Des couches saines pour les bébés

Au mois de janvier, nous vous parlions de la Mooncup sur LTD. Dans la même logique économique et écologique que cette coupe menstruelle, il existe dorénavant des couches lavables pour bébé.
Sans aucun produit toxique, ces couches réutilisables sont en coton bio, protégeant ainsi la peau délicate des bébés et l’environnement.

Adepte d’un mode de vie écolo-alternatif, le blog de cerise cannelle comporte une page sur l’alimentation végetarienne et végétalienne des touts petits (catégorie cuisine bio pour bébé/enfant)

Dans des conditions de survie très difficiles, les oiseaux perfectionnent leur chant

En effet, les chercheurs d’une équipe internationale ont mené des travaux sur les chants des oiseaux et ont conclu que les oiseaux mâles, en situation de survie, perfectionnaient leur chant pour séduire les femelles.

Pour parvenir à cette conclusion, l’un des coauteurs de cette étude, Carlos Botero du National Evolutionary Synthesis Center (NESCent) en Caroline du Nord épaulé par des chercheurs de Cornell Lab of Ornithology et de l’université McGill de Montréal (Canada), a étudié la mélodie produite par les oiseaux dans différentes conditions. Pour ce faire, il a parcouru les quatre coins du monde pour réunir les chants des oiseaux avec un enregistreur ultrasensible pouvant capter une centaine d’enregistrements de quelques 29 espèces différentes. Concrètement, les chercheurs ont exploité les graphiques obtenus de la conversion des données recueillies en association avec les relevés de la température et de pluviométrie.

Il s’est alors avéré que les oiseaux vivant dans des conditions précaires élaborent des chants plutôt complexes pour séduire les femelles aux fins de reproduction. De manière générale, selon encore l’explication de M. Botero, ces oiseaux ont moins de parasites et donnent naissance à des oisillons plutôt en bonne santé.

Journée mondiale des océans : un bien sombre tableau

A l’occasion de la première Journée mondiale des océans, les organisateurs se sont surtout attachés à dénoncer la présence sans cesse accrue de déchets plastique dans la mer, ainsi que l’épuisement des réserves halieutiques en raison de la surpêche.

Selon la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture), pas moins de 80 % des réserves halieutiques mondiales sont actuellement en situation de stress, étant soit surexploitées, soit exploitées au maximum de leurs possibilités, soit considérablement épuisées, soit effondrées, en cours de reconstitution après avoir été surexploitées.

Pascal Lamy, directeur général de l’Organisation mondiale du Commerce (OMC), dénonce tout particulièrement la surpêche, qui menace d’extinction plusieurs espèces de poissons. Il pointe du doigt le système actuel de subventions, qui contribue largement à cet état de fait. « Les gouvernements ont contribué à ce problème en fournissant annuellement près de 16 milliards de dollars en subventions au secteur de la pêche. Ce soutien maintient davantage de bateaux en activité, tandis que les poissons diminuent en mer », dénonce Pascal Lamy.

Au niveau mondial en effet, la somme des diverses subventions accordées à la pêche est estimée à 20 milliards de dollars, soit environ 25% de la valeur générée par le commerce halieutique. Or on estime les pertes économiques directement provoquées par la surpêche à 50 milliards de dollars…

Le système de subventions est donc à réévaluer, estime l’OMC, sous peine de ne bientôt plus rien avoir à subventionner du tout… Selon beaucoup d’observateurs, l’organisation de la pêche au niveau mondial est actuellement comparable à un serpent qui se mord la queue et est à réformer en profondeur. Pascal Lamy signale d’ailleurs que les pays membres de l’OMC sont en train de négocier en ce sens, avec pour objectif de refaire de la pêche un secteur d’activité durable.

D’autre part, la Programme des Nations unies pour l’Environnement et la Conservation de l’Océan a publié un nouveau rapport fustigeant la pollution marine, tout particulièrement par une quantité impressionnante de sacs en plastique dérivant sur toutes les mers du monde, ainsi que par du matériel de pêche usagé et abandonné, tels des filets. « La pollution marine est symptomatique d’un malaise plus large, à savoir le gaspillage et la mauvaise gestion persistante des ressources naturelles », déplore Achim Steiner, sous-secrétaire général de l’Onu et directeur général du Programme des Nations unies pour l’Environnement.

Aussi pointées du doigt, les émissions de gaz carbonique qui sont la conséquence du réchauffement climatique, et qui forment de l’acide carbonique au contact de l’eau de mer. Un avis émanant des chercheurs de 70 des plus importantes académies des sciences du monde entier annonce que cette acidification des océans a pris une telle importance qu’elle pourrait devenir irréversible pour plusieurs millénaires.

Jean-Louis Borloo, ministre français de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, a déclaré à l’occasion des Journées de la Mer, organisées du 8 au 14 juin en France, que « la mer et les océans ont été les grands oubliés du 20è siècle ». Toujours en France, un sondage Ifop commandé par l’Agence des aires marines protégées et le journal Le Marin révèle que 90% des Français sont conscients du rôle exercé par l’océan dans la régulation du climat et de la richesse biologique, et que 70% affirment que les mesures de protection de la mer sont insuffisantes.

source : http://www.futura-sciences.com

New York : 2000 oies sauvages tuées pour éviter les crashs

Soixante dix-sept collisions entre avions et oies se sont produites ces dix dernières années à New York. Environ 2000 oies sauvages vont être abattues à proximité des aéroports de New York. Cette mesure est destinée à réduire les risques d’accident aérien, ont annoncé les autorités.

En janvier dernier, un vol d’oies avait été à l’origine de l’amerrissage en urgence d’un Airbus sur l’Hudson. La collision avec les oiseaux avait détruit ses moteurs. «Le danger que les oies du Canada pose à l’aviation est devenu évident après cet accident», a déclaré le maire de New York Michael Bloomberg.

Le programme exposé prévoit la capture et la sélection de 2000 palmipèdes sur des terrains municipaux dans un rayon de huit kilomètres autour des aéroports de JFK et de LaGuardia, ont précisé des responsables de la mairie, du ministère de l’Agriculture et des aéroports.
Les responsables environnementaux estiment entre 20 000 et 25 000 le nombre d’oies du Canada stationnées dans la région de New York.

D’autres mesures vont consister à installer dans les parcs des panneaux interdisant de nourrir les oiseaux, et de tenter d’empêcher les rassemblements fréquents de volatiles sur Rikers Island, une île hébergeant un pénitencier à 1,6 kilomètre de LaGuardia. Un porte-parole de la mairie, Jason Post, a assuré que les oies seraient euthanasiées «humainement», par une méthode approuvée par l’Association américaine des vétérinaires.

Fumer tue et pollue

Comme nous l’avons déjà mentionné sur LTD, le tabac est issu de la vivisection.
Les chiens par exemple, sont contraints à inhaler de la fumée de cigarette par le biais de ventilateurs mécaniques. Dans une expérience, on ouvre un orifice dans la gorge de beagles et on leur fait respirer d’importantes concentrations de fumée de cigarette, et ce pendant des années.

Au cours d’autres expériences, on insère également des électrodes dans le pénis des chiens pour voir comment influe la fumée de cigarette sur leur fonctionnement sexuel. On attache des masques sur le museau de souris et de rats avec une pompe qui leur souffle de la fumée directement dans les narines.

Les singes rhésus sont maintenus sur des chaises, avec des appareils introduits dans la tête, et exposés à la nicotine pour déterminer la façon dont cette substance affecte leur respiration.

Par ailleurs, la culture du tabac est responsable d’une déforestation massive : environ 5 millions d’hectares de forêts sont rasés ou brulés chaque année pour pouvoir planter et faire sécher le tabac, qui demande une grande consommation d’engrais et d’eau.
Ainsi, un arbre serait coupé pour 300 cigarettes fabriquées.

Des chercheurs italiens ont constaté il y a quelques années que la fumée de cigarette polluait l’air autant que dix voitures diesel.

Depuis le 1er janvier 2008, date de l’interdiction de fumer dans les lieux publics, des amoncellements de mégots se retrouvent sur les trottoirs.
La Ville de Paris face à ce problème déclare : les mégots, qui mettent jusqu’à 12 ans pour se dégrader, finissent dans les égouts, et disséminent « des métaux lourds dans les eaux pluviales et le sol, polluant jusqu’à 8 litres d’eau ».

Autre constat : « Jeté au pied des arbres », le mégot fragilise leur développement.

Fumer dans la Nature pose aussi bon nombre de dégâts considérables comme les feux de forêt dûs aux mégots mal éteints qui causeraient 5000 feux de forêt en France chaque année, ravageant en moyenne 30 000 hectares !

Une récente publication de l’International Journal of Environmental Research and Public Health déclare que les mégots doivent être classés « déchets dangereux » car d’après cette étude, les mégots de cigarettes ne représentent pas moins de 845 000 tonnes de déchets chaque année. Composés d’acétate de cellulose, non biodégradable, ils partent avec les eaux de ruissellement jusqu’aux rivières pour finir dans l’océan.

Des recherches menées par Richard Gersberg, de l’Université de San Diego, ont montré qu’un seul mégot de cigarette pouvait tuer un poisson dans un litre d’eau en moins d’une centaine d’heures !

Vaccination obligatoire et profits pour les labos

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a affirmé les choses officiellement: il y a bien une pandémie de la grippe A(H1N1).  Il faut dire que 74 pays sont touchés, avec 29.000 personnes malades et 144 qui sont mortes. C’est donc la phase d’alerte maximale, et on pense que le virus va circuler 1 à 2 ans dans le monde.

Donc après les problèmes posés par les grands élevages, on va avoir droit aux solutions proposés par les mêmes organisateurs de ces élevages. Et quand on dit « proposé », on devrait dire « imposé. »

L’OMS s’occupe de la santé, mais d’une manière particulière, puisqu’elle explique que les groupes pharmaceutiques vont s’employer à « garantir le plus grand approvisionnement possible de vaccins contre la pandémie dans les mois à venir », invitant les laboratoires à commencer la fabrication.

Ou pour dire comme la professeure Van der Werf, directeur d’une unité de recherche à l’Institut Pasteur: « Nous allons être conduit à vacciner tout le monde, au Nord, comme au Sud, dans les pays riches comme dans ceux en voie de développement. »

Le médecin coordinateur national du réseau Grog (Groupes régionaux d’observation de la grippe), Jean-Marie Cohen, s’est déclaré sur LCI « tout à fait d’accord avec l’analyse du professeur van der Werf ».

Ben voyons! Pas moins que ça! Il fallait s’y attendre, à cette vaccination obligatoire qui nous guette. Rappelons que la France est le pays par excellence des vaccins obligatoires. Aucune critique n’est tolérée, tellement l’industrie pharmaceutique a un poids massif dans le capitalisme français.

Bien entendu, officiellement, : « Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Mais la loi du profit l’emporte… Pour satisfaire cette loi économique, l’Etat n’a qu’à modifier le Code de santé publique.

Dans le Figaro, la professeure Van der Werf va même très loin: « Il va falloir faire des essais cliniques pour vérifier l’efficacité et l’absence d’effets secondaires. Il faudra sans doute deux doses contre ce nouveau virus. »

C’est très révélateur: d’un côté on prétend tout savoir, et de l’autre…

Rappelons par exemple qu’aujourd’hui, le ministère de la Santé a confirmé avoir préempté 50 millions de doses auprès du laboratoire GlaxoSmithKline, et a précisé que des discussions étaient en cours auprès de Sanofi et Novartis, après que le Journal du Dimanche ait affirmé que le gouvernement avait commandé 100 millions de doses du futur vaccin contre la grippe A/H1N1 et envisagerait une vaste campagne de vaccination après l’été (le coût serait d’un milliard d’euros).

Or, si l’on se souvient bien, les laboratoires « SmithKline Beecham » (aujourd’hui GlaxoSmithKline, GSK) et ceux de la société Pasteur Mérieux MSD – Aventis Pasteur (aujourd’hui Sanofi Pasteur MSD) étaient à l’origine du vaccin lors de la campagne nationale de vaccination contre l’hépatite B.

Lors de cette campagne, plus de vingt millions de personnes en France ont été vaccinés entre 1994 et 1998 contre le virus de l’hépatite B, maladie à l’origine de cirrhoses ou de cancer du foie, seulement voilà: 1.300 d’entre eux ont subi des effets secondaires neurologiques, dont un millier de scléroses en plaques, selon certaines estimations.

Voilà la réalité: les vaccins, leur faire confiance c’est faire confiance aux labos. On peut consulter ce site très intéressant à ce sujet.

Le veganisme et la situation matérielle

La véganisme, pour être une réalité, a besoin d’une certaine base matérielle. Si le végétarisme n’a plus aucun sens aujourd’hui, c’est parce qu’il est aisément possible d’être vegan. Mais attention cela est vrai dans beaucoup de pays, mais pas tous. La base matérielle manque dans certains pays pour que le mode de vie vegan puisse être une réponse à des questions ne se posant en fait pas encore, en raison de la situation matérielle.

Cette différence de situation est parfois incomprise, et bien souvent on peut retrouver par exemple un racisme anti-chinois dans les milieux de la protection animale. Un préjugé raciste absude qui fait fi de la situation, et nie d’ailleurs la responsabilité des pays occidentaux dans la situation mondiale. C’est le mode de vie fondé sur le profit qui amène la situation dans le monde.

Comme illustration de comment la situation matérielle joue sur la possibilité du veganisme, voici un article concernant le Mali, pays pauvre que beaucoup d’habitants ont été obligés de quitter, pour devenir des travailleurs surexploités en France.

L’article, de par la description de la situation, montre beaucoup de choses:

Le lac Télé a un potentiel agricole de plus de six mille ha de superficie exploitée, sur un total de 10 000 ha. Il est aussi une zone d’élevage par excellence. Chaque année plus de 4000 bovins envahissent la zone de pâturage durant quatre à cinq mois, du mois d’avril à juillet.

Les jeunes talibés du grand marabout de Doukouria (paix à son âme) ont conduit 14 chevaux paître dans les surfaces en jachère du lac face au village. Ils jouissent de ce privilège compte tenu des liens solides de parenté qui les lient aux habitants du village de Dougoumeïra. Ce village de la commune de Télé est situé aux abords du lac. Une semaine plus tard, les équidés ont disparu.

Alertés les propriétaires se sont lancés à travers le lac à la recherche des bêtes. Ils ont ratissé partout. Mais en vain. Après plusieurs jours de recherche, ils étaient au bord du désespoir. Mais ils apprirent que les quatorze chevaux ont été vus au fond d’un ravin de la colline à laquelle s’adosse le village côté est. Toutes les bêtes étaient mortes.

Selon certains témoignages, les quatorze chevaux dérangeaient. Les villageois ne pouvaient pas manifester leur mécontentement face aux dégâts qu’ils causaient dans les cultures. Les animaux auraient été orientés et conduits vers les précipices à dessein. Les auteurs de cet acte odieux savaient pertinemment qu’une fois dans le creux du rocher, les chevaux ne s’en tireraient jamais.

Bouleversés, révoltés et consternés, les propriétaires des chevaux se sont plaints auprès de la gendarmerie qui mène son enquête.

Comme on le voit, les animaux ont été les victimes non pas de la « folie humaine », mais de pauvres villageois, victimes des seigneurs locaux. Une injustice en amène une autre, la lutte pour la survie ne permet pas la compassion. Tout cela est riche d’enseignements pour avoir une compréhension correcte du veganisme.

Le veganisme n’est pas une « bonne idée ». Il est un mode de vie qui se pose logiquement au bout d’un certain niveau de développement des sociétés humaines. Quand on a plus besoin de tuer… on a plus besoin de tuer!

Les fédérations des chasseurs tentent d’enrayer la chute de leurs effectifs

Les chasseurs, unis à De Villiers lors des élections europénnes (liste « Libertas »), ont parfois eu de très bons scores. Leur capacité de mobilisation est réelle! Ici un communiqué du rassemblement anti-chasse au sujet d’une récente campagne des chasseurs:

Depuis plusieurs dizaines d’années, le nombre de chasseurs en France est en nette diminution.

Voyant leur force électorale -la seule force dont ils disposent- se réduire, les chasseurs s’inquiètent de cette perte d’effectifs et tentent d’y remédier.

Nous avons constaté qu’ils utilisent deux principaux moyens.

-Les interventions dans les écoles pour recruter la jeunesse :

Il est de plus en plus fréquent que les chasseurs se déplacent dans des écoles primaires. Cela concerne particulièrement les enfants de 8 à 10 ans, étant sans doute ceux dont l’esprit critique n’est pas encore bien développé, donc les plus intéressants…

Il y a d’ailleurs eu récemment un accord entre le président de la fédération nationale des chasseurs et le ministre de l’Education Nationale pour que les chasseurs puissent bénéficier d’une « labellisation » afin de pouvoir intervenir encore plus facilement dans les classes.

Ils essayent également d’encourager les enseignants à emmener leurs élèves visiter des « maisons de la chasse et de la nature ».

Le Rassemblement Anti Chasse s’oppose vivement à ce procédé honteux. Comment le principe de neutralité peut-il être respecté lorsque les chasseurs viennent redorer leur blason dans les écoles ? Le rôle de l’Education nationale est-il d’apprendre à tuer, d’inciter à la violence et au mépris de la vie ? Protégeons nos enfants de ce prosélytisme insalubre ! Interdisons à ce groupe de pression d’intervenir dans les écoles.

-Le remboursement, total ou partiel, des frais liés au permis de chasse :

D’une « réduction de 50 % sur le prix de la carte » à un « régime de gratuité totale » en passant par la possibilité de chasser pour « la somme symbolique d’un euro », chacun choisit son offre pour attirer de nouveaux chasseurs, en particulier les jeunes, pour qui les remises sont généralement plus importantes.

Car chaque année de nombreux chasseurs ne renouvellent plus le permis de chasse. Encore une fois, l’incitation financière est à la clef : « Le but est de conduire ces chasseurs à re-valider leur permis, grâce à un système de parrainage ».

Le Rassemblement Anti Chasse trouve ce procédé malsain. N’ont-ils pas encore compris que le manque de nouveaux chasseurs n’est pas lié à un problème pécuniaire, mais à un désintérêt pour la chasse ? La notion du respect de l’animal se développe, en particulier chez les jeunes. Que faire si tuer des animaux pour se distraire ne leur plaît plus ?

Le RAC est dans la presse :

Nous remercions notre délégation locale du Poitou-Charentes qui vient de réagir, auprès de la presse, à l’une de ces opérations de « racolage ». Celle-ci a eu lieu à la Foirexpo de Niort, où les frais d’inscription au permis de chasse ont été offerts à 69 visiteurs. L’article est disponible sur ce lien.

Le cauchemar du sérum fœtal bovin

L’association One voice s’est associée à la société danoise pour la protection des animaux de laboratoire pour demander l’utilisation de solutions alternatives au sérum fœtal bovin. On peut lire la présentation de la campagne ici.

Le sérum fœtal bovin est la partie liquide du sang prélevé sur des fœtus de veaux, par ponction intracardiaque, réputée extrêmement douloureuse, et entraîne une mort lente par asphyxie du foetus.

Un exemple terrible de barbarie!

Le sérum  estutilisé comme complément nutritif pour toutes les cultures de cellules effectuées dans les laboratoires de recherches au sens large, posant de nombreux problèmes pour les analyses (des sérums différents entraînant des résultats différents, etc.).

Schizophrénie vis-à-vis des animaux

L’une des preuves que le véganisme triomphera, c’est qu’on peut voir la schizophrénie complète des valeurs humaines. D’un côté il y a le meutre massif, industriel. De l’autre, la compassion.

D’un côté, les conducteurs de  voitures écrasent les chats sans s’en soucier. De l’autre, la compassion s’empare d’un animal en détresse (comme ici ce chaton libéré par les pompiers d’un tube PVC où il était coincé – on notera le lien sur le côté pour des images de publicités utilisant des animaux). Et le net, les journaux « populaires », la presse people même, regorge de telles informations pour s’attirer les faveurs populaires, car le peuple aime les animaux!

Les grands singes rient de la même manière que les petits enfants

« A notre connaissance, le rire chez les grands singes est honnête, il leur manque vraisemblablement les prédispositions neurologiques pour le simuler », selon Marina Davila Ross, de l’Université de Portsmouth (Grande-Bretagne). Il serait donc toujours une expression de joie, comme chez le petit enfant.

Les scientifiques veulent dire par là que les êtres humains sont supérieurs aux enfants et aux animaux car ils peuvent simuler le rire! Drôle d’échelle! En tout cas, les scientifiques sont obligés de se plier devant les faits. Un autre monde existe à part celui des humains!

« Cela nous a surpris que les chatouillements produisent des vocalises même chez les gorilles et les orang-outans », explique Elke Zimmermann, de la haute école vétérinaire de Hanovre en Allemagne. Ces derniers sont en effet moins proches d’homo sapiens que nos plus proches parents les chimpanzés et les bonobos, qui eux réagissent avec un rire mélodieux typiquement humain.

Les origines du rire peuvent être retracées jusqu’au dernier ancêtre commun de l’homme et des grands singes, il y a entre 10 et 16 millions d’années, écrivent les scientifiques dans la revue Current Biology.

Conférence internationale sur le génie tissulaire

Près de 150 délégués se sont retrouvés, représentant 59 institutions britannique, pour évaluer les avancées scientifiques ayant pour but de réduire le nombre d’animaux utilisés dans les laboratoires à des fins de recherche biomédicale. On peut lire un article à ce sujet ici. Pour rappel, c’est également le projet d’Antidote – Europe.

Le film « home »

Toute personne s’intéressant à l’écologie aura regardé le film Home. Enfin un film parlant de la planète, et ce à une heure de grande écoute, qui plus est sur une grande chaîne comme France 2. Impossible de passer à côté, enfin! A ce niveau, c’est quand même quelque chose. Il serait temps!

Qu’il y ait du football sur l’autre grande chaîne, TF1, est très symbolique aussi: chacun ses priorités!

Alors, au final on a vu de nombreuses belles images, avec un discours catastrophique se concluant par, on ne sait trop comment, un optimisme béat (tenons nous tous la main et faisons du profit différemment et tout ira pour le mieux).

Il faut dire, même la revue Gala, ce qui n’est pas rien, se moque de cette production réalisée par PPR (Pinault-Printemps-Redoute), énorme conglomérat d’entreprises ayant fait 875 millions d’euros de bénéfice. 10 sont revenus à la production de Home, pour une énorme opération de marketing pour PPR.

La narratrice de la version espagnole n’est d’ailleurs personne d’autre que Salma Hayek, femme de François-Henri Pinault! On ne s’étonnera donc pas du ton très « posé », très « calme », très « raisonnable » du film de Yann Arthus-Bertrand.

On a pu voir celui-ci après le film et les faits sont là: il est vraiment insupportable et tout à l’image de Nicolas Hulot (les deux en prenant pour leur grade sur le site pacte contre Hulot). Qu’il ait parlé, « en rigolant », de « ces salauds de moustiques » venant salir sa caméra empruntée à l’armée américaine et placée sur hélicoptère, est très révélateur de l’éthique de cette personne…

D’ailleurs, s’il a été parlé des élevages intensifs, jamais, jamais, jamais il n’a été parlé des animaux et de leur souffrance. « Home » soutient la pêche et la consommation de viande, tout comme le WWF (dont le président était d’ailleurs sur le plateau télé suivant le film).

Jamais, jamais, jamais la planète n’a été considérée comme ayant une valeur en soi, à chaque fois il était rappelé que telle ou telle chose pouvait être ou était utile. Pareil pour les animaux. Jamais il n’a été dit que les animaux doivent pouvoir vivre dans leur environnement sans interférence de la part de l’humanité (ou alors de manière bienveillante d’un point de vue vegan).

Bref, tout sauf le véganisme, voilà le mot d’ordre de ce film, qui parle de Gaïa, mais sans jamais la nommer, car pour « Home », la terre n’est un bout de caillou nous appartenant et qu’il faut gérer avec profit.

« Home » est donc très révélateur: il y a une crise écologique, mais ceux qui font du profit ne changeront rien à part les apparences.

le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’engagement pronucléaire de Yann Arthus-Bertrand

Le Réseau Sortir du nucléaire dénonce l’engagement pronucléaire de Yann Arthus-Bertrand, dans deux communiqués. Le premier:

Le film « Home », porté par une puissante campagne de promotion, sort le 5 juin sur les 5 continents. Avec cette opération mondiale, Yann Arthus-Bertrand se pose comme l’un des premiers écologistes de la planète.

Or, ce statut est plus que contestable puisque le photographe continue imperturbablement de soutenir l’industrie nucléaire, une des industries les plus polluantes et dangereuses, qui met gravement en danger l’avenir de la planète. Cette position ne peut que renforcer les soupçons de collusion avec l’un de ses principaux sponsors, l’électricien français EDF.

La position pronucléaire de M. Arthus-Bertrand est d’autant plus indéfendable que, interviewé sur France inter, il vient de faire un aveu crucial : le maire de Bordeaux Alain Juppé lui a confié que, lors de la tempête de décembre 1999, l’inondation de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) avait été si grave que les autorités avaient été à deux doigts de faire évacuer la ville de Bordeaux.

M. Arthus-Bertrand avoue qu’ « il y aura des accidents nucléaires un jour ou l’autre, il faut le savoir » mais il ajoute à plusieurs reprises, sans s’expliquer sur cette incroyable contradiction, et sans justifier ce propos : « on a besoin du nucléaire ». D’ailleurs, questionné sur les déchets radioactifs, il décrète « oublions les déchets » [2] ! Mais quel « ’écologiste » est donc M. Arthus-Bertrand ?

Et de quel « besoin » s’agit-il ? Satisfaire les ambitions industrielles d’EDF et d’Areva ? Les obsessions de M Sarkozy ? Si M Arthus-Bertrand veut réellement « sauver la planète », il doit d’urgence, avant la sortie du film « Home », se positionner contre l’industrie nucléaire. A défaut, il sera légitime de dénoncer une véritable imposture.

Notes

[1] http://sites.radiofrance.fr/francei… (Emission du 30 mai 2009 – Avancer le curseur à 47’47’’)

[2] http://sites.radiofrance.fr/francei… (Emission du 30 mai 2009 – Avancer le curseur à 47’47’’)

Le second:

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce à nouveau l’engagement pronucléaire de Yann Arthus-Bertrand, incompatible avec son image médiatique d’écologiste. Le photographe fait la promotion de l’atome de façon insidieuse avec des affirmations gratuites du genre « on ne peut pas faire autrement » ou « on ne peut pas s’en passer », sans jamais en apporter la moindre preuve.

Dans son film « Home », qui dénonce les dégâts occasionnés par les êtres humains sur la nature, Yann Arthus-Bertrand a tout simplement occulté la question du nucléaire. En effet, s’il en avait parlé, il aurait été obligé de mettre en exergue les fuites d’uranium, les déchets radioactifs, les installations nucléaires à démanteler, etc.

Aussi, de toute évidence pour protéger les intérêts de l’industrie nucléaire, le photographe a tout simplement occulté le nucléaire dans son film Home, et tente de se justifier ainsi : « Dans le film, je n’ai pas réussi à parler du nucléaire, je voulais le faire, mais c’était très très compliqué. » (*) Or, les questions du réchauffement climatique, des pollutions, des différentes énergies sont tout aussi complexes ou « compliquées ».

A contrario, pour quelqu’un qui prétend vouloir « sauver la planète », le problème est d’une grande simplicité : le nucléaire est une des énergies les plus polluantes, et la plus dangereuse : elle doit donc disparaitre. Il est légitime de penser que c’est le fait d’être sponsorisé de longue date par EDF qui empêche Yann Arthus-Bertrand de se positionner correctement sur ce sujet.

D’ailleurs, le photographe avoue « Je pense qu’il y aura des accidents nucléaires » mais ajoute « je ne vois pas comment on va remplacer toutes les centrales qui fonctionnent en France. » Yann Arthus-Bertrand voit donc comment réduire la part du trio pétrole-gaz-charbon, qui couvre 85% de la consommation mondiale d’énergie, mais il ne voit pas comment se passer du nucléaire qui n’en couvre pourtant que 2%.

Un stage au Réseau « Sortir du nucléaire » fera le plus grand bien au photographe, mais il est vrai qu’il préfère fréquenter EDF, Total et autres compagnies…

(*) Cf Yann Arthus-Bertrand: « Je ne suis pas pour le nucléaire, mais … »

Les nécro-carburants

Sur le site de l’association Kokopelli, on trouve un long et intéressant article sur les carburants appelés « biocarburants », comme l’éthanol et les huiles de colza. Comme l’explique l’article, « Les carburants végétaux ne sont pas verts, ils seraient même plutôt rouges, de la couleur du sang. Ils vont accroître l’immense tragédie de la sous-nutrition, de la mort de faim, de la misère sociale, du déplacement des populations, de la déforestation, de l’érosion des sols, de la désertification, de la pénurie en eau, etc. »

L’homosexualité, une réalité

En 2005, le zoo de Bremerhaven en Allemagne avait fait venir quatre femelles manchots Humboldt de Suède dans le but de séparer les couples homosexuels et d’encourager la reproduction de l’espèce. Une belle preuve d’incompréhension des animaux (après tout, c’est un zoo!).

Incompréhension qui se retourne en son contraire devant les faits: un œuf avait été rejeté par ses parents biologiques avant l’éclosion, et c’est un des trois couples de manchots mâles homosexuels du zoo qui s’en occupe.

« Les deux manchots l’ont accueilli avec joie et l’ont couvé fièrement. » « Depuis que l’œuf a éclos, ils se comportent avec lui comme de vrais parents », relate le zoo. Le couple s’occupe ainsi quotidiennement de la toilette du bébé de quatre semaines et le nourrit de bouillie de poisson.

Communiqué de l’ALF

Communiqué de l’ALF – France, bien entendu sur le site Bite Back! Disponible également: une vidéo et des photos.

Une nuit de Mai 2009 , région parisienne

Un élevage de milliers d’oiseaux destinués à être tués (faisans, perdrix, oies, pigeons, canards, paons, dindes etc.), l’élevage de « gibier » Marcille à Gaillon (Yvelines) a été la cible du Front de Libération des Animaux.

Après avoir découpé le grillage devant la propriété des tortionnaires, notre cellule a découvert l’étendue de l’élevage : des milliers de cages minuscules doublement grillagées (voir photos et vidéo) ainsi qu’une couveuse de plus de mille bébés perdreaux. Les bébés morts sont donnés à manger aux corneilles emprisonnées elles aussi.

Plusieurs mois de repérages et investigations ont permis de préparer l’action.
Résultat :
-une dizaine de véhicules appartenant aux éleveurs (camion de transport d’animaux et voitures personnelles) isolées des animaux et à part sur le site ont été INCENDIES.
-ALF taggé en signature de l’action.
-plusieurs dizaines de perdrix et des corneilles enfermées dans des cages minuscules LIBEREES.
Grillage ARRACHE ;
-plusieurs pièges trouvés sur le lieu : Un rat pris au piège LIBERE ; pièges DETRUITS.

Grâce à cette action, l’éleveur a perdu plusieurs centaines de milliers d’euros et son activité est fragilisée.

ALF France. Le combat continue !

Alain Delon, Carla Bruni, Nicolas Sarkozy

Une laie a été recueillie par un quinquagénaire du Tarn-et-Garonne il y a huit ans, peu après le décès de la mère de celle-ci. Seulement, aux yeux de la loi, il s’agit de « gibier sauvage » et l’animal non humain doit désormais être abattu… Une association a pris la défense de l’animal et appelle à des dons et les médias en parlent surtout en raison du soutien d’Alain Delon.

Un soutien pour l’animal? Pas vraiment: « Cette histoire m’a bouleversé et, en la lisant, je me suis dit qu’il était de mon devoir de défendre Maurice et sa laie », « Cette bête a aidé Maurice à retrouver un équilibre de vie, on ne peut pas lui enlever comme ça ».

Ce qui n’empêche pas le Nouvel Observateur d’expliquer qu’Alain Delon est grand seigneur: « Connu pour son amour pour les animaux, l’acteur se dit prêt à « accueillir Chipie et Maurice » dans sa propriété du Loiret ».

Voilà pourquoi une association comme PETA a totalement tort de jouer le jeu médiatique. Se tourner vers les animaux est une action populaire, et pour ceux qui vivent du profit, il s’agit d’aller dans ce sens, au moins pour la forme…

C’est de la pure démagogie.

Les médias « people » diffusent d’ailleurs une information lamentable mais très révélatrice: le couple présidentiel aurait l’intention d' »adopter »… car « une petite souris se balade sur le parvis, dans la cour et sur le parking de la prestigieuse résidence du chef d’Etat français. »

« Selon nos informations, Nico et Carla ont décidé de la prendre sous leur toit. Si le président souhaite l’appeler Minnie, Carlita, de son côté, en fan absolue de Tom Cruise et Katie Holmes, n’en démord pas, elle doit s’appeler Suri! »

L’adoption est une chose essentielle pour nous vegans, et il est affreux de voir que cette forme de solidarité essentielle se voit transformer en « gadget » pseudo humaniste. Le peuple aime les animaux, les puissants le savent et en jouent.

Aux USA on a déjà ce phénomène « présidentiel » avec le chien officiel de la maison blanche, puis chaque année la dinde « sauvée » par le président pour Thanksgiving.

Les valeurs dominantes sont conte le veganisme – nous d’assumer et d’assurer notre combat.

Le réchauffement climatique affecte la migration des oiseaux

Une étude britannique dont les résultats ont été publiés dans le Journal of Biogeography, indique que les trajets migratoires des oiseaux pourraient s’allonger d’ici le siècle prochain.

L’impact du réchauffement climatique sur toute forme de vie sur Terre n’est plus à démontrer. Cette étude menée par Stephen Willis de l’Université de Durham met une fois de plus l’accent sur les conséquences dévastatrices de ce phénomène sur les différentes espèces d’oiseaux migrateurs en étudiant particulièrement le cas des fauvettes. Au cours de leurs travaux, les chercheurs anglais ont examiné les trajets de migration de différentes espèces de fauvettes.

Les modèles informatiques qu’ils ont établis leur ont permis de déterminer les zones de reproduction des oiseaux qui se seraient décalées un peu plus au nord alors que leurs zones d’hivernage se maintiendraient aux mêmes endroits. Il découle de leurs simulations que 9 des 17 espèces de fauvettes dont celles qui traversent le Sahara, verront leurs parcours de migration s’allonger, ce qui constituerait une grande menace pour eux.

Chaque année un demi-milliard d’oiseaux ne pesant que quelques grammes, entreprennent un long voyage de plusieurs milliers de kilomètres entre l’Europe et l’Afrique. Pour accomplir une telle prouesse, certaines espèces comme les gobe-mouches ou les phragmites des joncs font des réserves d’énergie en s’engraissant, d’autres rétrécissent leurs organes intérieurs pour réduire les dépenses en énergie. Or, d’ici l’année 2071 ou le début du nouveau siècle, ces oiseaux seraient amenés à effectuer un voyage plus long.