Les gaz à effets de serre s’accumulent plus vite que prévu dans l’atmosphère

Les gaz à effets de serre s’accumulent plus vite que prévu dans l’atmosphère terrestre augmentant le danger d’un changement irréversible du climat d’ici la fin du siècle, à moins d’adopter des mesures agressives, a prévenu samedi un des principaux experts sur le sujet, Chris Field, de la Carnegie Institution et membre du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat de l’ONU (GIEC).
"Les mesures montrent que les émissions de gaz à effet de serre s’accélèrent plus rapidement que nous pensions"

"Au cours de la dernière décennie, les pays en développement comme la Chine et l’Inde ont accru leurs capacités de production électrique en brûlant plus de charbon", a-t-il précisé.

De ce fait "les économies du monde en développement continuent à émettre de plus en plus de carbone (CO2) dans l’atmosphère et nous sommes désormais dans une situation nouvelle quant à l’évolotion du changement climatique", a poursuivi ce climatologue dans une présentation à la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS) réunie à Chicago (Illinois, nord) depuis jeudi.

"Ceci aura un impact très probablement bien pire que prédit dans le 4e rapport du GIEC", a-t-il prévenu.

De nouvelles études révèlent également des effets potentiellement dangereux dans le système climatique qui pourrait convertir des zones d’absortion du CO2 en source de ce puissant gaz à effet de serre, a également relevé Chris Field.

Il a surtout évoqué la destruction de la forêt tropicale qui retient de vastes quantités de CO2 dans sa végétation et dont la grande humidité permet de bien résister aux incendies.

Mais le réchauffement du climat et la modification de la distribution des précipitations sur le globe menace d’assécher les forêts tropicales, les exposant à des incendies.

Les chercheurs estiment que la perte de massifs forestiers notamment à cause des incendies au cours de ce siècle pourrait faire augmenter la concentration en CO2 dans l’atmosphère jusqu’à 100 parts par million (ppm) au-dessus des 386 ppm actuels et ce avec des conséquences dévastatrices potentielles pour le climat terrestre.
 

Hystérie anti-rats et animaleries coupables

L’info a circulé dans les médias, suite à un message des ministères de la Santé et de l’Agriculture: 12 cas de "cowpox" ont été signalés à l’Institut de Veille sanitaire depuis le début de l’année 2009.

Il s’agit d’infections cutanées, qui provoquent généralement chez les personnes immunocompétentes des lésions limitées de la peau qui ont initialement un aspect inflammatoire avec rougeur et œdème.

Elles peuvent éventuellement être associées à de la fièvre, des ganglions et des douleurs musculaires. Il n’existe pas à ce jour de traitement spécifique pour ces infections. Quant à la cicatrisation, elle apparaît dans un délai moyen d’un mois.

Les médias ont accué les rats, mais en réalité les coupables sont les animaleries, les rats ayant amené l’infection ayant été achetés comme des marchandises dans ces commerces.

Les rats ont en effet été achetés entre la mi-décembre 2008 et la mi-janvier 2009 dans 6 animaleries de l’Oise, du Nord, du Pas-de-Calais et du Loiret : Zooland (60280 Venette), Amiland Englos (59320 Haubourdin), Animal Store (62100 Calais), Animal Store (62210 Longuenesse), Jardiland (45770 Saran) et Les Serres de Rouvroy (62320 Rouvroy).

« Les personnes ayant acheté un rat dans l’une de ces animaleries entre la mi-décembre 2008 et la mi-janvier 2009 sont priées de le ramener », indiquent ainsi les ministères.

Lesquels ajoutent que « le virus de cowpox est une zoonose qui sévit à l’état endémique en Europe de l’Ouest, y compris en France où les petits rongeurs constituent le réservoir principal du virus. Les infections sont rares chez l’homme mais pas exceptionnelles. L’homme se contamine en manipulant des rongeurs sauvages ou de compagnie ou en étant griffé par un chat lui-même contaminé par un rongeur ».

Bref, rien de grave comme maladie, mais l’hystérie anti-rats est encore de vigueur…

Australie : des milliers d’animaux morts dans les incendies – et la solidarité!

"Des groupes entiers de kangourous ont péri dans les flammes ou asphyxiés par les fumées alors qu’ils tentaient de fuir", explique Jon Rowdon, président du groupe Wildlife Victoria.

Les survivants ont été retrouvés avec de graves brûlures aux pattes, une conséquence de leurs habitudes territoriales : après avoir fui les premières flammes, les kangourous, qui aiment rester sur un même territoire, sont sans doute revenus à leurs habitats initiaux, se brûlant les pattes sur le sol encore chaud.

"C’est tout simplement effrayant, c’est un désastre humain et animal sans précédent", s’est affligé Neil Morgan, président du Statewide Wildlife Rescue Emergency Service de l’état de Victoria, où des incendies font toujours rage.

Le bilan humain se chiffre toujours autour des 200 morts, les autorités estimant qu’il s’alourdira probablement. Pour les animaux, le désastre est tout aussi important.

"Etant donné l’intensité des incendies et l’ampleur des dégâts, plusieurs milliers d’animaux ont été tués, cela ne fait aucun doute", a confirmé Jon Rowdon.

Des centaines d’animaux brûlés, stressés et déshydratés, parmi lesquels des koalas, kangourous, lézards et oiseaux, ont été cependant secourus et confiés à des hôpitaux vétérinaires. Souvent très apeurés, ils avaient l’air de comprendre que les secouristes venaient les aider, et se laissaient faire. Malheureusement, les secouristes avaient beau administrer des médicaments ou des anesthésiants, certains animaux ont dû être euthanasiés pour leur éviter des souffrances inutiles.

Cahors : les animaux « de compagnie » ont leur cimetière

« L’idée m’est venue par amour pour mon chien, car j’ai trouvé ça frustrant de ne pas avoir le choix quand je me suis retrouvée avec elle dans les bras chez le vétérinaire. Je souhaite aider les gens. Qu’ils sachent qu’il existe un endroit où leurs fidèles compagnons peuvent reposer tranquillement » explique Martine Lopez.

Après le décès de l’animal, les propriétaires ont le choix entre une incinération au jardin du souvenir, l’alternative du columbarium, ou encore l’inhumation en pleine terre. Durée des concessions : de 1 à 10 ans. Pour les tarifs, compter 50 euros par an. S’agissant des cercueils, la fourchette de prix est large : de 17 euros pour ceux en carton à 400 euros pour ceux en chêne vermoulu.

Rens. L’Envol, cimetière animalier- columbarium, jardin du souvenir. Tél. 05 65 21 68 36 – 06 31 03 56 38. Route d’Arbussac – 46 170 Saint-Paul- De-Loubressac.

Manifestation de GAIA et d’Animaux en péril à Rixensart (Belgique)

Une trentaine de militants des associations de défense animale, GAIA et Animaux en péril, ont manifesté symboliquement mercredi après-midi devant la maison communale de Rixensart (Brabant wallon).

"Il n’existe pas de législation pour les cirques en France. Mais ce n’est pas pour cela que les cirques français ne doivent pas respecter la loi lorsqu’ils viennent en Belgique", a argumenté Michel Vandenbosch, président de GAIA.

Leur action visait en effet à dénoncer la présence sur le territoire de la commune du Cirque Zavatta, actuellement installé sur un terrain des anciennes papeteries de Genval, et qui, selon elles, enfreint systématiquement la législation belge relative au bien-être des animaux de cirque.

GAIA et Animaux en péril demandent donc le respect de cette législation en vigueur depuis 2006 en Belgique.

Des obligations relatives à l’espace à réserver aux animaux y sont stipulées.

Les deux associations dénoncent, chiffres à l’appui, toute une série d’infractions commises par le cirque français (ex: exiguïté de l’enclos extérieur pour les bisons alors que la législation prévoit 1.000 mètres carrés, l’enclos intérieur pour deux dromadaires et un chameau est d’environ 25 mètres carrés alors que la la loi prévoit 15 mètres carrés par animal,…)

"Nous demandons également que les communes prennent leurs responsabilités en interdisant l’installation sur leur territoire de cirques ne respectant pas les normes", a ajouté le président de GAIA..

Suite à leur interpellation, les associations précisent avoir reçu l’assurance mercredi du bourgmestre de Rixensart, Jean Vanderbecken, qu’à l’avenir il n’autoriserait plus la présence de cirques ne respectant pas la législation. Le Cirque Zavatta est néanmoins autorisé à encore rester en place jusqu’à ce week-end, comme le prévoyait l’autorisation communale.

Opération de sauvetage en Chine pour 13 ours maltraités

 En Chine, 13 ours malades et blessés ont été secourus dans des fermes de la province du Sichouan (photos et compte-rendu en anglais ici). Les animaux étaient maintenus en captivité pour le prélèvement de leur bile, largement utilisée dans les médicaments chinois.

Ce genre d’élevage est légal en Chine. On estime que 7 000 ours sont ainsi exploités dans près de 500 fermes sanctionnées par le gouvernement.

L’organisme Animals Asia de Hong Kong a cependant conclu une entente avec les autorités chinoises il y a quelques années pour superviser les fermes d’élevage et s’assurer que les animaux soient bien traités.

Les 13 ours secourus souffraient de cécité, de tumeurs et de plaies ouvertes. La bile est extirpée du foie des ours selon des méthodes brutales, dans certains cas, un trou permanent est creusé dans l’estomac de l’animal pour que l’extraction puisse s’effectuer régulièrement.

 

 

Angleterre : un homme condamné pour avoir saoulé et battu son chien

On se demande pourquoi l’ancien employé de Andrew Wilson, un anglais de 31 ans, n’est jamais allé dénoncer les actes de maltraitance que subit le chien de son patron auprès des autorités.

Il avait toujours eu connaissance des mauvais traitements faits à l’animal saoulé et roué de coups par son "propriétaire". Par peur de représailles sans doute, mais n’empêche qu’il aurait dû agir rien que par compassion.

Mais tout ceci est fini. M. Wilson ne pourra plus jamais faire du mal à son bouledogue américain. La garde du chien lui a été retirée et il ne pourra plus avoir un animal, outre les 150 heures de travaux d’intérêt général auxquelles il est assigné.
L’homme a été surpris par la police en train de battre l’animal qui ne pouvait plus se tenir sur ses pattes du fait de l’alcool qu’il a ingurgité, sans compter les coups qu’il avait déjà reçus. Et son "propriétaire" voulait encore le forcer à boire de la vodka!

Réacteur nucléaire EPR : des déchets sept fois plus radioactifs

Alors que la polémique ne désemplit pas suite à l’annonce de la construction d’un second réacteur nucléaire EPR, les organisations environnementales s’inquiètent de la haute radioactivité des déchets qui en résulteront.

En effet, selon une étude menée par Nagra, association nationale suisse pour le stockage des déchets nucléaires, et un récent rapport paru en 2008, œuvre d’une société finlandaise de gestion des déchets radioactifs, Posiva, cette nouvelle génération de réacteurs coïnciderait également avec une nouvelle génération de déchets. Un changement loin d’être positif si l’on croit les résultats de ces travaux, les déchets produits par ce nouveau système devant être sept fois plus radioactifs que ceux générés par leurs prédécesseurs.
D’après Greenpeace, cette radioactivité accrue s’expliquerait par le fait que le combustible nucléaire reste beaucoup plus longtemps dans le réacteur, d’où une usure, qualifiée de « burn-out », et une radiotoxicité intensifiées.

Plus inquiétant, toujours selon l’organisation internationale, ni la France, ni la Finlande qui accueille, elle aussi, la construction d’un EPR, ne disposent d’un site susceptible de gérer des combustibles aussi irradiés. Ce constat vaut également pour l’ensemble des pays s’étant portés acquéreurs d’un équipement nucléaire semblable, parmi lesquels comptent déjà le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou encore l’Inde.

Pourtant présentée comme la plus performante au monde, même l’usine de la Hague d’Areva ne saurait faire face à la prise en charge de ces déchets, dont le traitement « générerait des rejets de radioéléments beaucoup plus élevés qu’à l’heure actuelle ».
Alors que la gestion des déchets nucléaires classiques s’impose déjà comme un épineux problème auquel est confrontée l’industrie nucléaire, ces nouvelles constructions résonnent comme de nouvelles impasses.

Pour l’heure, les frais et les délais de construction ne cessent de s’allonger. Ainsi, alors que le chantier français du premier EPR, prévu à Flamanville (Manche) affiche un dépassement budgétaire de 20 %, le gouvernement a annoncé son intention de faire construire un deuxième EPR dans la commune de Penly, située en Seine-Maritime. La Finlande n’est pas mieux lotie, le prix du réacteur, initialement fixé à 3 milliards d’euros, étant passé à 5,5 milliards d’euros. Par ailleurs, aux dires de Greenpeace, TVO, l’opérateur finlandais acquéreur de l’EPR, réclamerait 2,4 milliards d’euros à Areva en compensation des quelque 38 mois de retard accumulés jusqu’à ce jour.

www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi

Accidents de la route et animaux

Les accidents de la route sont nombreux en France, et ils le sont également impliquant des animaux. L’année dernière, 25 000 accidents de la route ont été liés à des collisions avec des animaux sauvages.

Evidemment, au lieu de critiquer la perte de leur habitat par les animaux,  les médias et l’Etat, tout comme les chercheurs, critiquent… les animaux, accusés d’être trop nombreux.

Sauf qu’en vérité, le fonds de garantie automobile (FGA) commençait l’indemnisation à partir de 300€. Or désormais tous les dommages sont remboursés! Donc les déclarations sont plus nombreuses…

Evidemment, certains pointeront du doigt le fait que la population de sangliers a quadruplé en 10 ans, pour atteindre aujourd’hui le million. Nous répondrons: et alors? La planète n’appartient qu’aux humains peut-être?

Et malheureusement oui la planète n’appartient qu’aux humains, et pas de place pour les sangliers, les cerfs, les renards, les blaireaux ou encore les chevreuils, ces derniers étant l’une des premières victimes des accidents.

Parfois on est malheureusement obligé d’utiliser la voiture, source de pollution. En ce cas: roulez tranquilles, utilisez des réflecteurs de lumière et des sifflets ultrason fixés à la voiture, pour éviter les collisions!

Bouygues Telecom devra démonter une antenne-relais

Une première victoire! Pour la première fois en France il y a eu en appel une décision ordonnant le démontage d’une antenne sur demande de riverains.

L’opérateur de téléphonie mobile Bouygues Telecom a été condamné ce mercredi par la cour d’appel de Versailles à retirer une antenne-relais située à proximité d’habitations à Tassin-la-Demie-Lune (Rhône), ainsi qu’au versement de 7.000 euros de dommages et intérêts.

Saisi par trois couples pour «trouble anormal du voisinage», le tribunal de grande instance de Nanterre avait déjà, le 18 septembre dernier, condamné l’opérateur à démonter l’antenne-relais en question au nom du «principe de précaution». Le TGI avait également ordonné le versement de 3.000 euros aux trois couples, riverains de l’antenne incriminée.

Bouygues Télécom avait alors évidemment fait appel de ce jugement, avec l’argument classique selon lequel le risque pour la santé que présenterait les antennes-relais n’est pas scientifiquement prouvé.

La cour d’appel a pourtant estimé mercredi qu’à l’heure actuelle, «aucun élément ne permet d’écarter péremptoirement l’impact sur la santé publique de l’exposition de personnes à des ondes ou à des champs électromagnétiques» produits par les antennes.

L’Association française des opérateurs mobiles (AFOM), le lobby regroupant les monopoles de la téléphonie, a bien entendu exprimé dès mercredi soir «sa surprise et sa perplexité» face à ce verdict, estimant qu’il ne « correspond à la position d’aucune autorité sanitaire nationale, ni à celle de l’Organisation mondiale de la santé ».

Et histoire d’en rajouter une couche dans le «la technique moderne ou la mort», ou plutôt «la technique soit disant moderne et la mort», l’AFOM a rappelé que «le démontage d’une antenne-relais privera nécessairement de l’usage du téléphone mobile les personnes se trouvant dans la zone géographique qui était couverte par l’antenne».

La nacre ne nous appartient pas

La nacre n’est ni un bijou ni une matière synthétique quelconque pour les boutons. La nacre est la couche intérieure de certaines coquilles de mollusque, bien connue pour ses reflets irisés.
La nacre est une matière tellement recherchée et exploitée que certains coquillages, comme les ormeaux, ont par endroit disparu. Certains coquillages sont même élevés pour leur nacre.

10 espèces d’amphibiens découvertes

Dix espèces d’amphibiens inconnus de la science ont été découvertes en Colombie, dont une grenouille à la peau hérissée et aux cuisses orange et trois grenouilles venimeuses, a annoncé lundi Conservation International (CI), une organisation américaine de protection de la nature.

Ces découvertes ont été faites au cours d’une expédition à laquelle a participé Conservation International dans les montagnes de Tacarcuna, dans la région de Darien à la frontière avec le Panama, au nord-ouest du pays, précise un communiqué de CI publié à Washington où se trouve son siège.

Il s’agit de neuf nouvelles espèces de grenouilles et d’une espèce de salamandre. Outre les espèces de grenouilles déjà mentionnées, figurent trois types de grenouilles dite "verre" à la peau quasiment transparente, un type de grenouille arlequin et deux types de grenouilles tropicales.

La Colombie possède l’une des communauté d’amphibiens les plus diverses dans le monde avec 754 espèces différentes.