Le pigeon en ville

Une campagne institutionnelle et plus précisément universitaire est lancée au sujet des pigeons, appelée « opération ’Couleurs de Pigeons’« , qui se déroule de Mars à Juin 2009.

Il s’agit d’étudier la situation des pigeons bisets urbains, et un appel est fait pour que soit envoyé des photos de ces pigeons. L’initiative vise à « reconnecter les citadins avec une nature dont ils sont de plus en plus éloignés », en quelque sorte à sortir le pigeon de sa situation de paria.

Mais ne soyons pas dupes: ce genre d’initiatives, autant salutaires qu’elles soient, ne changera rien à la situation: tant que les animaux seront des marchandises, ceux qui ne seront pas directement « utiles » au capitalisme, comme les pigeons, ne se verront accorder aucune valeur.

Ce n’est que lorsque l’humanité dira: la Terre d’abord!, que les pigeons auront une place reconnue, eux qui ont été attirés dans les villes en raison de leurs maisons hautes.

Linux et le diable de Tasmanie

A l’occasion de la sortie de la version stable 2.6.29 du noyau Linux (plate-forme gratuite alternative à windows), annoncée par Linus Torvalds, une nouvelle mascotte a été adoptée : Tuz, un diable de Tasmanie, déguisé en manchot (le symbole de Linux), qui remplacera le célèbre Tux (le manchot en question) pour quelques mois.

Dans le cadre de la campagne de sauvetage du diable de Tasmanie, les développeurs du noyau qui assistaient à la conférence LCA à Hobart ont participé à une vente de charité pour sa sauvegarde.

Linus Torvalds avait promis de remplacer, pour une version, le brave manchot Tux par son diabolique cousin Tuz si la vente atteignait 3 500 dollars… Comme le résultat final a été de près de 35 000 dollars, nous pouvons profiter de la présence de cet irascible marsupial dans le source du noyau.

Good Clean Fun

Good Clean Fun est un groupe de musique vegan straight edge jouant un hardcore old school, très influencé par Gorilla Biscuits, à découvrir ici. Ce groupe des USA est connu pour ne pas se prendre au sérieux et manier l’ironie au service d’un « positive hardcore » (« What you wanna be? Good! What you wanna stay? Clean! What you wanna have? Fun! »). Le groupe en est même à faire un film.

40% de la pêche serait gaspillée

Un rapport du Fonds mondial pour la nature (WWF), « Defining and estimating global fisheries bycatch« , estime que 40% des animaux pêchés dans le monde le sont… par erreur.

Le « bycatch« , prise accessoire en français, représente 38 millions de tonnes de poissons par an et touche également les autres espèces : reptiles (tortues), oiseaux (albatros) et mammifères (dauphins).

Toujours selon le WWF, les méthodes de pêche actuelles causeraient chaque année la mort de 300 000 baleines, dauphins et marsouins. La plupart des 100 millions de requins tués par an seraient aussi des victimes collatérales de campagnes visant d’autres animaux.

Gilles Aillaud

C’est sous le titre « Gilles Aillaud, le roi des animaux » (sic) que le quotidien Libération présente les tableaux de ce peintre qui a fait son business sur… les animaux en captivité.

Une peinture qui n’a rien d’artistique, et qui exprime bien l’inhumanité et la décadence de l’idéologie dominante, pour qui les animaux ne sont que des marchandises, des prétextes à quelque chose d’autre qu’eux-mêmes.

Une peinture qu’on ne sera donc pas étonné de retrouvé au… « Musée de la Chasse et de la Nature » (sic), se situant à Paris.

Un symbole même de l’aliénation, par une peinture prétendant justement lutter contre elle…

Recyclage des téléphones portables

Il se vend plus d’un milliard de téléphones mobiles par an, et ceux-ci forment des déchets particuliers. Ils ne sont évidemment pas biodégradables, et contiennent même des éléments très polluants…. et seulement 3% des utilisateurs de téléphones mobiles font recycler leur appareil!

Que faire alors de son vieux portable, si on ne peut ou veut (absolument) pas le garder?

Il y a déjà la possibilité de le donner, ou de le revendre. Sinon, on peut le remettre aux boutiques des opérateurs téléphoniques, qui reliées en réseaux organisent le reconditionnement de ceux qui sont en état (pour être revendu à bas prix dans le 1/3 monde, business is business), les autres partant dans un réseau spécifique de traitement des déchets toxiques.

L’entreprise nord-américaine Motorola reprend également en Angleterre tout mobile (sans chargeur), assumant son recyclage; en France, les mobiles récupérés sont revendus au profit du téléthon (http://www.telethon-motorola.com/).

L’entreprise Fonebak gére également le recyclage par l’intermédiaire de magasins (Carrefour, Auchan, etc.), là aussi dans la perspective de la revente et du profit.

Expérimentation animale : révision de la législation européenne

Le vote du 31 mars de la Commission Agriculture du Parlement européen, chargé de réviser la directive relative à l’expérimentation animale, marque un jour sombre pour les animaux.

Les propositions adoptées n’amélioreront pas leur sort. Elles permettent de continuer à leur infliger les pires souffrances et ne tiennent compte ni de l’opinion publique, ni des progrès scientifiques qui montrent la meilleure fiabilité des méthodes substitutives.

L’influence du lobby de l’industrie de la recherche

One Voice et les 17 autres associations membres de la Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale réagissent au vote de la Commission Agriculture du Parlement européen du 31 mars. Il s’agissait de réviser la directive européenne de 1986 relative aux animaux utilisés dans les laboratoires. Les mesures adoptées ne vont pas améliorer la protection de ces animaux.

Les membres du Parlement européen, influencés par le lobby de la puissante industrie de la recherche, sont allés à l’encontre de l’opinion publique, en majorité hostile à l’expérimentation animale. Ils ont refusé d’adopter les propositions de la Commission européenne pour améliorer le bien-être des animaux utilisés en laboratoire.

Les souffrances sévères et prolongées sont autorisées

La nouvelle directive va ainsi permettre :

• l’utilisation accrue des primates capturés dans la nature, un recul par rapport à la protection des grands singes qui pourront à nouveau être expérimentés ;

• les expériences provoquant des souffrances sévères et prolongées ;

• l’utilisation répétée du même animal ;

• que des primates, des chats et des chiens soient utilisés dans des expériences ;

• de se passer d’un agrément officiel, dans la majorité des cas, pour autoriser les expériences et les souffrances induites;

• de conserver le secret sur les expériences en n’informant pas le public.

Des arguments choquants

Le rapporteur du texte, l’eurodéputé Neil Parish, assure que la directive apportera des améliorations pour les animaux et mettra en place le cadre permettant à l’UE d’obtenir à terme la fin des expériences sur les animaux. One Voice et la Coalition européenne s’insurgent contre ces propos qui tendent à faire croire au public que ce vote est un progrès. Pour les associations travaillant sur ce dossier depuis des mois, il s’agit au contraire un recul important.

Ni compassion, ni connaissances scientifiques modernes

One Voice regrette que le Parlement européen ait raté une occasion historique d’offrir une meilleure protection aux animaux utilisés en laboratoires. Ses membres n’ont montré aucune compassion pour les 12 millions d’animaux capturés, élevés, utilisés et tués après de grandes souffrances, chaque année, en Europe. Ils n’ont pas non plus tenu compte de la nécessité de développer en urgence des méthodes substitutives à l’expérimentation animale, plus sûres, plus rapides et beaucoup moins coûteuses.

L’opinion publique est hostile aux expériences sur les animaux

Un récent sondage effectué dans six pays européens* montre que l’opinion publique est d’accord à 81 % avec une nouvelle loi qui interdirait toute expérimentation causant de la douleur et de la souffrance aux primates.

• 84 % des personnes interrogées sont d’accord pour qu’une loi interdise toute expérience faisant souffrir n’importe quel animal.
• 79 % des répondants pensent qu’une loi doit interdire toute expérimentation sur des animaux qui ne serait pas motivée par une affection mettant la vie humaine en danger.
• Respectivement 73 % et 77 % des personnes sont hostiles aux expériences entraînant de la souffrance à des chats et à des chiens.
• 80% estiment que toutes les informations relatives aux expériences sur les animaux doivent être rendues publiques, à l’exception des informations confidentielles qui permettraient d’identifier les chercheurs et leur lieu de travail.

*Sondage effectué par YouGov, sur un échantillon de 7134 adultes dans six pays : France, Royaume-Uni, Suède, Allemagne, Italie, République tchèque.

Source : OneVoice

Trafic de poils d’éléphant

Une quinzaine de bijoutiers des quartiers chics de l’ouest parisien comparaissent – depuis le 7 avril 2009 devant le tribunal correctionnel de Paris – pour avoir entre 1998 et 2008 commercialisé sans autorisation des bracelets en poils d’éléphants, une des 16 000 espèces protégées par la Convention de Washington.

« Transformés en bracelet, ça donne un truc très bling-bling. Sarkozy en portait un avec sa Rolex, jusqu’à ce qu’en 2007, un magistrat l’informe que c’était interdit », raconte un gendarme, en marge du procès, au quotidien 20 Minutes (7/4/09).

C’est tendance : Alain Delon, Michael Schumacher ou encore Thierry Ardisson en ont porté ou en porte encore. Ces bijoux confèreraient puissance, argent et réussite à celui qui les porte. Reste que ce commerce est interdit par la loi. Les gendarmes ont été alertés par des ventes de bracelets en poils d’éléphants sur le site d’enchères en ligne eBay.

Ils sont remontés vers une quinzaine de bijoutiers et un grossiste français d’origine turque qui se fournissait auprès de marchands africains. Au cours de leur recherche, les enquêteurs ont saisi plus de 700 bracelets et une centaine de bagues en poils d’éléphants, certains pouvant être vendus jusqu’à 1.500 euros.

Or la vente de produits issus de l’éléphant est interdite dans la plupart des pays signataires de la CITES (Convention sur le Commerce International des Espèces de faune et de flore Sauvages menacées d’extinction), dont la France. Cette vente n’est d’ailleurs plus autorisée qu’en Namibie ou en Tanzanie.

Ce que la justice reproche aux prévenus, c’est donc de ne pas s’être inquiétés de la traçabilité des poils d’éléphants. Aucun d’entre eux n’a pu fournir de certificats attestant de l’origine de la marchandise.

Pour Maître Xavier Bacquet, avocat de la Fondation 30 Millions d’Amis, « C’est un marché très lucratif. Mais au Sénégal, il ne reste plus que 10 éléphants en vie ! ». Lors de leurs réquisitions, les avocats de la partie civile ont demandé entre 18 mois et 2 ans de prison avec sursis, 20 000 euros d’amende, mise à l’épreuve et interdiction d’exercer le métier de bijoutier contre le grossiste.

Les bijoutiers encourent chacun 20 000 euros d’amende à titre moral et 10 000 euros d’amende à titre physique. Maître Xavier Bacquet a requis 50 000 euros de dommages conjoints et solidaires pour la Fondation 30 Millions d’Amis constituée partie civile.

D’autres procès de ce type ont déjà eu lieu ces derniers mois. Ainsi, le tribunal correctionnel de Paris a déjà condamné il y a quelques semaines un autre bijoutier parisien à trois mois de prison avec sursis et 3.000 euros d’amende pour avoir vendu ces mêmes bijoux. En février 2009, c’est le tribunal correctionnel de Créteil (94) qui a condamné un particulier à une amende de 1.500 euros avec sursis pour des chefs d’accusation similaires.

Le jugement a été mis en délibéré au 10 juin 2009

Source : 30 Millions d’Amis

Les gendarmes saisissent un éléphant de cirque près de Dijon

Les gendarmes ont saisi vendredi près de Dijon (Côte d’Or) un éléphant dans un cirque dont le propriétaire avait été reconnu coupable de maltraitance envers le pachyderme, a-t-on appris auprès de la gendarmerie. L’animal devrait être transféré dans une réserve dans le centre de la France.

L’intervention des gendarmes en présence du procureur a eu lieu vers 6h sur le parking d’un hypermarché à Quetigny, près de Dijon, où le cirque était stationné. Accompagnés d’une dépanneuse, les militaires ont saisi le camion dans lequel dormait l’éléphant femelle baptisé Kenya et l’ont emmené.

Les gendarmes et le magistrat sont intervenus dans le cadre d’une condamnation prononcée le 11 mars 2008 par la cour d’appel de Reims (Marne) qui ordonnait la confiscation de l’animal au profit de l’Etat.

Suite à une plainte déposée par des associations de défense des animaux, le propriétaire du cirque avait été reconnu coupable de maltraitance sur l’éléphant, cantonné dans un van trop petit pour lui.

Il avait également été condamné à six mois de prison ferme et 500 euros d’amende pour « récidive d’ouverture non-autorisée d’établissement présentant au public des animaux non domestiqués sans certificat »

Le « catch spider »

Si vous avez peur des araignées et que vous ne savez pas comment les mettre dehors sans les blesser, voilà un nouvel objet fort utile qui va sauver de nombreuses vies d’arachnides (et possiblement d’autres insectes) grâce à ses fils souples.

Cet instrument respectueux des insectes est trouvable sur ce site qui vend un produit très innovateur… où on peut malheureusement lire des propos destructeurs envers les insectes qui sont encore et toujours assimilés à des « nuisibles » qu’il faut mettre à la poubelle…

Même si toutefois dans la vidéo, on voit les araignées être heureusement remises dans la nature, preuve d’ailleurs du caractère inoffensif de cet engin sur les araignées.

Comment désactiver le Wifi chez soi

Le site Robin des Toits publie une bonne explication sur les moyens de désactiver le wifi. En effet, la plupart des « box » ADSL ont l’option wifi activée par défaut!

Préserver sa santé c’est donc prendre les aspects techniques en main, et ne pas les laisser aux grosses compagnies… L »utilisation du câble Ethernet (ou USB) et la désactivation du Wifi est présentée par l’industrie comme « ringarde », alors qu’au contraire il s’agit d’un acte témoignant d’un bon niveau de conscience!

ALF Brésil

Un grand incendie a ravagé fin mars un abattoir de l’entreprise Perdigão à Rio Verde, dans l’Etat brésilien du Goiás. Cet abattoir était l’un des plus grands de l’Amérique latine, avec une capacité de meurtre journalière impressionnante : 500 000 « volailles » d’assassinées!

L’action, fruit d’une année de préparation et d’une infiltration au sein de la société, a été revendiqué par l’ALF: « Nos actions visent à la destruction des entreprises et des individus qui profitent des animaux de ferme ainsi que d’exposer la réalité qui est cachée à la population. »

Les sacrifices d’animaux censés porter chance

Les pratiques barbares où les animaux étaient sacrifiés afin de « porter bonheur » sont un fait méconnu, et justement les vegans doivent développer la connaissance de l’histoire de l’exploitation animale, et sa critique.

Ainsi, jusqu’à Louis XV, chaque année à Paris, sur la place de la Grève, on précipitait dans les flamme, pour la Saint-Jean, un sac rempli de chats vivants.

Il y avait également la terrible tradition, censée porter chance d’emmurer vivant un chat dans une nouvelle construction… On peut en voir un témoignage à Rouen, avec le chat momifié dans l’un des murs à pans de bois de l’aître Saint-Maclou, un ancien charnier.

En Hongrie, dans la ville de Kana, on vient justement de découvrir environ 1 300 os de vingt-cinq chiens. Cette ville accidentellement découverte en 2003 lors de la construction d’un quartier résidentiel en périphérie de Budapest, s’est développée du 10e au 13e siècle.

Les chercheurs ont trouvé dix chiens enterrés dans des fosses et quatre squelettes de chiots dans des pots enterrés à l’envers.

D’après Márta Daróczi-Szabó, archéologue à l’Université Eötvös Loránd à Budapest et chef de l’étude, ces sacrifices ont probablement un rôle de protection contre le mal, contre les sorciers ou le mauvais oeil.

Une douzaine d’autres canidés ont été trouvés enterrés sous les fondations de maisons. Au Moyen Âge, il était d’usage en Hongrie, de sacrifier des animaux dans de nouvelles maisons.

Parfois des chiens étaient battus à mort sur le pas de la porte ou des poulets étaient égorgés. Les chiens étaient populaires pour les sacrifices à cette époque. Ils étaient vus de deux façons différentes : ils symbolisaient la loyauté, mais représentaient aussi le péché mortel de l’envie.

« Il y avait une grande différence entre les chiens de chasse de la noblesse et les chiens errants de la vie de tous les jours » précise Márta Daróczi-Szabó.

Comme quoi les différences sociales jouent sur le sort des animaux…

Les découvertes, décrites dans le Journal of Veterinary Behaviour, montrent que les sacrifices n’étaient pas un phénomène rare. Ils étaient même pratiqués régulièrement dans les villages chrétiens.

C’est le moment de compter les escargots

Dans la lignée de l’opération de comptage des papillons organisée par Noé Conservation, est maintenant lancée l’opération Escargots :

Le principe est simple : tous les utilisateurs de jardin sont invités, trois fois dans l’année, à chercher les escargots et les limaces dans leur jardin, à les identifier et à transmettre leurs observations aux scientifiques du Muséum. On peut participer une fois ou régulièrement, il n’y a pas d’engagement. Il n’est pas nécessaire de connaître déjà les escargots : c’est facile et toutes les observations comptent !

À l’heure où la biodiversité est menacée, suivre son évolution semble indispensable pour faire part des tendances aux décideurs et aux gestionnaires mais aussi pour mieux comprendre les causes de son déclin et préconiser des solutions. Les biologistes professionnels spécialistes des escargots et des limaces sont trop peu nombreux en France pour faire ce travail à travers tout le pays. C’est pourquoi les réseaux d’amateurs sont plus que jamais indispensables pour alimenter en données les observatoires de la biodiversité, en étroite collaboration avec des scientifiques.

Plus de renseignements par ici

Halte au massacre des vers à soie !

Saviez-vous qu’il faut tuer 15 vers à soie pour produire 1 gramme de cette précieuse étoffe ?

Un élégant et chatoyant sari en soie coûte la vie à 50 000 de ces malheureuses créatures.
Si l’on voit les groupes de défense des droits des animaux protester contre l’utilisation de produits en cuir, on les entend plus rarement s’indigner contre les méthodes de la sériciculture.
Dans ce grand silence toutefois, une petite voix s’élève. A Hyderabad, en Inde, après des années de recherche, Kusuma Rajaiah produit de la soie sans sacrifier un ver. Responsable technique chez APCO, une coopérative de tisserands, c’est dans les années 1990 qu’il commence à travailler sur des soieries respectueuses des animaux.

La soie provient du cocon du ver à soie, le Bombyx mori. Dans l’industrie de la soie, on ébouillante les cocons de dix jours à la vapeur ou dans l’eau bouillante, avant l’éclosion du papillon. La soie est censée être plus fine à ce stade. Si on laisse les cocons s’ouvrir naturellement à une extrémité pour libérer le papillon, on perd la continuité de la fibre.

M. Rajaiah achète des cocons qu’il cultive dans de grands paniers en osier, dans sa résidence d’Hyderabad, dans le sud de l’Inde. Au bout de huit à dix jours, les papillons apparaissent et percent leur enveloppe jaune. “Les papillons adultes ont une espérance de vie de quatre jours, pendant lesquels ils s’accouplent et meurent naturellement”, explique-t-il.
Les cocons percés sont dévidés, et l’on tisse le fil ainsi obtenu. “Tous mes tissus sont fabriqués à la main sur des métiers à tisser et font vivre plusieurs familles de tisserands.”
Cette soie respectueuse de l’environnement a été brevetée l’an dernier. Si elle n’a pas tout à fait l’éclat de la soie traditionnelle, elle est très confortable, tombe mieux et ne se froisse pas.
En l’honneur de Gandhi, Kusuma Rajaiah l’a baptisée ahimsa (concept religieux prônant la non-violence et le respect de la vie).

Action de l’ALF en Corrèze

Très tôt le matin du samedi 28 mars, un incendie s’est déclaré au Marché au Cadran d’Ussel, un marché à Ussel en Corrèze.

« Le marché au cadran est une vente aux enchères croissante par lot ou à l’unité, les éléments de la vente étant affichés sur un écran à l’aide d’un rétroprojecteur relié à un logiciel de vente informatique : le cadran. »

Chaque semaine ont lieu deux ventes: une de bovins, une d’ovins; plusieurs fois par an ce sont des chevaux qui sont vendus.

Les prochaines ventes ont été annulées; les initiales ALF ont été retrouvées peintes sur le bâtiment.

La souffrance des crustacés

La souffrance des crustacés, voire des animaux en général est un phénomène particulièrement nié par les scientifiques. Là, on a pourtant un point de vue contraire, mais issu de… tests horribles.

L’équipe des chercheurs Bob Elwood et Mirjam Appel de l’Université Queen’s a en effet « étudié » les réactions de bernard-l’ermite à de petites décharges électriques. Les résultats complets de cette enquête sont publiés dans le journal anglais Animal Behaviour.

Les chercheurs ont ainsi été « surpris » de constater que ces crustacés décapodes réagissent aux chocs, mais tentent aussi d’éviter d’autres décharges électriques après une mauvaise expérience!
Le Pr Elwood affirme que cette découverte doit mener à d’autres expériences afin de s’assurer que les crustacés, largement utilisés dans l’industrie alimentaire, ne souffrent pas lorsqu’ils sont tués…

Là on a encore un double décalage : déjà parce que le scientifique en question « oublie » que jusqu’à présent la science ne s’en est pas souciée, ou plutôt, a nié cette souffrance.
Ensuite, parce que ce sont les grandes entreprises qui décident, et pas le professeur qui verra très certainement son budget fondre ou disparaître…

Oui, les crabes, les crevettes, les langoustines ressentent la douleur et ils s’en souviennent. Devenez vegans! Et si vous l’êtes, développez tout autour de vous la pratique du veganisme !

La nuit, c’est la nuit

Ce 28 mars le WWF demandait d’éteindre la lumière de 20h30 à 21h30, pour marquer son soutien à la planète. En pratique, ce genre de démarche sert surtout à se donner bonne conscience et à dédouaner les gouvernements, qui ont de par le monde suivi cet appel, malgré leurs gigantesques pollutions!

On peut toutefois consulter ces intéressantes photos de bâtiments passant de la lumière à l’obscurité à cette occasion (à part la première cliquez sur l’image pour voir la transition), et montrant quel énorme gâchis d’énergie l’humanité fait pour que des buildings et autres bâtiments soient illuminés, par simple « prestige ».

Nous sommes tous et toutes Dusty

Aux USA, une mobilisation s’est faite en faveur de Dusty, un chat maltraité par son « propriétaire ». Celui-ci, un gamin de 14 ans, n’avait rien trouvé de mieux que de mettre les vidéos en ligne de ses brutalités contre le pauvre Dusty (ici et ici)!

Grâce à des recherches, le gamin a été retrouvé, une campagne menée (infos et photos des protestations ici) et Dusty sauvé… La preuve qu’internet cela peut être utile, si l’on met l’énergie au service de la cause de la justice…!

A noter d’ailleurs le site http://neverforgetdusty.com/, petite initiative visant à faire une playlist des vidéos sur youtube où l’on voit des animaux se faire maltraiter.

Car malheureusement, nombreux sont les Dusty!