Front de Libération de la Terre

Steve Jones, un membre du comité d’administration de la Bank of America, le principal investisseur des Etats-Unis pour les mines de charbon à ciel ouvert dans les montagnes, a vu sa maison en Caroline du Nord visité deux fois par le Front de Libération de la Terre, à deux semaines d’intervalles. Les activistes ont commis de mineurs actes de vandalisme (autocollants, peinture noire, etc.) comme avertissement. La Bank of America locale a également été visée.

La couleur noire a été choisie (au lieu du rouge traditionnel) comme symbole de la pollution causée par les mines dans le Tennessee. L’exploitation des mines de charbon à ciel ouvert dans les montagnes est combattue depuis longtemps par les activistes pour la planète aux USA (ici un PDF avec une petite liste des films, articles, livres et sites à ce sujet).

L’opération nécessite en effet la déforestation, la destruction de toute vie locale, la démolition continue de la montagne à coup d’explosifs, le passage incessant de camions, la destruction des ruisseaux et de toute nature dans l’environnement immédiat, la pollution continue de la région, etc.

Ici on a quelques photos des activités d’une telle mine en France, là de très impressionnantes photos de la mutilation des montagnes.

Le communiqué se termine par: « Pour les enfants, pour les ours, pour les montagnes, pour les loups, pour les poissons, pour notre mère [=la Terre], nous reviendrons. Front de Libération de la Terre. »

Ici le communiqué original en anglais, publié le 17 juillet par l’office de presse de l’ELF pour l’Amérique du Nord:

North Carolina: Steve Jones, a member of the board of directors for Bank Of America, the United States’ primary investor in mountain top removal coal mining, had his house visited twice during the night recently.

On the eve of the Summer Solstice, we visited him the first time, smashing the front window on the cute lamp in his driveway and leaving a sticker on the post to let him know why we’d visited. Also on this night we glued the locks and put stickers on a Bank Of America branch in his town. 2 weeks later, on the eve of the full moon we returned to his house and smashed to bits the rest of the lamp and splattered black paint all over the sign with his address/mail box and steps/walkway.

Animal rights activists have long used red paint to mark murderers of many sorts; we chose black paint because it is black like the coal sludge that covers Tennessee, making the earth toxic in a disaster said to be worse than the Exxon Valdez spill. This disaster was uncommon only in that it got press coverage.

It is black like the water that comes out of the taps when people in effected communities turn on their taps for water. And it is black like your heart. For the kids, for the bears, for the mountains, for the wolves, for the fish, for our mother, we will be back. ELF.

Ecosystème bouleversé aux USA

Que font des pythons de Birmanie… en Floride? Voilà encore un exemple des conséquences d’une activité humaine non planifiée. Plus de 150.000 pythons de Birmanie menacent les Everglades, grande zone marécageuse.

Les pythons de Birmanie vivent normalement en Asie du Sud Est, dans les zones humides. Aux USA, les animaux ont été relâchés dans la nature par leurs « propriétaires », lorsque l’animal devient bien plus grand que la quinzaine de centimètres qu’il fait lorsqu’il est jeune. Son prix – une quinzaine d’euros – en fait une simple marchandise.

On notera que plutôt de critiquer cela, les médias soulignent surtout la destruction d’une animalerie lors de l’ouragan Andrew en 1992…

Les pythons de Birmanie s’attaquent malheureusement aux alligators, aux daims, aux ratons laveurs et aux oiseaux d’eau; les alligators perdent de plus en plus de terrain, l’écosystème est bouleversé.

On notera que de récents articles américains s’intéressent justement aux effets sur l’écosystème d’espèces importées récemment par l’humanité (voir ici et ).

Cancer des glandes salivaires et téléphone portable

Une récente étude (ici l’article en anglais) a constaté une très forte augmentation du nombre de cancers des glandes salivaires, les glandes parotides situées sous l’oreille, alors que les cancers des glandes situées dans la bouche inférieure sont restés stables.

« Entre 1980 et 2002, le nombre de cancers de la parotide est resté stables à 25 par an, alors que ce chiffre est passé à 75 durant les cinq années suivantes », a indiqué Avi Zini, de l’école dentaire Hadassah, dans le cadre d’une étude réalisée entre 1970 et 2006 par l’Association dentaire israélienne.

En outre, le nombre de cancers soupçonnés d’être liés à l’usage du portable était proportionnellement plus important chez des patients jeunes, qui utilisent le plus ce genre d’appareil. Une cinquième d’entre eux avait moins de 20 ans. « Nous n’avons pas collecté des données sur l’usage du téléphone portable de la part de ces patients. Mais l’augmentation des cas peut parfaitement indiquer qu’une plus forte exposition aux téléphones cellulaires peut provoquer des dégâts par radiation », a ajouté Avi Zini.

Grippe porcine: les conséquences sur la vie quotidienne

Le quotidien Le Parisien a publié une longue liste des « changements » que provoqueront une éventuelle diffusion de la grippe porcine. Si au départ les médias et l’Etat expliquaient que rien ne se passerait, que tout était sous contrôle, on voit bien que désormais le ton a sacrément changé…

AU TRAVAIL

Pour faire face à un fort absentéisme au travail dû à la maladie, la convalescence, la présence au chevet d’un malade ou la fermeture  des crèches et des écoles, chaque entreprise et administration  doit, selon les recommandations du plan national, prévoir à la fois des mesures d’organisation du travail pour permettre la poursuite de son activité, mais aussi des mesures de protection de son personnel.

Les entreprises sont en train de passer leurs commandes de masques, de solutions hydroalcooliques pour le lavage desmains, de sacs pour recueillir les déchets…
Elles doivent aussi décider quelles seront leurs missions à assurer en toutes circonstances, celles qui pourront être interrompues pendant une à deux semaines, celles qui pourront être suspendues pendant huit à douze semaines. Le télétravail pourrait être une des solutions retenues par les entreprises, car il permet de réduire les risques de contamination sur le lieu du travail et dans les transports en commun.

Au plus fort de l’épidémie, les réunions, les rendez-vous physiques et, demanière générale, tout rassemblement qui générera une grande concentration humaine seront déconseillés, différés voire supprimés, au profit d’Internet, du téléphone ou des visioconférences.

A LA MAISON

Déjà, les Français n’ont pas attendu pour séquiper masques chirurgicaux et solutions désinfectantes pour les mains. « Ça s’est vendu comme des petits pains, se félicite un pharmacien parisien. Beaucoup en ont mis dans leurs bagages avant de partir en vacances, ils en ont acheté aussi pour leurs enfants qui partaient en colo. » Un bon réflexe, car les autorités sanitaires ne cessent de le rappeler depuis le début de l’épidémie : l’hygiène, qui passe avant tout par le lavage des mains, est la meilleure barrière contre le virus. A la maison, il est conseillé de nettoyer soigneusement objets et surfaces fréquemment touchés par la famille (poignées de porte, toilettes, robinets, interrupteurs, télécommandes…) avec les produits d’entretien habituels.

Aérez en grand quelques minutes par jour, plusieurs fois dans la journée, notamment les chambres, pour renouveler l’air et assainir l’atmosphère. Une bonne habitude à prendre dès maintenant… Si vous êtes concerné, vous pouvez déjà avertir la mairie pour figurer sur la liste des personnes vulnérables (personnes âgées dépendantes ou handicapées). Au plus fort de l’épidémie, il sera recommandé de différer les grands rassemblements familiaux (anniversaires, mariages…).

DANS LES BANQUES

Depuis trois mois, la Société générale, comme la plupart des banques françaises, est sur le pied de guerre. Tous les salariés ont été invités dès la fin avril à consulter les sites Intranet du groupe pour se tenir informés de l’évolution de la situation. Une cellule de veille centrale pour assurer le suivi de la maladie et la coordination des actions en interne a été très vite mise en place. « Un directeur de crise grippe A/H1N1 a été désigné par le comité exécutif », explique un cadre du groupede LaDéfense. En cas de pandémie, la banque sera ainsi à même de déclencher un véritable  dispositif de crise. « Ce qu’il faut, c’est avant tout garantir la sécurité et les conditions de travail de nos collaborateurs afin de maintenir l’activité, explique-t-on. Pas question qu’aux effets négatifs de la crise économique s’ajoutent ceux de la grippe. »

Principale arme antivirus : les masques. Des stocks ont été constitués et seront distribués tant au personnel présent au travail qu’aux clients et aux visiteurs. La Société générale a d’ores et déjà procédé à un prépositionnement des masques sur les sites pour garantir une distribution enmoins de quarante-huit heures.

Les voyages sont aussi triés. En juin, 4 zones à risque étaient identifiées : Mexique, Etats-Unis, Canada, Japon. La validation des voyages dans ces pays est laissée à la discrétion du manageur. Enfin, en cas de besoin, le télétravail, ainsi que l’utilisation de sites de secours informatiques et de « sites de repli » seront privilégiés.

A L’ECOLE

Comme cela a déjà eu lieu fin juin, la fermetures des écoles sera décidée dès lors que des élèves seront touchés, car les enfants sont les principaux vecteurs de transmission de la grippe. Si de nombreux établissements viennent à fermer, les élèves pourront suivre des cours sur France 5 ou sur France Culture. L’Education nationale a fait réaliser 264 heures de programmes pédagogiques pour la télé et 288 heures pour la radio.

Ils pourront aussi suivre des cours à distance avec leCentre national de documentation pédagogique (CNDP) et le Centre national d’enseignement à distance (Cned). Les diffusions interviendraient une semaine après la fermeture des écoles et pendant toute la durée de la fermeture. Des enseignants assureront des permanences dans les écoles pour assurer le suivi et l’aide aux devoirs et aux exercices.

DANS LES MAGASINS

Dans la grande distribution, les cellules de crise pullulent : une à la FCD – Fédération du commerce et de la distribution – une au siège de chaque magasin. « Pour l’instant, on en est auxmesures d’hygiène, de précaution et d’information », noteMurielHoyaux, porte-parole de la FCD, signataire d’un document de « repères » pour les hypers, lequel balaie les mesures à prendre en fonction de l’état épidémique. Au pire : interdiction aux clients de s’agglutiner, recours à des vigiles antipillage ou rationnement. « Notre cellule de crise est active depuis la fin avril. Actuellement, il travaille à favoriser une hygiène maximale. Pour les employés des magasins et des bureaux, un affichage rappelle qu’il faut se laver les mains souvent, détaille-t-on chez Carrefour. Notre groupe a déjà constitué un stock demasques destinés à ses collaborateurs. »

Si la France passait au stade 5b (NDLR : aujourd’hui, on est à 5a), il est prévu de créer en magasins des signalisations au sol – comme dans les aéroports – face aux caisses afin d’encourager une distance minimale entre les clients, de protéger les denrées de la contamination avec des films plastique et d’encourager la vente par Internet. En cas d’absentéisme du personnel, les heures d’ouverture pourraient varier, les rayons à la coupe ou non alimentaires pourraient fermer. Au stade 6, il est envisagé de placer des agents de sécurité pour éviter la psychose et les vols, de limiter les achats par client et de recourir au télétravail et à la livraison.

DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN

Lieux de brassage de la population, les différents transports en commun ont déjà mis au point leurs plans d’action.

— La RATP a déjà prévu une réserve de masques permettant à ses 45 000 agents de se protéger pendant dix semaines. En ce qui concerne les voyageurs, les écrans d’informations des gares afficheront, si besoin, des messages d’information sur les mesures d’hygiène à adopter. Même en cas de forte épidémie, le trafic restera normal. Seule est envisagée la fermeture de certaines stations si les agents venaient à manquer.

– La SNCF, elle, est plus draconienne. Des affiches et des annonces sonores en plusieurs langues rappellent déjà en ce moment aux voyageurs les précautions à prendre. En cas de niveau d’alerte 6 en France (le niveau maximal), une réduction du trafic des trains sera décidée. Ne seront maintenus que les liaisons domicile-travail en nombre restreint ainsi que les axes essentiels des trajets grandes lignes. Seuls les trains de marchandises vitaux (transport d’hydrocarbures, de denrées alimentaires…) seront autorisés à circuler. Enfin, outre le nettoyage des trains, le contact avec le public sera limité et protégé grâce à un stock de huitmillions de masques.

– Dans les transports aériens, le personnel d’Air France distribue déjà pour les voyageurs au départ et en provenance des pays contaminés des fiches d’information. Ces mêmes passagers rempliront également des documents permettant de les retrouver et de prévenir les occupants des sièges voisins le cas échéant. Aucune protection particulière n’est encore envisagée pour les employés.

DANS LES STADES

Les instances sportives sont sur le pied de guerre. En relation permanente avec le ministère de la Santé, la Ligue de football professionnel (LFP) a envisagé tous les scénarios. En cas de pic de l’épidémie cet automne, les matchs pourraient se dérouler à huis clos. « On n’exclut pas de reporter certaines rencontres, voire une ou plusieurs journées de championnat, si trop de clubs sont contaminés ou si le risque est trop grand », précise-t-on à la LFP.

Des mesures similaires pourraient être appliquées dans les autres sports collectifs ou individuels. Une première donc ! Jusqu’à présent, seules les deux guerres mondiales avaient réussi à interrompre, sur la durée, des manifestations sportives. Cesmesures de santé publique ne sont pas sans conséquences sur la vie d’unclub.«Un huis clos aurades répercussions négatives en termes de billetterie et sera difficile à expliquer aux supporteurs », explique Philippe Boindrieux, le directeur général du Paris Saint-Germain. « Par ailleurs, que se passera-t-il si plusieurs joueurs d’une même équipe sont contaminés ? Ou si le championnat s’arrête plusieurs semaines ? » se demande-t-il.
Pour limiter la désorganisation, la Ligue de football a d’ores et déjà prévu de mettre en place une cellule de crise. «Imaginons qu’une équipe dont plusieurs joueurs sont malades déclare forfait. Selon notre règlement, dès qu’il y a forfait, il y a défaite, explique-t-on à la LFP. Or, dans ce cas précis, ce serait injuste. La cellule de crise sera donc là pour déterminer le degré de contamination d’un club et si cela justifie ou non de ne pas se présenter au stade.»

ET AUSSI…

– Les salles de concert et les boîtes de nuit. Aucune mesure n’est en cours, ni envisagée. Seul le Moulin-Rouge, qui brasse une population internationale, a distribué à son personnel des informations sur les mesures d’hygiène à adopter. Tout comme le Zénith de Paris ou la discothèque la Locomotive, il reste dans l’attente des décisions gouvernementales.

– Les cinémas. Qu’il s’agisse de Gaumont-Pathé ou d’UGC, les directions n’envisagent rien pour l’instant tant qu’aucune consigne émanant des autorités ne sera donnée. La fermeture des salles pourrait toutefois être décidée en cas de très forte épidémie en France.

– Les restaurants. Les entreprises de restauration rapide – comme McDonald’s – ou de service à table – comme le groupe Flo – sont en train de définir leur plan d’action. Au delà des décisions des pouvoirs publics, les enseignes rappellent que la fermeture des établissements ne se fera, là encore, que si le nombre de cas explose. La direction du groupe Flo réfléchit également au maintien partiel de l’activité (vente à emporter, livraison à domicile). En revanche, pas question pour l’heure, ni chez l’un ni chez l’autre, de faire porter desmasques aux employés.

– Les parcs d’attractions. Même Mickey surveille l’évolution de la grippe A. Déjà, les employés de Disneyland Paris ont été informés des mesures d’hygiène à suivre pour éviter toute contamination. Si la fermeture n’est à ce jour pas envisagée, sauf décision du gouvernement, le parc pourrait faire porter à ses employés des masques sur les attractions.

La PMAF au service de Pfizer, et pas des animaux

Parfois on croit tomber sur la tête avec la schizophrénie de certains prétendus défenseurs des animaux. Leur échec est tellement patent qu’ils se complaisent dans le rôle de manager de l’industrie de la viande, ni plus ni moins.

Rappelons qu’en France 10 millions de porcelets subissent l’ablation des testicules au bistouri, sans aucune anesthésie… Une barbarie terrible.

La PMAF – Protection Mondiale des Animaux de Ferme, une association – titre ainsi l’un de ses communiqués de presse: « Castration à vif des porcelets : une pratique archaïque bientôt abolie ? »

Seulement voilà, ce à quoi la PMAF sert, ce n’est certainement pas la libération animale, mais purement et simplement l’aménagement industriel du massacre, comme il est facile de le voir.

La PMAF se réjouit en effet que la Commission européenne vienne d’autoriser l’usage d’un vaccin permettant de stériliser les porcs mâles, au lieu de pratiquer la castration à vif. Il y a même le lien avec le communiqué non pas de la Commission européenne, mais carrément du monopole Pfizer. Ce qui est très révélateur!

Et ce qu’on voit ainsi, c’est que ce vaccin n’est pas là pour les cochons. Eh non, il ne faut pas rêver. Il faut être vegan, conséquent, et ne pas s’imaginer que tant qu’il y a du profit, le sort des animaux s’améliorera. Il faut être réaliste, et donc révolutionnaire.

Le vaccin est là car le vaccin a un avantage en terme de profits, que le communiqué de la PMAF explique d’ailleurs, et de cette manière: « Son avantage : réduire la production d’androsténone et de scatole, des substances qui dégagent une odeur chez une minorité de porcs mâles (environ 10%), déplaisante pour une partie des consommateurs qui la détectent dans la viande à la cuisson. »

La PMAF au service des animaux ou de leur cuisson? En tout cas, on voit bien que pour les industriels, 10% de perte, c’est énorme! Et si en plus ils peuvent gagner en cadence en pratiquant la mutilation de manière chimique…

Et la PMAF arrive donc alors, toute heureuse de servir d’alibi moral au massacre. Johanne Mielcarek, chargée de campagnes à la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF), déclare ainsi: « La castration à vif est une épreuve douloureuse et traumatisante pour les porcelets, y compris pour leur mère, bloquée en cage et impuissante à défendre ses petits (…).  L’autorisation du vaccin dans l’Union européenne est une opportunité unique de mettre enfin un terme à une pratique brutale, archaïque, et injustifiable.»

Voilà le « mérite » de la PMAF: au lieu d’une barbarie archaïque, on a une barbarie moderne, au lieu d’une pratique artisanale et sanglante, on aura une mutilation chimique.

La PMAF est hypocrite: elle prétend combattre la souffrance, mais le combat qu’elle mène contre la souffrance n’est là finalement que pour aider les industriels à justifier leurs perfectionnements barbares.

Quelle horreur que la satisfaction proposée par la PMAF: être heureux que les cochons se fassent mutiler de manière moderne pour une vie en cage les menant à la mort!

A quelle folie ne mène pas la défense des animaux qui ne se fondent pas sur le veganisme! A quelle capitulation mène le refus d’assumer la volonté partisane d’en découdre totalement avec ce monde, pour la libération animale!

Parfois on croit tomber sur la tête avec la schizophrénie de certains prétendus défenseurs des animaux. Leur échec est tellement patent qu’ils se complaisent dans le rôle de manager de l’industrie de la viande, ni plus ni moins.

Rappelons qu’en France 10 millions de porcelets subissent l’ablation des testicules au bistouri, sans aucune anesthésie… Une barbarie terrible.

La PMAF – Protection Mondiale des Animaux de Ferme, une association – titre ainsi l’un de ses communiqués de presse: « Castration à vif des porcelets : une pratique archaïque bientôt abolie ? »

Seulement voilà, ce à quoi la PMAF sert, ce n’est certainement pas la libération animale, mais purement et simplement l’aménagement industriel du massacre, comme il est facile de le voir.

La PMAF se réjouit en effet que la Commission européenne vienne d’autoriser l’usage d’un vaccin permettant de stériliser les porcs mâles, au lieu de pratiquer la castration à vif. Il y a même le lien avec le communiqué non pas de la Commission européenne, mais carrément du monopole Pfizer. Ce qui est très révélateur!

Et ce qu’on voit ainsi, c’est que ce vaccin n’est pas là pour les cochons. Eh non, il ne faut pas rêver. Il faut être vegan, conséquent, et ne pas s’imaginer que tant qu’il y a du profit, le sort des animaux s’améliorera. Il faut être réaliste, et donc révolutionnaire.

Le vaccin est là car le vaccin a un avantage, que le communiqué de la PMAF explique d’ailleurs, et de cette manière: « Son avantage : réduire la production d’androsténone et de scatole, des substances qui dégagent une odeur chez une minorité de porcs mâles (environ 10%), déplaisante pour une partie des consommateurs qui la détectent dans la viande à la cuisson. »

On voit bien que pour les industriels, 10% de perte, c’est énorme! Et si en plus ils peuvent gagner en cadence en pratiquant la mutilation de manière chimique…

Et la PMAF arrive alors, toute heureuse de servir d’alibi moral au massacre. Johanne Mielcarek, chargée de campagnes à la Protection mondiale des animaux de ferme (PMAF), déclare ainsi: « La castration à vif est une épreuve douloureuse et traumatisante pour les porcelets, y compris pour leur mère, bloquée en cage et impuissante à défendre ses petits (…). L’autorisation du vaccin dans l’Union européenne est une opportunité unique de mettre enfin un terme à une pratique brutale, archaïque, et injustifiable.»

Voilà le « mérite » de la PMAF: au lieu d’une barbarie archaïque, on a une barbarie moderne, au lieu d’une pratique artisanale et sanglante, on aura une mutilation chimique.

La PMAF est hypocrite: elle prétend combattre la souffrance, mais le combat qu’elle mène contre la souffrance n’est là finalement que pour aider les industriels à justifier leurs perfectionnements barbares.

Quelle horreur que la satisfaction proposée par la PMAF: être heureux que les cochons se fassent mutiler de manière moderne pour une vie en cage les menant à la mort!

A quelle folie ne mène pas la défense des animaux qui ne se fonde pas sur le veganisme et sur la volonté d’en découdre totalement avec ce monde, pour la libération animale!

Les animaux non humains, esclaves des temps modernes

Lors du documentaire « l’amour bête » sur France 3, on a pu également voir une personne s’appelant Alexandra, qui court les concours félins d’Europe. Son discours était incroyable: il fallait sélectionner les chats, afin qu’ils attendent que le maître rentre à la maison pour les câlins.

Jamais le chat ne doit pas faire ses griffes sur le « maître », il doit être obéissant, etc. etc.. Elle s’occupe des chatons, remplaçant la mère, la mettant de côté. Les chatons sont donc sélectionnés, ceux qui ne correspondent pas sont placés, car le but ultime de celle qui s’imagine être à la place d’un Dieu tout puissant et omnipotent, c’est trouver la « beauté parfaite. »

Un tel discours aurait parfaitement plu dans l’Allemagne des années 1930. Les chats sont ici vus comme du matériau modifiable à volonté, devant avoir une fonction d’esclave, de serviteur.

Ce que tout cela démontre, c’est qu’il est vain de s’imaginer que le veganisme puisse réussir et être une valeur commune à toute l’humanité, si l’on ne part pas du principe qu’il faille abolir toutes les oppressions.

Dans le documentaire, c’est l’esclavage qui était justifié. Un rapport maître-esclave que l’on retrouve en fait dans toute la société, à tous les niveaux. C’est là-dessus qu’une réflexion vegane doit se fonder.

Nantes: des loups dans les douves d’un château, comme « oeuvre d’art »!

N’ayant plus d’imagination et ne sachant plus quoi faire pour amuser le bourgeois, les « artistes » contemporains s’intéressent de plus en plus aux animaux, pour faire toujours pire.

Programmation Arts Plastiques / Visual Arts / Le lieu unique a ainsi organisé une « exhibition », selon elle une véritable oeuvre d’art de Stéphane Thide: mettre des loups dans les douves du chateau de Nantes (vidéo, photos).

L’opération se déroule dans le cadre de la biennale d’art contemporain Estuaire 2009, et coûte un million d’euros.

Tout ce grand n’importe quoi montre que la situation est vraiment catastrophique. Et s’il est juste de protester, il faut vraiment davantage avancer dans le veganisme, élaborer une vision juste liée à une pratique juste; en fait, sans le veganisme, les protestations ne riment à rien ou si peu, elles s’évaporent parce que le fond reste: l’exploitation change de forme, mais ne change pas, ne disparaît pas.

Les faits le disent: l’humanité consomme toujours davantage de viande. La théorie réformiste ne rime à rien, ce qu’il faut changer c’est toute la vision qu’a l’humanité des animaux et de la planète, et pas seulement un aspect.

D’ailleurs, il suffit de lire le discours d’un co-programmateur artistique d’Estuaire 2009 pour s’apercevoir de cela. Son discours est… en faveur du loup! Ce qui montre que sans le veganisme, une action en rapport avec les animaux peut vite se retourner en son contraire…

De la même façon que Beuys en 74 dénonçait une société qui opposait les espèces et empêchait leur cohabitation, l’artiste souhaite ici que l’homme cède pour un temps son territoire à une bête qu’il a si longuement pourchassé. C’est je pense un geste qui est loin d’être anodin, mais au contraire un symbole fort.

Sous prétexte de faire bien, on fait mal. Quand on ne comprend pas le veganisme, quand on ne le vit pas, il manque des pans entiers de la réalité, il manque une vision seule juste, il manqueun accès à la réalité animale non humaine.

Quand on est pas vegan, les animaux restent inévitablement des objets!

Together en concert en France

Le 14 juillet aura lieu à Lyon un repas vegan (à 18h) suivi d’un concert avec notamment le groupe Together, un groupe straight edge socialement engagé du Portugal, au centre social autogéré de la Croix Rousse. Together sera également en concert le 15 juillet en banlieue parisienne (Malakoff, au Rocher) avec deux autres groupes.

Refuge des chats : un abandon toutes les dix-huit heures à Toulon

Dans Var matin on trouve un intéressant article sur une situation de plus en plus terrible:

Soixante animaux abandonnés en trente-cinq jours, soit un toutes les dix-huit heures. Les bénévoles de l’Association toulonnaise des amis du chat (Atac), en charge de la structure municipale à Lagoubran (1), ont du mal à aligner les chiffres.

Et pour cause : les abandons, entre le 1er juin et le 5 juillet, représentent le tiers de la totalité des animaux recueillis. Ils sont le reflet du comportement irresponsable de propriétaires faisant fi du respect de l’animal. Ils « confondent être vivant et objet », dénonce Valérie Celestrano, salariée au refuge.

« Ils viennent le soir, les jeter en bas du refuge. Ils n’ont pas le courage de nous les déposer », ajoute Michèle Medio, vice-présidente d’Atac. Une chatte prénommée Cendre par les bénévoles porte encore les traces d’une cordelette, « ayant certainement servi à lui attacher les pattes pour l’emmener jusqu’ici ».

Pas assez de refuges dans le Var

Une situation « catastrophique qu’il ne faudrait pas voir perdurer car cela va vite devenir intolérable », explique Michèle Medio.

Les nouveaux animaux de compagnie allongent aussi la triste liste… « Cet été, nous n’avons jamais eu autant d’abandons d’animaux malades, diabétiques, atteints de paralysie », dénonce-t-elle. Beaucoup confondent le refuge avec « un zoo ou un dispensaire ». Il accueille 180 chats pour une capacité limitée à 150. Il ne peut, pour le bien-être des animaux, grossir indéfiniment.

La ville, propriétaire des lieux, subit comme les structures d’alentours (l’école du chat à Ollioules ou encore le refuge seynois) les actes d’abandons de propriétaires, venus de l’est et de l’ouest Var. « Il y a un manque cruel de refuges », reconnaît Muriel Cochet, adjointe déléguée à la protection animale.

Mais de là à multiplier sans fin les refuges, les collectivités locales, gestionnaires des deniers publics, mettent un bémol.

L’abandon est un délit

Devant la lâcheté humaine et un incivisme de plus en plus criant, le combat est sans fin. Que faire si ce n’est « porter le débat au niveau national pour considérer l’animal comme un être vivant, ou encore, éduquer dès le plus jeune âge sur le respect de l’animal », explique Muriel Cochet. Le Grenelle sur l’animal changera-t-il la donne ? Espérons-le. « L’abandon n’est pas un acte anodin, c’est un délit puni par la loi », explique l’élue.

Le dispensaire de la société protectrice des animaux (SPA), implantée à Saint-Jean-du-Var (2) en charge des soins des animaux de personnes démunies, est confronté, aussi, aux abandons.

3 000 chats errants en ville

Les chatons sont les premières victimes de la non prise de conscience de stériliser. « On a abandonné cette année, les chattes et leurs portées. Quatorze chatons pour le seul mois de juin ! Les abandons ont progressé d’environ dix pour cent par rapport à l’an dernier », constate la responsable, Joëlle Lenardi. « C’est de pire en pire. Aujourd’hui, les chats domestiqués et non stérilisés sont jetés, de plus en plus, à la rue. »

Selon Muriel Cochet, les associations estiment à 3 000 le nombre de chats errants dans la ville. La campagne de stérilisation, lancée avec la SPA, depuis l’automne 2008 et financée par la ville à hauteur de 10 000 euros, a permis, déjà, « de stériliser au 30 juin, 206 chats, et ce n’est pas fini. »

1. Refuge des chats de Lagoubran, boulevard Aristide-Briand, à Toulon. Tél. : 04.94.62.16.36.

2. Dispensaire de la SPA, 32 rue Berthier à Toulon.

Mais les trois commentaires valent aussi qu’on s’y intéresse:

11/07/2009 00:17 PATRIANOSTRA

Comment ne pas avoir les tripes qui se tordent face à cela ? Et après on se prétend humain !

11/07/2009 01:29 sweetshadow

Petite appel à l’aide si quelqu’un peut aider.
Je connais une dame qui va être expulsée sous peu, le gros problème c’est qu’elle a 20 chats à placer pour pouvoir espérer trouver un nouveau logement, donc si quelqu’un est intéressé…

11/07/2009 01:30 supertomate

L’espèce humaine me dégoute !

Le premier commentaire est signé de quelqu’un qui a comme pseudo un nom facho (« notre patrie »), le second commentaire est un appel à l’aide terrible, et le troisième un exemple de misanthropie!

Une démonstration de ce qu’est une attitude « spontanée » qui ne connaît pas le veganisme: la réaction devient alors négative, les gens se retournent sur eux-mêmes!

Earth Crisis

Le groupe de musique Earth Crisis a joué un grand rôle pour la mise en avant du mode de vie Vegan Straight Edge, durant toutes les années 1990. Récemment reformé et toujours aussi revendicatif, le groupe sera en concert à Paris le 15 septembre! Gageons qu’y seront beaucoup de Vegan Straight Edge de France appréciant le hardcore / metal.

Une chronique du dernier album se trouve ici; sur LTD on peut trouver les traductions en français de plusieurs de leurs chansons, qui montrent le ton (All Out War, Ultramilitance, New Ethic, ainsi que le document Il y a une guerre) et l’engagement pour la libération de la Planète et des animaux!

La page dédiée à la tournée est ici; pour écouter quelques chansons d’Earth Crisis on peut aller sur leur site. Il y a également une vidéo d’une chanson du nouvel album. (To ashes, avec la mise en avant de la lutte contre la drogue).

On notera la chanson phare de l’album, To the death (Jusqu’à la mort):

Je me désengage de la machine de mort

Wagon de marchandises, parc à « bestiaux » – le sol du meurtre

Décapité dans l’abattoir

Prendre part souffrir la conséquences

Arrogance anthropocentrique

A la lumière

Des jours d’agonie passent

Enfermés, enchaînés ou tatoués

Au-dessus du sol les fils de fer barbelés

Tout droit fondamental nié

Même la liberté de mouvement

Folie inévitable

Domine chaque moment

Vegan pour la vie

Vegan… jusqu’à la mort!

On remarquera évidemment l’allusion aux camps de la mort nazis. On notera à ce sujet que le blog de l’action antifasciste consacré à la « minorité nationale juive » Hapoel consacre de nombreux articles à la libération animale.

A bon entendeur salut pour les inévitables détracteurs du rapprochement entre la situation animale et les camps de la mort nazi.

! בשר זה רצח

Bassar zeh retza’h!

La viande, c’est du meurtre!

http://laterredabord.fr/articles1/newethic.html

Un chat sur un plateau télé

Nous parlions hier, à l’occasion du pauvre blaireau terminant sur une route « pour » automobiles, du manque de place pour les animaux. Ici un exemple encore très concret, avec un chat passant… sur un plateau de télévision.

L’émission avait lieu dans un collège, et sur l’extrait vidéo, on voit le chat passer simplement sur le plateau télévision; Tango (un an) habitant en effet pas très loin du collège, où sa « propriétaire » travaille.

Pour les magazines du net qui n’ont rien à dire, c’est juste quelque chose d’étrange et de marrant, un chat qui « arrive » à se retrouver sur un plateau télé. Mais pour les vegans cela montre la réalité du peu de place qu’ont les animaux, de la place toujours moins grande qu’ils ont.

Non seulement le monde est très mal fait pour les humains, mais en plus il saccage la place des animaux! deux réalités qui ne vont pas l’une sans l’autre – demain il y aura une architecture vegan, où l’être humain ne saccagera pas la planète et la vie de tous ses habitants!

http://www.zigonet.com/chat/un-chat-fait-une-apparition-a-la-television_art7034.html

L’exploitation animale à visage… humain?

Etre vegan, ce n’est pas si difficile, pour autant on peut bien comprendre ceux et celles s’accordant un peu temps pour la transition végétarienne, vue que l’alimentation est une question vitale. Ce qui est inacceptable, c’est par contre les gens en restant au végétarisme et s’imaginant défendre les animaux, alors que leur mode de vie est ultra-libéral et d’une hypocrisie complète.

La page de Végétarisme.info de l’association Veg’asso consacrée aux fromages sans présure est quelque chose de particulièrement révoltant. La présure est en effet utilisé pour faire les fromages, et la présure d’habitude provient de la quatrième poche de l’estomac (appelée « caillette », d’où le nom) des jeunes ruminants (veaux ou chevreaux).

Voilà donc que ces végétariens, trop fainéants – il n’y a pas d’autres mots – pour devenir vegan, décident d’avoir la conscience tranquille en donnant une liste…. de fromages sans présure animale!

« Supprimer le fromage… pas possible, trop « extrême », les animaux un peu d’accord mais bon… », voilà la mentalité de ces gens refusant le veganisme! On peut même lire une phrase comme « On peut également utiliser des plantes pour faire cailler le lait, mais cette utilisation est hélas marginale »…

Hélas! hélas! Hélas! Trois foils hélas! Le capitalisme nous rend les choses bien difficile! Mais où est l’exploitation animale à visage… humain?

Que fait le Christ pour nous donner bonne conscience? Que fait le capitalisme pour nous empêcher de devenir vegan, ce mal suprême!

Ce qui n’empêchera d’ailleurs pas le pauvre végétarien ne pouvant pas manger « son » fromage de pouvoir acheter sur le même site un autocollant… « libération animale »!

Parce que le veganisme, quoi qu’on en dise, est un mode de vie honorable, qui marque les gens, et qui bientôt l’emportera. Enfin, qui l’emportera si l’on s’est au préalable dépassé des hypocrites!

Le blaireau cible pour cible de la moquerie

Lu sur Libération.fr, qui le reprend de l’AFP. Anti-vegan avec le pauvre blaireau « repoussé au balai,k anti-féminisme avec la morale finale…Exemplaire, typique d’une certaine mentalité…

Et rappelons-nous que pour les animaux non encore rendus esclaves, il y a de moins en moins de place pour vivre… Et n’oubliez pas les campagnes pour combattre l’horreur des déterrages en France!!

Sortie de route pour un blaireau «totalement bourré»

La police de Goslar, bourgade voisine d’Hanovre en Allemagne, a été appelée pour dégager de la route un cadavre de blaireau. Là, elle découvre un animal bien vivant…
La police de Goslar a dans ses rangs un agent plutôt inspiré. Un communiqué au ton plutôt inhabituel a en effet été rendu public aujourd’hui. Il relate l’intervention d’une patrouille, appelée pour dégager de la route un cadavre de blaireau. Arrivés sur place, les policiers ont la surprise de trouver un animal bien vivant, mais totalement saoul après s’être gorgé de cerises trop mûres.

«L’estomac de l’animal avait transformé les fruits en alcool, et le blaireau était, comme on le dit vulgairement, totalement bourré. En outre, les cerises lui avait provoqué une diarrhée. Il a été repoussé au balai dans un champ pour y cuver», explique la police.

«Il n’a pas été possible immédiatement d’établir si son état avait été provoqué par des problèmes conjugaux», conclut le communiqué.

Ils partent avec nous!

Il s’agit d’une opération commerciale, mais toutefois elle va dans le bon sens tout de même vue l’ampleur de la catastrophe: le site Ils partent avec nous est une grande campagne organisée principalement par les vétérinaires, pour tenter de contrer les abandons toujours plus nombreux au moment des vacances. Le site fournit également des informations sur les possibilités de garde.

Car dans notre société, les animaux non humains étant des biens de consommation, ils se font ni plus ni moins « jetés » à la poubelle, avec également une tendance à l’abandon devant les refuges, comme un zest de bonne conscience… Mais il est encore courant que les chiens se fassent abandonner sur les routes, des rongeurs dans leurs cages sur des parkings, etc.

Il n’y a pas à dire: tout est à changer dans nos rapports aux animaux.Et les vegans ont leur rôle à jouer pour combattre cette souffrance!

A noter également l’intéressant article (mais trop court) consacré à la tabagie passive des chiens et des chats. Un phénomène à prendre en compte notamment suite au repli des lieux publics fait par les fumeurs… Même si on les retrouve également encore systématiquement devant les cafés, à nous empoisonner quand on passe devant!

Et aussi un autre article, pathétique celui-là, consacré… au concours du chien « le plus laid du monde…

Entre abandon et objet fétiche, les animaux sont victimes du terrorisme humain!

Les forçats du nucléaire

Le magazine Paris Match a fait un petit reportage sur les « forçats du nucléaire« , c’est-à-dire les travailleurs présents dans cette industrie de la mort. C’est évidemment du Paris Match, mais cela montre que les contradictions se montrent de plus en plus au grand jour entre une population mise de côté de toute décision et un système de pur profit… Un tel reportage n’aurait pas pu exister il y a encore quelques années: rappelons-nous du mensonge, très bien passé à l’époque, comme quoi le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières de la France…

Réfuter le christianisme, comprendre et respecter Gaïa

José Bové a été végétarien. Il ne l’est plus.

En quoi cela est-il intéressant, alors qu’il faut devenir vegan, et non végétarien? Et qu’en plus José Bové est le prototype du bon franchouillard ne pensant qu’à ses soi-disant bons gueuletons, qu’il oppose à la malbouffe?

José Bové, le suprême fan de la viande bien cuisinée!

On voit le niveau de Végétariens magazine qui publie une interview « exclusive », chauvinisme en prime… « Mais saviez-vous que cet irréductible gaulois, comme le présente souvent les Américains, a été longtemps… végétarien ?! »

Quand on a rien à quoi se raccrocher, il faut bien inventer!

On a la même chose avec les Cahiers antispécistes, rassemblement intello dont l’une des concrétisations est la Veggie Pride, que nous critiquons depuis le départ pour son absence de contenu. Mais là pour le coup c’est très très fort, rien qu’au titre de l’article:« Sade antispéciste? »

Là on a même plus du n’importe quoi, on a du délire complet. Attention, l’auteur est réaliste, il sait que Sade n’est en rien en faveur des animaux. Il le dit même, mais là est le problème dans cette entreprise plus que fumeuse:

« Il est en vérité difficile de dire que « Sade est antispéciste », et c’est pourquoi j’ai ajouté au titre un point d’interrogation. Ce que l’on peut affirmer avec certitude, en revanche, est qu’il y a de l’antispécisme chez Sade – et cela devrait suffire pour attirer l’attention du lecteur sur cet auteur largement incompris. »

Sade est un auteur qui passe son temps à mettre en avant des mises en scène fondées sur les rapports de domination, avec un statut de la femme des plus lamentables. Le contraire absolu du veganisme.

Et là l’auteur veut nous faire croire que Sade n’a rien à voir avec ce qu’on appelle aujourd’hui le « sadisme »… Ben voyons… Un grand incompris que ce Sade! On comprend qu’il faille lui voir une dimension « antispéciste », à ce pauvre homme qui ne s’est jamais préoccupé des animaux!

Car à ce tarif là, on peut voir du veganisme partout. Car il est partout. Historiquement, l’aspiration au veganisme peut être trouvé vraiment partout dans ce qui est populaire; la compassion a toujours été une quête.

Mais quel intérêt à étudier Sade, un matérialiste vulgaire et grossier du 18ème siècle, se complaisant dans la cruauté et la torture?

Raymond Queneau a bien plus résumé ce qu’une personne vegan doit penser de Sade, auteur de La philosophie dans le boudoir: « Que Sade n’ait pas été personnellement un terroriste, que son œuvre ait une valeur humaine profonde, n’empêcheront pas tous ceux qui ont donné une adhésion plus ou moins grande aux thèses du marquis de devoir envisager, sans hypocrisie, la réalité des camps d’extermination avec leurs horreurs non plus enfermées dans la tête d’un homme, mais pratiquées par des milliers de fanatiques. Les charniers complètent les philosophies, si désagréable que cela puisse être. »

Ce qu’on voit en fait, c’est que l’article sur Sade n’a aucun sens, car les animaux (non humains) sont « oubliés ».

Où sont les animaux? Peut-on parler de la question animale chez un auteur, sans parler des animaux? Pour les anti-spécistes, c’est bien le cas, voilà une raison de se dire vegan et pas « anti-spé. »

Prenons le site Veganpower: on dirait une publicité pour le magasin Lush, puisqu’il s’agit d’une simple apologie de leurs produits (alors que d’ailleurs les produits vegan ne sont en fait qu’une partie de leurs produits).

C’est ça la « vegan attitude »? « J’ai pensé à vous tous en créant ce site et en tant que passionnée de tout ce qui touche au domaine de la beauté, des soins et autres nécessités de la vie d’une femme, je suis heureuse de partager avec vous mes découvertes. »

Et les animaux, ils sont où les animaux? Ils n’ont pas droit de cité? Comme partout ailleurs?

Et la planète, elle est où la planète?

Pas d’animaux! Pas de planète! Mais la mise en valeur de soi-même, de sa pratique, de son individualité… La « vegan attitude », prétexte au nombrilisme! Moi dans ma baignoire avec mes produits non testés, je suis le nouveau Jésus Christ!

Un peu dans l’esprit du site vg-zone, qui donne des adresses végétariennes et qui a comme sous-titre: « le guide de la survie végétarienne à Paris. »

Survie: le mot est là, le ton est donné. La faim règne dans le monde, la planète est assassinée, les animaux souffrent, mais le petit-bourgeois a son guide de survie dans ce monde « mauvais »!

Halleluja, béni soit les petits commerçants et les industriels « éclairés »!

Tous ces discours d’individus, d’individus qui se plaignent, qui sont pessimistes, au bord du nihilisme, qui cultivent leur « différence » dans un discours sectaire, ne servent pas ni la planète, ni les animaux!

Alors qu’il faut parler de la planète et des animaux (non humains), afin que notre vie ne se fasse plus sans elle et sans eux!

Des sites qui sont « utiles » pour la vie quotidienne, mais qui ne se fondent pas sur un rapport vegan avec les animaux et Gaïa, sont des sites qui basculent dans l’improductif et sont comme dans des sables mouvants!

Notre identité: Gaïa!

qui donne des adresses végétariennes et qui a comme sous-titre: « le guide de la survie végétarienne à Paris. »

Survie: le mot est là, le ton est donné. La faim règne dans le monde, la planète est assassinée, les animaux souffrent, mais le petit-bourgeois a son guide de survie dans ce monde « mauvais »!

Halleluja, béni soit les petits commerçants et les industriels « éclairés »!

Tous ces discours d’individus, d’individus qui se plaignent, qui sont pessimistes, au bord du nihilisme, qui cultivent leur « différence » dans un discours sectaire, ne servent pas ni la planète, ni les animaux!

Alors qu’il faut parler de la planète et des animaux (non humains), afin que notre vie ne se fasse plus sans elle et sans eux!

Des sites qui sont « utiles » pour la vie quotidienne, mais qui ne se fondent pas sur un rapport vegan avec les animaux et Gaïa, sont des sites qui basculent dans l’improductif et sont comme dans des sables mouvants!

Notre identité: Gaïa!

L’eau du robinet et le cancer

Dans une « mise au point » publiée jeudi 2 juillet, les Académies nationales de médecine et de pharmacie et l’Académie de l’eau attaquent très brutalement les propos tenus par le docteur David Servan-Schreiber dans le cadre d’une campagne qui a le soutien du Fonds mondial pour la nature (WWF) et de plusieurs oncologues et épidémiologistes.

Il était conseillé aux personnes atteintes d’un cancer ou à celles qui sont passées par la maladie, de « prendre des précautions et de ne boire quotidiennement de l’eau du robinet que si elles sont sûres de sa qualité ». Simple constat en effet: l’auteur voit que la majorité des rivières et la moitié des nappes phréatiques sont contaminées par des pesticides… Et il le dit.

Pour l’industrie, une remise en cause inacceptable de leurs prérogatives: « Un déni de la science », « un mépris de la médecine », « une atteinte au respect des patients », « imposture ». « Des dépassements de normes peuvent avoir lieu et qu’il faut tout faire pour en limiter la fréquence, mais ces dépassements sont encore loin des valeurs à risque ».

Bref, tout va très bien, les machines à profit veillent sur notre santé!

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« Un déni de la science », « un mépris de la médecine », « une atteinte au respect des patients ».