits pour les enfants.

Voici pour illustrer la charte qualité – éthique du site :

Pourquoi un site consacré aux cosmétiques vegan ?

Pour les vegan se pose toujours le problème de la composition des produits et de leur fabrication. Les cosmétiques, tout comme les autres produits de consommation courante, doivent répondre à des exigences strictes et la simple lecture des étiquettes ne nous permet pas toujours de savoir si un cosmétique est « vegan » « ou non ».

Le but de Vegan Mania est  de vous proposer un choix de produits cosmétiques qui correspondent au mode de consommation végan, c’est-à-dire respectueux de l’environnement, des animaux et des hommes.

Un cosmétique vegan, c’est quoi ?

Un produit respectueux de l’environnement.Fabriqué à base de végétaux, il est le plus naturel possible, les ingrédients sont issus pour la plupart de l’agriculture biologique.

Un produit non testé sur les animaux à tous les stades de sa conception: ingrédients, élaboration, produit fini. Les tests effectués par des tiers sont également interdits.

Il faut savoir que les produits finis ne sont généralement jamais testés sur les animaux. Aussi, la mention « non testé sur les animaux » ne concerne pas forcément les ingrédients. Seul un label relevant d’un cahier des charges très précis peut apporter une réelle garantie.

De plus, l’interdiction des expérimentations concernant la toxicité des doses répétées, la toxicité pour la reproduction et la toxicocinétique, pour lesquelles il n’existe pas encore de méthodes alternatives, n’est pas encore entrée en vigueur.

Un cosmétique qui ne contient aucun ingrédient d’origine animale : lait, œufs, cire d’abeille, propolis, cochenille, graisses animales…

Attention, un cosmétique même « non testé », n’est pas forcément vegan (car il peut contenir des ingrédients issus d’animaux).

Un cosmétique qui porte le Label Vegan, ou à défaut, qui porte un label certifiant l’absence de test sur les animaux ainsi qu’une composition détaillée attestant qu’il ne contient aucun ingrédient ou sous-produit d’origine animale.

Vegan et Bio

Par éthique et par goût du naturel nous avons choisi des produits à la fois vegan et bio. Les labels et certifications qui correspondent le plus à nos valeurs ont été séllectionnés avec le plus grand soin car ils doivent respecter l’environnement et les hommes, mais aussi, et surtout, respecter les critères de non cruauté envers les animaux.

Cosmétiques et éthique végane : « pour les animaux »

Hommes et femmes nous recherchons tous dans les produits cosmétiques bien-être et beauté, mais aussi, pour un nombre grandissant d’entre nous, éthique et respect du vivant. C’est ce que trouverez sur Vegan Mania.

Parmi les marques vendues il y a entre autres Raw Gaïa, Faith in Nature, Hurraw !, Lily lolo etc. Pour chaque marque, un petit paragraphe très pratique récapitule les garanties éthiques du produit en question.

Les prix sont parfois élevés, cependant ces marques engagées ont souvent remportés des prix pour leur engagement envers l’environnement ou bien parce que les ingrédients sont biologiques.

Le site Vegan mania nous fait ainsi découvrir des cosmétiques éthiques respectueux des vies animales et végétales qu’il est par exemple possible d’offrir en cadeau engagé et responsable.

Certaines marques étrangères qui s’engagent commencent à arriver doucement en France, surtout sur les sites de vente par correspondance, il faut le reconnaître. Tout comme nous l’avions dit au sujet de la marque Essential care, même si les prix sont parfois élevés, il est indispensable de faire connaître ces marques… En pensant bien derrière que tant qu’il n’y a pas de politique générale de la société vers le véganisme, cela restera à la fois minoritaire voire ultra-minoritaire, ainsi que relevant de la petite (voire de la grosse) entreprise capitaliste.

Une médaille QR Code pour chiens et chats

Quand on choisit d’adopter en refuge un chien ou un chat, il faut absolument le faire identifier.

Etant visible et se faisant sous anesthésie, le tatouage est un signe de reconnaissance bien pratique. Seulement, au fil des années, le risque que le tatouage bave et devienne illisible est élevé, et si l’animal se perd, pour être retrouvé ensuite mais que son tatouage n’est pas lisible il risque de ne pas retrouver son foyer.

La puce électronique serait une bonne alternative, car étant dans le cou du chien ou du chat il n’y a pas de risque de perte ou de détérioration. Cependant, quelques cas de puces qui ont migré dans le corps de l’animal ont été mis à jour.

Un autre inconvénient de la puce électronique est qu’elle ne se voit pas. Si un animal pucé à été trouvé, il faut l’emmener chez le vétérinaire afin qu’il lise la puce et contacte les personnes responsables de l’animal… Encore faut-il que les gens pensent qu’il y a une puce!

De plus, la plupart des cabinets vétérinaires sont fermés après 19 heures alors qu’un chat perdu aura tendance à sortir la nuit dès qu’un peu de calme revient. Et beaucoup de personnes rechignent malheureusement à apporter un animal errant chez un vétérinaire!

Cependant malgré ses inconvénients et le fait qu’une puce électronique soit un élément étranger que l’on insère sans anesthésie, elle reste le moyen d’identification le plus sûr.

Un rappel indispensable, est le site du Fichier National d’Identification des Carnivores Domestiques (chiens, chats, furets) qui regroupe les coordonnées des animaux identifiés et sur lequel il faut déclarer tout animal tatoué ou pucé trouvé.

Dans tous les cas, pucé ou tatoué, il est indispensable de rajouter un collier ainsi qu’un tube d’identification à son amiE. Comme nous l’avions déjà évoqué, ce n’est pas forcément « esthétique » ni confortable ni « naturel », mais l’animal s’habitue très vite. Mais lui mettre un collier est surtout indispensable pour sa sécurité si il s’enfuit!

Les tubes porte-adresse qui sont rajoutés au collier sont parfois casse tête car ils se dévissent, tombent et l’adresse peut être perdue. Pire, l’animal peut s’enfuir si l’on est dans la rue et qu’on tente de lire l’adresse…

Il existe aussi des colliers avec une languette porte-adresse qui se clippe directement sur le collier (exemple ici). L’adresse est écrite à l’intérieur même du collier, ce qui est très pratique et rassurant.

Ces petits tubes et colliers avec languettes sont indispensables, pratiques et sécurisants, mais terriblement basiques. Seuls peuvent y figurer le nom du chat et les coordonnés des « propriétaires. »

Mais voici une nouveauté qui va, il faut l’espérer, avoir un grand succès. Une médaille d’identification « révolutionnaire », dont voici la présentation. La médaille gravée au laser présente un QR Code unique qui est relié à la base de données de l’animal.

L’énorme avantage de cette médaille, c’est que l’animal a un dossier médical sur sa fiche. Si celui-ci est malade, allergique, a besoin de soins, de médicaments ou a une alimentation particulière, tout sera inscrit dans son dossier.

Pour agir au plus vite si un animal est trouvé, la médaille se flashe avec un smartphone qui donnera directement accès à sa fiche, mais il n’est pas indispensable d’avoir un smartphone pour aider un animal perdu. Une connexion sur le site qui a créé cette médaille suffira pour trouver sa fiche et l’aider à retrouver sa maison.

La médaille est commercialisée sur des sites de vente en ligne, comme ici, ou encore .

Ce nouveau moyen d’identifier ses amiEs existe déjà aux États-Unis depuis quelques années et voici les modèles qui sont proposés et qu’il est possible d’acheter.

Voici à titre d’exemple la fiche de la chienne Grizzly qui a sa page sur le site américain qui stocke les données des colliers QR Code.

Le prix peut paraître rebutant (environ 20 euros), mais la sécurité de son compagnon ne devrait pas avoir de prix!

Quand trop d’hormones nuisent à la santé: la pilule Diane 35

La grande actualité depuis lundi, c’est la pilule Diane 35, qui doit être retirée du marché, ainsi que ses génériques. C’est une actualité qui a directement à voir avec la question de la Nature.

La contraception est en effet une grande avancée, quelque chose d’une grande utilité. Mais elle existe parce que des entreprises font des bénéfices, et partant de là il y a une perspective scientifique qui est largement influencée par une vision anti-naturelle du corps humain.

En l’occurrence, c’est encore le corps des femmes qui est la cible de produits réalisés très vite et de manière « rentable. »

La pilule Diane 35 défraie ainsi la chronique à cause des risques de thromboses et d’embolies pulmonaires qu’elle entraîne. La liste des effets indésirables de cette pilule énumère une liste de 30 effets indésirables dont « migraine », « humeur dépressive », « douleur des seins », « modification de la libido », « maux de tête importants ou inhabituels », « rareté des règles voire arrêt des règles pendant ou à l’arrêt du traitement » etc etc….

Et l’aspect terrible de cette histoire est que cette pilule n’en est pas une : c’est un médicament contre l’acné, qui a été détourné par les gynécologues… avec en arrière-plan, bien entendu, beaucoup de bénéfices pharmaceutiques.

D’ailleurs, cette pilule n’est censée qu’être prise que quelques années au maximum, or les gynécologues n’ont pas hésité à la prescrire pendant 10 ans…

De plus, et évidemment, une pilule n’est pas anodine, elle a des effets complexes. En l’occurrence, sur 10 femmes qui prennent Diane 35, aucune ne réagira de la même manière en prenant ce cachet : certaines prendront du poids, d’autres feront de la rétention d’eau, d’autres auront des règles douloureuses, d’autres supporteront très bien ce traitement etc.

Au vu d’ailleurs des messages sur les forums de discussions autour de la santé, cela fait de très nombreuses années que ce médicament est sujet à controverse, et de nombreuses femmes racontent qu’elles s’empoisonnent avec depuis plus de 5 ans, ce qui est honteux au vu de sa dangerosité.

Hier l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a donc décidé de retirer Diane 35 et ses génériques du marché… mais cela sera effectif dans 3 mois !

Et si on veut se faire son propre jugement et réfléchir sur ce médicament, une femme qui décidera d’arrêter la pilule ne sera pas sans conséquences sur son corps.

Prendre des hormones n’a rien de naturel et dès que l’on veut stopper cette machinerie infernale, le corps aura besoin de plusieurs mois afin de se réadapter à une vie normale et naturelle, afin d’évacuer toutes ses hormones étrangères. Prendre la pilule n’est certainement pas sans conséquences et n’est certainement pas un acte anodin comme les jeunes femmes le pensent actuellement, en voyant leurs corps de manière « mécanique », séparant l’esprit du corps, comme la religion et comme Descartes.

Il existe même des pilules qui stoppent carrément ce cycle naturel chez les femmes, les femmes qui prennent ces pilules en continu n’ont plus de règles. Une aberration totalement anti-naturelle dans une démarche complètement dénaturée, bien trop souvent valorisée par les industriels comme quoi les menstruations féminines seraient « sales », « honteuses » et qu’il faudrait absolument les « cacher » avec leurs tampons !

Sur ce point, on a pas progressé en quelques milliers d’années…

La pilule Diane 35 est donc un symbole vraiment parlant. Au vu de la liste des effets indésirables de ce poison, il n’est pas difficile de comprendre qu’elle a été une bombe à retardement, et que ce n’est pas la seule.

Toute la société consummériste produit des biens de consommation qui sont trop souvent des bombes à retardement. L’humanité s’imagine pouvoir passer en force et se débarrasser de la Nature… c’est impossible !

Des produits « végétaux » qui ne le sont pas

Qu’il y ait des logos « vegan » ou « végétal » sur les emballages alimentaires est un progrès qui facilite la vie des personnes vegan.

Seulement il y a parfois des pièges, comme avec cette préparation à tartiner de la marque Tartex.

Comme le montre les photos ci-dessous, le tartinable affiche le logo de l’Union Végétarienne Européenne ainsi que la mention « végétal ».

 Toutefois, quand on regarde les ingrédients de plus près, on y trouve…. du miel !

Les produits de la ruche, tout comme les produits laitiers ou les œufs, sont des substances issues des animaux, produites par les animaux. L’abeille étant un animal, le miel est donc un produit d’origine animale et certainement pas végétal.

C’est une grosse erreur qu’il arrive de trouver dans « le milieu de la protection animale ». Et c’est une erreur terrible qui prête à confusion et qui aboutit à des mélanges de tout et n’importe quoi, comme les pesco-végétariens, à savoir des « végétariens » qui mangent des poissons ! Les Français et Françaises n’aiment les définitions, ni se ranger selon des définitions sérieuses et précises, on trouve souvent ce grand n’importe quoi, qui plaît tant aux personnes incapables de s’engager sérieusement et complètement pour les animaux.

On a également une très grande marque de produits biologiques, qui mélange ainsi sans aucune gêne les milieux végétaux et animaux, créant un perte totale des repères et des engagements les plus basiques.

La marque se trouve en magasins biologiques et commercialise des produits à base de soja. Soy se vante d’être un « créateur de recettes végétales » et tente de convaincre « de la richesse de l’alimentation végétale et de ses bienfaits pour le corps et l’environnement. »

« Alimentation végétale » est en gras dans la citation de Soy, seulement, dans des publicités trouvées dans une revue, on peut voir que les recettes de cette marque sont très loin d’être végétales !

Ainsi, la première recette contient du fromage de chèvre et du miel !

La seconde recette contient du saumon !

Et ce ne sont pas des erreurs car sur le site de Soy, catégorie « Nos recettes végétales », on trouve plusieurs recettes avec du poisson comme  » Bouchées de thon et concombre « , « Brochettes de lotte au tofu« ,  « Quiche au saumon« , « Terrine de saumon à la suédoise » qui comporte et du saumon et des oeufs, mais encore au rayon des gâteaux un « Cheese cake aux cerises » avec des oeufs, oeufs qui se trouvent encore et toujours dans l’autre préparation se prétendant « végétale » de Soy qu’est le « Cheese cake à la poire ».

Que du miel passe pour un produit végétal est déjà aberrant, mais trouver des recettes faites avec des œufs ou avec des poissons, sur un site vante les « bienfaits » d’une « alimentation végétale » est une honte incroyable.

Le poisson ne pousse pas dans les arbres, dans la terre, c’est un être vivant tout comme la poule ou le bœuf. Même un enfant à l’école primaire est en mesure de la savoir!

Nous ne parlons ici que de l’alimentation, et donc Soy n’est pas pour une alimentation végétalienne. C’est une marque qui prête à confusion et qui ne respecte pas les valeurs et le respect qu’il faut donner aux animaux : le miel est un produit animal, issu de l’exploitation animale, le poisson est un animal.

Ce n’est pas en mélangeant de la sorte tout et n’importe quoi, en faisant une grande soupe nappée de pseudo valeurs que le véganisme gagnera. Soy est une entreprise qui vise les bénéfices, pas à changer le monde, voilà tout.

Pour que la Terre redeviennent bleue et verte, il faut avoir des valeurs sérieuses et s’en tenir aux définitions. Le laxisme n’a pas sa place dans un monde où les animaux se font exploiter partout, chaque seconde.

L’association « Des furets Des histoires » ne s’en sort pas

L’association Handi’cats, notre dernier appel de dons sur le côté droit, est toujours en situation financière précaire, l’association a encore besoin de trouvé 350 euros afin de boucler les frais vétérinaires. Il faut continuer de faire passer le message afin que les petites associations de ce genre ne finissent pas dans le néant avec les animaux qu’elles sauvent.

Toutes les petites associations vivent un calvaire, les membres sont des bénévoles, qui prennent sur leur temps libre personnel, et qui paient parfois les frais de leur poche. Ce qui est aberrant. Aberrant car aider ces associations est à portée de toutes et tous, une fois de plus, on peut devenir famille d’accueil, on peut se déplacer pour aller chercher des animaux en difficulté, on peut faire un don financier (même une petite somme à son importance), faire un don de matériel, de nourriture, on peut parrainer un ou plusieurs animaux, on adhérer à l’année dans une association, on peut proposer son aide pour faire des travaux si la structure en a besoin.

Ce n’est vraiment pas compliqué, ni difficile, mais pourtant rien ne bouge, les animaux continuent d’être des laissés pour compte sans foyer chaleureux.

Une fois de plus, la situation est de plus en catastrophique, être vegan ne suffit plus. Les refuges sont saturés, les bénévoles sont épuiséEs et baissent les bras devant aussi peu de motivation et de manque d’entrain pour sauver les animaux dits « domestiques », l’argent manque pour offrir un futur décent à leurs rescapéEs.

Face à une population qui considère les animaux comme des « biens de consommation » que l’on peut acheter en deux secondes en magasin, comme des machines à reproduire afin de (se) faire plaisir, il est grand tant de dénoncer ces pratiques irresponsables et d’aller aider les animaux des refuges et des associations.

C’est maintenant au tour de l’association Des furets Des histoires d’avoir de gros problèmes, comme on peut le lire sur leur page d’accueil :

Nous sommes désolés de vous informer que l’association cesse la partie Accueil des furets!!

Nous regrettons d’autant plus que c’est la partie financière qui nous oblige à cesser nos activités, nos charges augmentent, les factures vétos aussi et malheureusement nos appels aux dons restent tristement sans aucune réponse…

Nous en sommes très affligés d’autant plus que nous sommes comme certains le savent une toute petite asso familiale financée en partie par nous, en fait nous avons tout mis dans nôtre association mais il faut un moment prendre une décision si difficile soit elle si l’on veut ne pas s’enfoncer encore plus!!

Nous avons énormément investi depuis 2004 dans nôtre association financièrement mais aussi affectivement, aidez les furets en détresse, leur donner un foyer chaleureux étaient nôtre priorité et nous pensons avoir tenu nos engagements envers nos petits protégés!!

Les problèmes de santé se rajoutant nous ne pouvons assurer une présence sur le forum, nous vous prions de nous en excuser!!

Nous avons encore plusieurs furets pour l’adoption, nous espérons qu’ils trouveront une famille car ce seront les derniers pour un long moment!
Merci à nos fidèles.

L’association sort les furets de la fourrière, beaucoup sont malades, âgés et ont ainsi besoin de soins et d’une alimentation spécifique. La facture vétérinaire est très lourde : environ 1500 euros !

Trouver de l’argent, en cette période de crise, n’est pas forcément permis pour tout le monde, mais s’organiser afin de donner un peu de temps c’est vraiment simple. Ce devrait même être une obligation morale envers les animaux qui n’ont rien demandé à personne et qui se font jeter comme de vieux objets malpropres.

Comme précisé, toujours sur la page d’accueil, le forum fonctionnera à moitié faute de bénévole pour la modération, ce qui est vraiment dommage. Les furets ont été « à la mode » il n’y a pas si longtemps, et maintenant il n’y a plus personne pour s’occuper d’eux.

Il n’y a personne pour modérer un forum deux heures par jour, il n’y a personne pour devenir famille d’accueil temporaire… Il est plus que temps de se bouger! Les bénévoles ont besoin de soutien, les animaux ont besoin d’aide. La situation est très grave, il est très urgent de s’activer !

Appel aux dons pour l’association Handi’Cats

L’appel aux dons que nous avions relayé pour payer les factures du chien Strauss est terminé. Les frais de soins vétérinaires ont été payés grâce aux dons de personnes au grand cœur. Un grand merci pour Strauss!

Tout comme le premier appel que nous avions transmis (celui pour la chatte Neve), Strauss avait été pris en charge par l’association Handi’Cats.

Handi’Cats prend en charge des chats (mais aussi des chiens parfois) blessés, paralysés et gravement malades. Les animaux recueillis par cette association peuvent avoir un passé très douloureux et garder des séquelles, autant physique que psychologique. Une fois l’animal soigné il sera placé en Famille d’Accueil dans l’attente d’une adoption définitive.

Voici ci–dessous la présentation de l’association ainsi que son mode de fonctionnement ici.

L’association Handi’cats as été créée pour accueillir et venir en aide à des chats principalement, mais nous pourrons aussi, de temps en temps, aider un chien ou deux selon les places disponibles en Famille d’accueil.

Notre moyen de fonctionner est le suivant :

Nous accueillerons principalement des chats/des chiens handicapés, malades, ayant besoin de soins ou positifs au FIV/FELV. Si l’animal as besoin de soins, il ne sera proposé à l’adoption qu’après total rétablissement de sa part.

Chaque adoptant sera, bien évidemment conscient de l’état de santé de l’animal lors de l’adoption.

Un relais en Famille d’accueil sera possible, entre le passage en soins chez nous (au siège), et l’adoption, dans certains cas. Afin de libérer de la place au siège de l’association pour des animaux en attente, ayant besoin de soins.

Nous fonctionnons également avec un système de Famille d’accueil fin de vie, pour les animaux très vieux ou très malades et/ou handicapés.

L’association se spécifie dans la prise en charge d’animaux parfois lourdement handicapés, et les soins apportés, ainsi que les lourdes interventions et visites chez les différents professionnels de la santé animale, spécialisés ou non dans un domaine en particulier, nous coutent extrêmement cher et les frais vétérinaire chaque mois battent des records !

Nos besoin sont principalement financier, mais nous manquons aussi cruellement de famille d’accueil, afin de soigner toujours plus de petits malheureux !

Merci à tous,

L’équipe Handi’cats.

Handi’Cats a terriblement besoin de Familles d’Accueil mais aussi de dons afin de payer les très lourdes factures vétérinaires qui s’accumulent.

Chaque animal en détresse a le droit de se voir tenter des soins afin d’espérer de lui sauver la vie ou de la lui rendre un peu plus agréable. Mais ces opérations et soins coûtent chers, très chers. C’est pour cela que ce troisième appel aux dons sera consacré à l’association Handi’Cats elle-même.

L’appel en question concernait initialement les frais de vétérinaire pour trois chats. Malheureusement deux de ces trois chats étaient trop gravement atteints et ont du être euthanasié malgré les soins.

La facture totale s’élève à 421.90 €, ce qui est une somme énorme ! Le 28 septembre il restait 270 euros à trouver pour boucler les factures.

En ces temps de crise économique il n’est vraiment pas possible pour tout le monde de faire un don, même une petite somme est parfois impossible à débourser. C’est pourquoi la mobilisation en faveur des refuges est d’une grande importance.

Soutenir les refuges, ce n’est pas seulement aider les animaux, c’est aussi faire appel aux sens pour que les humains cessent leur égoïsme unilatéral et assassin. Mobiliser autour de soi en faveur des refuges produit de la culture positive, une culture de la compassion.

Le véganisme ne peut pas exister sans que les refuges soient assumés et revendiqués. Il est temps de mettre un terme à cette idéologie « antispéciste » qui refuse l’oppression des animaux mais ne les prends pas en considération, ne les reconnaît pas. Le véganisme n’est pas un « humanisme », c’est une démarche naturelle d’une humanité qui a pris conscience de la réalité et de sa sensibilité.

Aider matériellement les refuges doit donc s’imposer comme une composante essentielle du véganisme. Soutenir individuellement les refuges, mobiliser en leur faveur… est quelque chose qui doit se généraliser!

On notera également, parmi les multiples idées de solidarité, qu’une solution consiste à visionner une publicité (en haut à droite sur la page), celle-ci génère un don de 5 centimes pour l’association. Cette somme peut paraître dérisoire au vu des besoins colossaux de cette association, mais comme déjà dit, le moindre euro est utile.

Cette association de « sauvetage et d’accueil de chats chiens handicapés, blessés ou malades » fête ses 1 an et connaît déjà des difficultés financières tellement la misère animale est grande et généralisée.

Toutes les associations vivent le même calvaire (financier, manque de bénévoles, d’adoptions et de familles d’accueil) et tous les animaux trinquent de l’irresponsabilité ambiante, de l’absence et du refus de la stérilisation, des maltraitances etc…

Et ces êtres fragiles aux besoins spécifiques nécessitent des Familles d’Accueil très compétentes et d’un sérieux irréprochable (ce qui est encore plus difficile à trouver qu’une Famille d’Accueil « basique ») et des soins lourds qui sont très onéreux.

Handi’cats est une association qui prend la responsabilité de s’occuper de ces « cas » graves et lourds qui font qu’un animal pourra être handicapé (et traumatisé) à vie.

Il faut soutenir cette petite association qui s’occupe des délaisséEs. Pour que cette association survive, se développe et avance, pour que toutes les associations prennent exemple sur cette éthique mise en avant qui fait qu’aucun animal n’est laissé pour compte.

 

Appel aux dons

Le site La Terre D’abord souligne constamment les adoptions ou le bénévolat pour aider les animaux.

Que l’on fasse du militantisme (dans la rue, en faculté, en entreprise, en tenant un site web, etc.), du bénévolat en refuge, que l’on devienne famille d’accueil, qu’on fasse des dons (de matériel, de nourriture ou d’argent), qu’on aide pour des travaux, tout est bon à prendre ; la misère animale étant tellement présente, de plus en plus forte que trop peu de personne bouge en conséquence pour les animaux.

Les animaux sont considérés comme des jouets, des marchandises jetables, des objets de consommation, des machines dénuées de sensibilité que l’on peut torturer à outrance etc…

La stérilisation n’est pas pratiquée et ce sont logiquement les animaux les premières victimes qui en subissent les violentes et dramatiques conséquences.

Encore une fois, les annonces d’adoptions, les demandes de familles d’accueil (toutes les associations manquent cruellement de FA), de dons sont toujours de plus en plus nombreuses, rien que sur l’énorme et si précieuse plate-forme qu’est RESCUE.

C’est pour cela que nous relayerons dès à présent des appels urgents, mis sous forme de post-it dans la colonne de droite, pour que l’annonce « sélectionnée » offre le plus de chance possible à l’animal dont il est question. Tout média, surtout s’il est beaucoup lu, doit faire passer de tels messages.

Bien sûr tous les appels sont urgents et dramatiques, tellement la misère animale est vaste et niée. Bien sûr toutes les associations ont cruellement besoin d’argent pour aider leurs protégés, et encore plus en cette période de crise économique. C’est pour cette raison qu’il faut aider, et quand ce n’est pas possible, en parler partout autour de soi afin que le véganisme et la libération animale se répandent et que les animaux ne souffrent plus de l’exploitation.

Le premier appel à la solidarité que nous avions lancé concernait la chatte, Neve, qui avait été trouvée amorphe sur un trottoir. Son histoire ici et . La puce s’est remise de sa lourde chirurgie et recherche maintenant un toit chaleureux.

Le second appel au dons, de cette future longue série, concerne un petit chien qui a été traîné sur la route par une voiture. Sorti de la fourrière grâce à l’association Handi’Cats Strauss le petit chien a dû se faire amputer d’une patte tellement il était dans un état effroyable.

Il reste actuellement 70 euros à trouver afin de boucler la facture vétérinaire qui s’élevait initialement à 496,60 euros ! Comme on le voit le moindre euro compte. C’est pour cela que nous avons décidé d’utiliser la plate-forme twitter, pour le cas où certaines personnes l’utilisent également et décident de diffuser les appels, qui seront hebdomadaires à peu près.

Nous n’apprécions guère, ou plutôt pas du tout, les Facebook, Twitter, etc., qui relèvent d’une culture totalement opposée à la nôtre. Ces outils sont devenus des fins en soi, portés par des entreprises avides de gains sur le dos de gens égocentriques. Cependant, pour de tels appels, nous nous sommes dits que cela faciliterait peut-être leur diffusion – comme dit, le moindre euro compte, ici!

 

Beco Bowl, the eco-friendly pet bowl

Etre vegan, dans la vie quotidienne, se traduit souvent par l’achat de produits non testés sur les animaux et des matières non d’origine animale.

Etre vegan, dans la vie quotidienne pour beaucoup de personnes véganes, passe aussi à rendre nos amis adoptés végétaliens. Voici en passant notre point de vue sur cette démarche logique mais dénaturant les animaux qui ont besoin de protéines animales.

Mais être vegan c’est aussi se soucier de l’environnement, en privilégiant des matières écologiques, qui ne détruisent pas Gaïa.

Voici un petit accessoire assez sympathique : une gamelle pour chiens et chats (ou adaptable aux rongeurs, oiseaux et autres compagnons) biodégradable, compostable, faite à partir de déchets végétaux de bambou et d’écorces de riz. Réduits en poudre, de la résine biodégradable est ensuite ajoutée afin de solidifier le tout dans un moule chaud.

Cette gamelle BecoBowl existe en vert et noisette et en deux tailles : diamètre 18 et 22 cm sur le site de VPC Wanimo ou ici, sur le site Seulement naturel (produits naturels et bios pour nos amis à poils) avec les couleurs bleu, rose et naturel en plus et une troisième taille.

Le site de la marque BecoThings propose des gamelles, des bacs litière pour chats, des pelles (pour ramasser la litière), des jouets…

Mais aussi des pots pour bébés, des assiettes et timbales pour enfants, des cintres (faits à partir de cartons recyclés)…

Le site offre la possibilité d’acheter en ligne, mais malheureusement cette offre n’est réservée qu’à l’Angleterre. Cette marque commence à sortir de l’ombre, mais tous les produits pour animaux ne sont pas trouvables partout (le matériel pour les enfants se trouve plus facilement sur les sites de VPC écolo). Pour le moment il semblerait que seules les gamelles soient vendues sur quelques sites.

Le choix de gamelles pour les animaux dits « de compagnie » est vaste, on trouve des matières vegan tels la céramique, l’inox, le plastique. Alors pourquoi ne pas privilégier ce genre de produits respectueux de l’environnement, surtout que les prix sont plus que raisonnables, et égalent même les autres gamelles non « eco-friendly ».

Cela peut même être une idée de cadeau, et c’est un bon moyen de faire passer le message!

Les cosmétiques Essential Care

En France, se retrouver dans les cosmétiques éthiques ou non, est un véritable défi. Entre les logos incompréhensibles et au contenu flou, entre les marques incapables de prouver que leurs ingrédients proviennent vraiment de fournisseurs ne pratiquant pas la vivisection, entre les marques qui ne proposent pas de logo éthique, il n’est pas évident de savoir quelle marque choisir.

Heureusement que des marques étrangères ont choisi la simplicité et la clarté. Comme la marque allemande Alverde dont nous avions parlé sur cette page, qui appose un logo vegan (de la vegan society) sur chaque produit vegan !

Les marques engagées qui mettent en avant cet engagement sont très rares, que se soit par refus de payer pour afficher un logo éthique, que se soit par manque de sincérité envers les consommateurs et consommatrices, que se soit parce que la législation française à ce propos est totalement floue et incompréhensible, que se soit parce qu’un engagement envers les animaux victimes de la vivisection ne les intéresse pas tant que ça en fin de compte.

Il est à priori difficile de savoir pourquoi les marques certifiées non testées, comme Weleda par exemple, n’affichent plus leur engagement. Avant, les emballages Weleda mentionnaient que leurs produits n’étaient pas testés sur les animaux, maintenant ils ne précisent plus rien sur leurs emballages, alors que cette marque est présente sur toutes les listes de cosmétiques non testés…

A l’instar d’Alverde, les cosmétiques Essential Care mettent en avant un discours engagé contre la vivisection :

Des cosmétiques de fabrication éthique

Afin de maximiser la fraîcheur et la richesse de nos précieuses plantes et huiles, nous fabriquons soigneusement à la main tous les produits cosmétiques bio d’Essential Care. Nos cosmétiques sont fabriqués par petits lots pour une meilleure conservation. Nos formules sont exclusives et uniques.

Les produits cosmétiques d’Essential Care sont testés uniquement sur des personnes volontaires, et jamais sur les animaux. Nous nous assurons également que nos fournisseurs de matières premières respectent la même éthique.

Pour cela nous avons reçu le Prix RSPCA (The Royal Society for the Prevention of Cruelty to Animals – La Société Royale de Lutte Contre la Cruauté sur les Animaux) en 2006 relatif à notre engagement pour le bon traitement des animaux. De plus, tous les cosmétiques Essential Care conviennent aux végétariens. Il est indiqué sur les emballages de nos cosmétiques bio lorsque que le produit convient aussi aux végétaliens (cosmétiques ne contenant pas de cire d’abeille ou de propolis).

De plus, en 2006, Essential Care a reçu un prix de la « SPA anglaise [RSPCA] dans la catégorie Cosmétiques (petites entreprises): Prix de la SPA anglaise pour le bon traitement des animaux »

Par ailleurs, sur certains emballages se trouvent un logo vegan, facilitant ainsi la dure tâche de se trouver facilement des cosmétiques vegan.

Le site d’Essential Care propose d’acheter en ligne ses produits, il y a une partie « végétalien » pour chaque catégorie de produits ainsi que la note « Convient aux végétaliens. » lorsque le produit est vegan.

Certes, les prix sont peut-être élevés, mais la qualité est au rendez-vous : des cosmétiques bios à base de produits naturels, des produits recyclés, le développement durable mis en avant, et surtout, une certification végane. Et cette certification et ces engagements envers la planète et les animaux n’ont pas de prix.

« Je l’abandonne mais c’est pour son bien »

Je recherche une gentille famille pour adopter mes cinq cochons d’inde. On vient d’avoir un bébé et je n’ai malheureusement plus le temps de les chouchouter et de les promener comme je le faisais avant, je préfère donc les confier à une personne qui pourra vraiment s’en occuper.

Je suis propriétaires de 4 rates depuis quelques mois mais je n’ai déjà plus le temps de m’en occuper.

Donc pour expliquer le pourquoi du comment voici : les 3 loulouttes sont à la maison et ne manquent de rien en ce qui concerne nourriture et soins. C’est déjà ça dirons nous. Mais nous savons a quel point les rats sont des animaux sociables et affectueux. Qui demandent d’avantage que des graines et d’avoir chaud.

Je n’ai réellement plus le temps de les satisfaire d’un point de vue affectif et les memerres ne sortent plus de leur cage. Elles réclament le contact en permanence d’autant plus que ce sont de vraies petites crèmes. Pas méchantes ni agressives pour un sous. J’aimerais aujourd’hui trouver une persone fiable qui saura les combler et leur offrir bien mieux que ce que je fais depuis quelque temps.
Je ne suis pas du genre à me débarrasser des animaux. J’en ai souvent eu. Tous recueillis avant ces 3 petites rattes. Et j’ai toujours fait au mieux. Là, je ne peux pas faire mieux. Je me rends compte qu’elles ont besoin d’autre chose.

Je suis ici aujourd’hui pour pouvoir trouver une chouette personne qui saura s’occuper convenablement et tendrement de Lisa, femelle cochon d’inde tout jeune et pas encore bien grosse (environ 4 mois/ à tête couronnée/ blanche sur le corps et tâchée marron et noir sur les yeux)).
Celle-ci m’a été offerte et malgré les soins que je lui prodigue (nourriture, cage propre etc) je n’ai pas vraiment le temps de m’en occuper d’avantage. Je sais, en ayant eu étant enfant, que ce sont des animaux qui réclament contact et câlins. Si vous vous sentez capale de l’aimer pour plusieurs années, contactez moi.

Je vends mes deux rats, (déménagement en prévision et impossibilité de m’en occupé pour quelques temps)

Voici un petit exemple de ce qu’on lit ces derniers temps sur les forums animaliers. Les abandons ont toujours existé, il y a des excuses récurrentes telles que la maladie, l’allergie, le déménagement…

Il y a des personnes qui ont développé une allergie aux poils, à l’urine de leurs compagnons, et qui ne s’en débarrassent pas pour autant. Les symptômes de l’allergie peuvent être atténués avec un traitement, certes ce n’est pas l’idéal, mais c’est une solution temporaire afin de rester avec l’animal que l’on a choisi d’adopter.

Quant au déménagement, qui reste encore une excuse bateau… On choisit, indéniablement de prendre ses meubles, ses enfants, ses souvenirs, ses objets préférés etc, mais son compagnon à poils, lui, gêne, il est en trop.

Il serait question d’un enfant ou d’une personne âgée à charge, le scandale serait immédiat. Mais là ce n’est « qu’un » animal, alors oui ça choque, mais ça ne va généralement pas plus loin.

L’excuse à la mode qui revient systématiquement ces derniers temps, est comme le montrent les citations ci-dessus, le manque de temps.

Or, en choisissant d’adopter un animal il faut avoir une vision sur le long terme et garder à l’esprit que l’avenir est incertain. Que ce soit à cause d’un déménagement, d’une rencontre amoureuse ou d’un manque de temps, l’animal n’a rien demandé, il a été choisi par l’adoptantE qui lui a imposé une nouvelle vie.

Prétendre que l’on manque de temps pour s’occuper de son ami à poils est aberrant, avec un peu d’organisation tout peut bien se gérer. Seulement il faut le vouloir ! C’est une question de culture! C’est cette culture que nous voulons faire triompher.

Prendre un animal sous sa responsabilité demande du temps, de l’argent et de l’organisation. Si l’on est pas capable de prendre sur soi, de ne pas faire d’effort pour assumer et ne pas s’en occuper dignement, autant acheter une peluche et surtout arrêter de prétendre au respect des animaux… Car justement dans notre société, il n’y a pas de différence faite entre une peluche et un animal; il y a le même statut de marchandise, pas de dignité absolue pour l’être vivant!

Les sites de SOS comme Rescue regorgent de ce genre d’annonces de personnes incapables d’assurer la dignité d’un être vivant. Des personnes incapables d’assumer un être vivant jusqu’à son dernier souffle. Des personnes qui se croient biens et sérieuses, prétextant que cet abandon est indispensable pour le bien être de l’animal. Mais tout ce pseudo discours du genre « c’est mieux pour lui, il sera plus heureux » n’est que l’hypocrisie de personnes n’aimant pas les animaux et refusant de prendre leurs responsabilités envers eux.

Adopter un animal ne se limite pas à lui offrir le gîte et le couvert. Il faut aussi lui offrir de l’attention, des soins…  Et cela qu’il s’agisse d’un animal proche de l’être humain par ses contacts ou d’un animal plus indépendant. Être végan, c’est justement dépasser des clivages et des interprétations totalement erronées (le cochon d’Inde serait là pour servir les très jeunes enfants, les hamsters les jeunes enfants, les chats les femmes, les chiens les hommes, etc.).

Nous devons renverser les valeurs dominantes et affirmer que par rapport à un animal que l’on aide, il y a des responsabilités; adopter un animal est un acte militant, éthique et moral où l’animal devient un membre à part entière de la famille, avec ses attentes, ses besoins, ses exigences.

Abandonner un animal est un acte honteux, il est révoltant de lire des personnes abandonnant dire qu’elles font ça pour le bien des animaux. C’est un véritable travestissement de la réalité, pratiquée sur la base d’une logique anthropocentriste, en tant que démarche ultra-individualiste.

Il est vrai qu’il existe des cas particuliers et bien spécifiques, où effectivement placer un animal est indispensable pour sa santé (prendre en urgence un animal en danger afin de lui éviter la mort), mais les abandons pour cause de déménagement, par manque de temps ne sont que le reflet de personnes indignes refusant de se couper en quatre afin de trouver des solutions justes et assumées.

La situation des animaux « familiers » est révélatrice de la réalité globale, elle y participe et elle est insupportable. Ce sont des centaines d’animaux qui se font abandonner chaque jour, être vegan exige d’en avoir conscience et d’aider ces animaux dans le malheur. Que ce soit en adoptant, en faisant des dons aux refuges, en faisant du bénévolat, en faisant des co-voiturages, en devenant famille d’accueil.

La situation est tellement extrême qu’il est impensable de n’être « que » vegan, sans participer à la bataille pour les animaux, non pas abstraitement, mais très concrètement, depuis la diffusion d’informations véganes sur internet jusqu’aux tables d’informations, depuis la démarche d’aider les animaux des refuges-prisons jusqu’au fait de faire vivre la culture de la libération animale.

Les animaux n’ont pas besoin de ces abandons, encore moins de cette fausse bonne conscience que les personnes qui abandonnent se donnent, qui s’oppose à la dignité immédiate de chaque être vivant. Les animaux ont besoin qu’on se battent pour eux afin qu’ils soient tranquilles et libérés de tout manque de considération, mais également reconnus en tant que tels, en tant que partie de Gaïa, tout comme nous.

La douleur quotidienne des pigeons avec des fils aux pattes

Les pigeons des villes, les pigeons biset, vivent un enfer quotidien.

Que ce soit à cause des automobilistes qui les écrasent sur les routes sans vergogne aucune, que ce soit les enfants qui s’amusent à leur faire peur et à leur courir après… que ce soit les maladies, le manque de nourriture, les captures afin de les massacrer, les actes isolés de cruauté… C’est une situation de guerre, pour nos amis les pigeons.

Nous avions déjà brièvement évoqué ces souffrances, mais nous voulons le souligner davantage et précisément.

Les pigeons ont, tous ou presque, des moignons en guise de pattes ou des orteils en moins. Les responsables de ces traumatismes sont les cheveux, les fils de couture, les ficelles, etc. qui sont négligemment jetés dans la rue.

C’est être de très mauvaise foi que de prétendre qu’il n’y a pas assez de poubelles dans les rues des villes. Ou alors c’est surtout très individualiste que de jeter n’importe où ces fils qui iront systématiquement s’enrouler aux pattes des pigeons.

Ne pas se soucier que ses propres déchets peuvent nuire à autrui est terriblement égoïste, mais pourtant bien banal…

Il va de soi que ces fils enroulés aux pattes causent une douleur lente et insupportable. Les photos ci-dessous montrent les déformations engendrées par ces fils : les pattes doublent de volume, les membres sont comprimés, la patte se nécrose.

Le membre finit par tomber après de longues et interminables semaines de souffrance. Le pigeon des photographies, aura finalement perdu deux orteils à cause de ces fils…

C’est ce qui fait que l’on voit inévitablement en ville des pigeons boitant, tentant de se déplacer tant bien que mal avec ces pattes meurtries et amputées.

On ne peut pas être vegan et marcher en ville, sans en voir. C’est impossible.

Certains pigeons, et cela n’est pas si rare, ont également un fil qui relie leurs 2 pattes ensemble, et là le pigeon est très vulnérable, il se déplace laborieusement, se fatigue vite, il est isolé du groupe et trouve plus difficilement à manger… D’autres ont même 2 moignons au lieu de leurs pattes.

Il existe pourtant une solution toute simple pour éviter cette souffrance aux pigeons, il s’agit de mettre les fils trouvés sur le sol dans une poubelle. Ne pas lâcher ses cheveux, ses fils… dehors n’importe où dans la rue par exemple, est un acte simple auquel il faut penser.

Ce sont peut-être des conseils semblant simplets, mais quand on voit le nombre de pigeons touchés, on se rend compte que ces actes basiques ne sont pas pensés ni appliqués. Un autre exemple similaire est le fameux sac en plastique: envolé, il termine dans la nature, provoquant la mort…

A force de côtoyer des pigeons en danger, on peut également acquérir une certaine dextérité qui permettra de pouvoir attraper les pigeons aux pattes blessées, bien qu’à partir du moment où l’oiseau est en état de s’envoler, il est très difficile de l’attraper pour pouvoir le soigner.

Il ne faut pas se voiler la face : ils sont vigilants et rapides, et donc difficiles à attraper, essayer d’en prendre pour le soigner ne marche malheureusement pas à tous les coups !

Voici cependant le principe : un oiseau s’attrape les ailes collées au corps, surtout pas par la queue, car il y a le risque de l’arracher.

Il est possible de donner des graines à l’oiseau et pendant qu’il est occupé à manger, de le saisir très rapidement. Il est aussi parfois possible de l’acculer dans un coin, évidemment c’est traumatisant pour lui.

Chaque situation est différente et donc chaque méthode de capture sera différente, mais les principes de base restent les mêmes.

Bien évidemment, dans tous les cas l’oiseau sera en état de stress, il faut donc agir très vite.

Pour aider les pigeons aux moignons, l’idéal étant d’avoir toujours sur soi un peu de graines pour pigeons (ou pour tourterelles, ou des grains de riz/blé) et une petite paire de ciseaux à ongles pour couper les fils.

Ces petits ciseaux se rangent facilement dans une poche ou un sac, leur petit bout fin et pointu est parfait pour couper délicatement des fils pénétrant dans la chair.

Aider les pigeons, qui dans l’esprit collectif, sont considérés comme des « rats volants » n’est pas une nécessité mais bien un devoir. Si à LTD nous devions prendre un symbole, nous prendrions le pigeon: être naturel capté par les villes qui les rejettent pourtant, méprisé par des humains dénaturés alors qu’ils sont la preuve de l’existence inéluctable et invincible de la Nature…

Les souffrances et détresses des pigeons sont tellement grandes et ignorées, que le peu de personnes qui a conscience de ce mépris qui leur est accordé doit se battre dix fois plus pour eux et convaincre en permanence les personnes que non, les pigeons n’apportent pas de maladies, que non, les pigeons ne sont pas de la « vermine à exterminer », et que oui, les pigeons souffrent comme n’importe quel être vivant et qu’ils doivent être soignés et respectés.

Les pigeons ont autant de mérite, de valeur que quiconque.

Assurance pour animaux en « vente privée »

On nous a fait part de la « vente privée » d’assurance animaux Swiss Life, commençant ce lundi.

En fait, cela s’étale du lundi 03 septembre 2012 à 07h00 au vendredi 07 septembre 2012 à 05h59, sur http://fr.vente-privee.com.

Le principe est le suivant : la société vente-privee vend des articles en promotion, auxquels on a accès si on s’est inscrit au préalable (apparemment il faut en plus un parrainage).

En l’occurrence, il s’agit d’assurances pour animaux de Swiss life (autrement disponible ici)

Cela intéressera sans aucun doute de nombreuses personnes, car cela est toujours prétexte à réflexion, même si l’on ne prend pas cette assurance ou une autre. Les frais vétérinaires sont en effet toujours très importants et toujours quelque chose à considérer.

Nous avions rappelé dans l’article Les frais vétérinaires? J’assume! l’importance qu’il y a à prévoir une cagnotte pour parer à toute éventualité.

Même pour des petits animaux, les prix grimpent très vite ; d’où le succès toujours plus grands des assurances maladies pour animaux (nous en avions parlé dans l’article Assurance maladie pour les animaux, CHU de Maisons-Alfort et prothèses pour chat).

C’est d’ailleurs une tendance générale dans une société toujours plus individualiste, où les acquis sociaux passent à la trappe. Cela fait la fortune des mutuelles… En ce qui concerne Swiss Life, par exemple, cette entreprise n’hésite pas à s’en vanter : « Swiss Life présente un bénéfice d’exploitation de 528 millions de francs, en hausse de 17%. »

Nous ne saurions en tout cas assez souligner l’importance qu’il y ait une prise de conscience de la question des soins vétérinaires.

Adopter un animal, c’est aussi :

– lui fournir des soins adaptés, sans hésiter devant le prix (combien de parents dénaturés, par exemple, se moquent de soigner un « animal de compagnie » acheté quelques dizaines d’euros, ne voyant pas de raison de dépender des centaines d’euros)

– une capacité d’intervention : il faut parfois pratiquer des soins à intervalles réguliers, ou bien lui donner à manger et à boire à horaires fixes. Cela peut vouloir dire dormir peu, rater ses vacances, avoir des problèmes à son travail… Tout cela doit être pris en compte et assumer !

– se préoccuper en amont des connaissances nécessaires pour remarquer les symptômes, peser régulièrement l’animal pour remarquer un changement éventuel…

Naturellement, dans une société où les animaux dits de compagnie sont des esclaves, la plupart des gens ne conçoit même pas que c’est en quelque sorte l’inverse qui doit être vrai. Il faut servir les animaux (non humains), et non pas que les animaux (non humains) nous servent !

Le chat, une place à part (entière)

Nous avions parlé du fait que dans les rues, il y a lieu de s’écarter s’il y a des pigeons, afin de ne pas leur faire peur et aussi tout simplement parce qu’ils sont là et qu’il faut rejeter l’anthropocentrisme.

Lorsque nous avons constaté que des gens critiquent ce point de vue, souvent il y a l’accusation en réponse: vous ne vous poussez pas pour laisser la place au chien, au chat… Une telle affirmation témoigne d’une incompréhension du véganisme.

Le véganisme, c’est reconnaître l’existence d’êtres vivants, avec toute leur dignité, même lorsqu’ils ne sont pas humains. Voici une petite illustration, justement pour… illustrer.

Ce n’est pas une illustration faite par un vegan, ce qui ne change pas grand chose, car toute personne vivant avec un chat a dû faire face, à différents degrés, à de telles situations !

On notera que la dernière image ne nous a pas plu, ni à d’autres qui ont repris l’image (car l’illustration a eu un certain succès) : à la place de l’image, on trouve ainsi un texte, notamment lors d’un cas, disant que ce n’est jamais le chat qui s’adapte à nous, mais nous-mêmes qui devons nous adapter à lui…

Nous avions justement déjà parlé des chats, dans un article sur la fascination exprimée très largement sur internet: Les chats et leur succès sur internet. Et effectivement, les chats ont toujours cette tendance à se placer « là où il ne faut pas », car ils sont curieux et viennent toujours voir ce qui se passe ! Comme ils réclament de l’attention, ils ne sont pas contents d’être placé à l’arrière-plan !

Même si l’illustration est anecdotique, elle relève d’une certaine manière de toute une problématique qui est la nôtre : la coexistence avec tous les êtres vivants.

Et non pas une coexistence au sens passif, comme le veulent les « antispés », mais bien une coexistence active, une rencontre !

Pour nous, dans une société où le véganisme commence à triompher, les pigeons blessés (notamment aux pattes) dans les villes seront soignés, les chiens ne seront plus forcés de marcher sur un bitume brûlant sans même que leurs « maîtres » s’en aperçoivent, pour ne prendre que deux exemples parmi tant d’autres.

Et il n’y a pas lieu d’attendre : dès aujourd’hui, les nouvelles valeurs doivent triompher. Lorsqu’on doit s’asseoir, mais qu’un chat dort sur le siège, on ne le réveille pas ; lorsqu’un chat vient tapoter à la fenêtre, il faut avoir de quoi l’inviter !

Il y a une multitude de détails qui n’en sont pas, qui sont des moments où se joue le véganisme, le refus de l’anthropocentrisme.

Avec un chat, lire un journal change de sens, comme le fait de ranger ses habits, quand on dort un chat peut passer sur sa tête…

Des choses inacceptables pour les gens « chics », qui réclament de « l’ordre » et préservent leurs meubles plus que la richesse de la vie. Mais des choses totalement acceptables, et même souhaitables pour ceux et celles qui prennent la vie telle qu’elle est… et trouvent ça bien !

Interview de Vegan Pays Basque

Après le groupe Vean né récemment, voici Vegan Pays Basque qui apparaît. Là encore on a quelque chose de très moderne et de vivant, et on est libre de penser qu’il y a au fond une véritable nouvelle culture vegan qui est en train d’émerger, sur une base démocratique à la base et dans le le refus de toutes les oppressions.

On est aussi libre de penser qu’il y aura davantage d’échanges, de critiques, de radicalité… Notre époque en a bien besoin!

Voici donc quelques questions posées à Vegan Pays Basque.

Quel est l’objectif de votre groupe, quelle est votre démarche ?

Vegan Pays basque est un collectif qui fait la promotion du veganisme, de l’antispécisme et de l’antifascisme par le biais de stands et d’happenings. Nous menons une lutte contre toutes formes de domination sur les animaux humains et non humains.

Nous agissons principalement en Pays Basque nord et à proximité. Nous nous inscrivons dans un principe de lutte locale qui nous permet d’avoir une très bonne connaissance des enjeux et des préoccupations de notre lieu de vie.

Vous avez organisé un atelier BD, à la mi-juillet. Pouvez-vous nous parler de cette super idée, et de comment cela s’est passé ?

Nous avons organisé cet atelier BD le samedi 14 juillet et nous espérons qu’il s’agissait du premier d’une longue série. Nous avons passé un excellent moment. Plusieurs enfants et adultes y ont participé, le thème était « les animaux libres ».

Ça a été un moment simple, convivial, et tout le monde c’est bien prêté au jeu. Nous avons préparé lors de cet atelier des gaufres végétaliennes, qui ont permis aux personnes présentes de voir que l’on peut cuisiner facilement sans cautionner l’exploitation des animaux non humains.

Nous organisons ces ateliers avec la volonté d’aller au-devant des gens, de partager des savoirs, de montrer que l’on peut également militer dans la joie, de façon positive et cela, tout en faisant passer un message.

Nous allons renouveler souvent l’expérience, sur d’autres sujets (concevoir ses produits d’entretien, apprendre à cuisiner végétalien, apprendre le jeu d’échecs etc).

Quelle est la situation du véganisme dans votre région géographique ? Vousavez également fait le choix de la référence au pays basque, soutenez-vouspar là la réunification du pays basque / Euskal Herria ?

Pour ce qui est du veganisme, il y a, comme pour trop souvent ailleurs, tout à construire en Pays Basque nord. Mais le Pays Basque est un formidable vivier militant, les gens ici ont une habitude de la lutte et ça se ressent dans tous les milieux, il y a une véritable solidarité.

Lorsque que nous organisons des évènements les gens sont intéressés, nous soutiennent, viennent et partagent avec nous alors que ces personnes ne connaissaient pas, pour la plupart, les mots vegan et antispéciste.

Nous avons donc un véritable espoir que dans le futur les choses changent et que les gens se rendent compte que pour vivre dans un monde juste nous devons reconsidérer notre relation avec les autres espèces.

Concernant notre position vis-à-vis d’Euskal Herri, nous sommes pour l’autodétermination des peuples, donc nous considérons que c’est au peuple Basque de choisir son futur et que la question doit lui être posée, ce qui n’a pas été fait jusqu’à maintenant.

Au contraire il y a une énorme répression envers les militants Basques. Nous soutenons le combat pour que les droits fondamentaux du peuplesoient respectés : rapprochement des prisonniers de leurs familles (comme l’impose la loi), possibilité d’exercer une activité politique sans risquer la prison (12 ans sont souvent requis en Espagne pour de simples meetings ou conférences de presse, etc). Cette situation est honteuse et doit cesser.

Vous expliquez que « Vegan Pays Basque est ouvert à toute personne -mêmenon vegan- souhaitant partager notre combat pour mettre fin àl’exploitation et la souffrance animale. » N’y a-t-il pas une contradiction ? Ou alors voulez-vous par là parler de gens en transitionvers le véganisme ?

Notre collectif militepour mettre un terme aux discriminations et mettre fin à l’exploitation des animaux. Donc nous prônons le veganisme qui est la seule manière de vivre sans utiliser et faire souffrir les animaux non humains et nous ne ferons aucun compromis.

Ce que nous entendions par cette phrase c’est qu’il ne faut pas forcément être vegan pour nous rejoindre mais qu’il faut avoir la volonté de se remettre en question et de devenir cohérent avec ce combat. La seule possibilité pour cela est d’être en marche vers le véganisme.

Vous faites une très intéressante présentation de comment on peut faire soi-même ses produits d’entretien. Vous pouvez nous en parler ?

Malgré qu’il existe plusieurs marques de produits d’entretiens qui ne testent pas sur les animaux, cela ne signifie malheureusement pas forcément qu’il s’agit de marques éthiques.

D’autant plus que dans un souci d’écologie, nous avons la volonté de montrer que nous pouvons nous passer au maximum des produits industriels. C’est pourquoi même si nous parlons des marques qui ne testent pas sur les animaux, nous insistons surtout sur le fait qu’il n’y a pas mieux que « faire les choses

soi-même ». Ces produits sont très faciles à faire, écologique, moins onéreux que les produits industriels et au moins nous savons ce qu’il y a dedans. Nous allons également faire prochainement la même chose pour les cosmétiques et les produits d’hygiène.

Qu’entendez-vous par « antispécisme » ? A LTD, nous n’utilisons parexemple pas ce terme, mais c’est souvent une simple question dedéfinition ; ce que nous reprochons, c’est l’attitude d’être « contre » et de ne pas aimer les animaux. Soutenez-vous par exemple les adoptions ?

Le spécisme est une discrimination basée sur l’espèce, comme l’est par exemple le sexisme par rapport au sexe ou la xénophobie par rapport aux origines.

Les spécistes considèrent que, comme les animaux non humains ne font pas partie de notre espèce, cela nous donne des droits illimités sur eux. Nous sommes radicalement opposés à ce totalitarisme humain et nous disons qu’il est indispensable de prendre en considération toutes les espèces sur le même pied d’égalité.

L’antispécisme et le véganisme, sont les seules éthiques qui permettent de respecter totalement les animaux non humains. Celles-ci sont donc incompatibles avec des personnes n’ayant pas de considération pour les animaux.

Nous sommes bien sûr pour l’adoption qui est une mesure de sauvetage et de compassion qui est adaptée aujourd’hui aux animaux non humains en détresse.

Mais pour nous ce n’est pas une fin en soi, nous pensons qu’il est important de remettre en cause le fait que les humain-e-s créent des espèces animales esclavesà partir de croisements. Combien de fois avons-nous entendus ce type d’argument : « si je relâche mon chien dans la nature il n’a aucune chance de survivre ! »

L’argument est ridicule mais il a le mérite de soulever des questions. La libération animale ne pourra pas se fairesi les humains continuent à créer des animaux n’ayant pas leur place dans l’écosystème.

Vous faites référence à l’antifascisme. Dans quelle mesure cela vous semble-t-il important aujourd’hui ?

Il est important de rappeler qu’il faut se battre pour tous les animaux qu’ils soient humains ou non humains, donc il est évident que ces luttes sont liées.

Le fascisme se nourrit de la frustration et essaie de se positionner comme une alternative révolutionnaire. Cela s’est passé et se passe encore dans les ex pays communistes mais également dans tous les états capitalistes qui connaissent une énorme poussée de l’extrême droite, et qui par conséquent, deviennent des états ultra sécurisés et totalitaires. Nous ne sommes pas dupes, nous savons que cela montre un système en fin de vie.

Nous pensons qu’il est très important de greffer ces notions égalitaires dans la promotion du véganisme à l’heure où se battre pour les animaux est souvent synonyme de l’association PETA et de certaines de ses campagnes sexistes et racoleuses, ainsi que de la fondation Brigitte Bardot et de sa représentante déjà condamnée 5 fois pour incitation à la haine raciale, etc.

Il est donc d’autant plus important d’opposer cet argument aux militants qui affirment : « les animaux avant tout ». Toutes les discriminations/dominations sont liées et s’articulent autour d’un système qui ne fait que pousser dans ce sens.

C’est pour ces raisons que ces luttes doivent être menées ensembles pour arriver à une libération totale.

Vous voulez mettre en avant l’écologie, mais il y a encore peu de textes àce sujet. A quoi cela ressemblera-t-il ? L’huile de palme est-elle unsujet important à vos yeux ?

L’huile de palme est en effet une de nos préoccupations, car elle est responsable de déforestations massives et entraînera dans les 15 prochaines années la disparition de 98% des forêts tropicales

d’Indonésie et de la Malaisie. Elle est également responsable de l’assassinat et de la destruction de l’habitat de très nombreuses espèces animales.

Le nucléaire est aussi un sujet très important car en plus d’être déjà très implanté dans les pays occidentaux il commence à s’enraciner dans les pays à fort développement industriel comme l’Inde ou la Chine.

Ces sujets sont des questions majeures que nous traiterons ainsi que de nombreuses autres.

Nous voulons en effet mettre en avant l’écologie car c’est pour nous une part importante du veganisme. La planète, au même régime que les espèces y vivant, n’a pas à subir la mainmise des humain-e-s. Comment pourrait-on protéger les espèces qui y vivent sans protéger la planète ?

Ça serait en effet un non-sens.

Nous rejetons le capitalisme vert et son développement durable qui pour nous est une simple façon pour les systèmes capitalistes de marchander la nature, de se donner bonne conscience et de récupérer un marché comme un autre.

Nous irons donc dans ce sens en essayant de montrer des alternatives et l’importance de faire les choses soi-même pour sortir de cette dépendance crééepar nos états et industries.

Vous dites : « Plus nous serons nombreux à dénoncer l’injustice envers leshumains et les animaux, plus vite elle deviendra un débat de société. » A votre avis, comment cette perspective pourra-t-elle devenir réalité ?

Certain-e-s croient que c’est en forçant les gens, en créant des lois que nous ferons avancer les choses. Pour nous cela s’apparente à du fascisme et ne changera pas durablement les choses.

Il faut être ferme, sans compromis et ne pas brader nosidées, mais il est surtout important de le faire de manière positive. Nous nous battons pour faire germer dans nos sociétés des idées égalitaires pour qu’il n’existe plus aucune domination et discrimination.

Et même si notre génération ne connaitra peut-être pas la fin de l’exploitation animale, nous contribuons dès aujourd’hui à un véritable changement de sociétés.

Un jour viendra où le monde sera libre, mais en attendant nous combattrons le meurtre, qu’il soit de masse ou pas, ainsi que lesdominations/discriminations à l’encontre de tous les animaux qu’ils soient humains et non humains.

Merci et longue vie à « La terre d’abord » pour tout ce qu’elle apporte à la cause.