Riot/Clone

Riot/Clone est un groupe anarcho punk anglais, formé par Dave Floyd en 1979, le groupe a été actif au début des années 1980, puis s’est reformé par la suite. Les bénéfices de l’EP There’s No Government Like No Government sont allés à l’ALF, et ce choix était mis en avant sur la pochette elle-même. L’album sorti en 2000, Do You Want Fries With That?, est pareillement consacré à la libération animale.

Voici les paroles de Death to humanity de l’album « There’s No Government Like No Government ». A découvrir au fil des semaines, différentes traductions de chansons de ce groupe engagé pour les animaux.

Riot/Clone, Death to Humanity / Mort à l’humanité

I’m a rabbit confused and scared, they’re testing cosmetics for your hair
Je suis un lapin confus et effrayé, ils testent des cosmétiques pour tes cheveux

My eyes are red and sore from the spray, but I can’t wipe the pain away
Mes yeux sont rouges et irrités par le spray, mais je ne peux pas faire partir la douleur

I’m locked up inside my box, they forced me to accept the knocks
Je suis enfermé dans mon box, ils me forcent à accepter les coups

My thoughts fall through, I’m aghast as I try to recall the past
J’ai de la difficulté à penser, je suis effaré lorsque j’essaie de me souvenir du passé

I’m a little dog with a hole in my head I really would be better off dead
Je suis un petit chien avec un trou dans la tête, je préfèrerais vraiment être mort

Electrode sticks out like a horn; It’s been there since I was born
Les électrodes dépassent comme une corne; c’est là depuis que je suis né

Must be the cause for my lack of brain, repeated shocks have rendered me insane /
Ca doit être la cause de mon manque de cerveau, les chocs répétés m’ont rendu fou

Why do humans cause me harm? I still remember life on the farm
Pourquoi les humains me font-ils du mal? Je me souviens encore de la vie à la ferme

I was in a circus doing tricks, now I sit here waiting for my fix
J’étais dans un cirque à faire des tours, je suis assis là à attendre mon shoot

They really made a monkey out of me, now I’m a bestial junkie
Ils m’ont rendu ridicule, maintenant je suis un drogué bestial

Where’s the man he’s running late? Sounds in my head reverberate
Il se fait tard, où est l’homme? Les sons résonnent dans ma tête

And I know it must be close to my final overdose
Et je pense que ce doit bientôt être mon overdose finale

If we could get out of our cages, history we’ll rewrite the pages
Si nous pouvions nous enfuir de nos cages, nous réécririons les pages de l’histoire

We will get together and sing so everybody’s ears will ring
Nous serions ensemble et chanterions tellement que les oreilles de chacun siffleraient

Death to all humanity, you’ll pay for what you did to me
Mort à toute l’humanité, vous paierez pour ce que vous m’avez fait

In that laboratory
Dans ce laboratoire

Mambo comme alibi pour les médias et les « stars »

Nous avions parlé de Mambo, ce chien violemment agressé par des jeunes qui l’ont arrosé d’essence pour le brûler. Aujourd’hui les médias reconnaissent qu’il n’y a pas eu de « loi du silence », mais bien au contraire une indignation générale, exactement comme nous l’avions dit. Voilà pourquoi la justice a dû appliquer la loi comme elle ne le fait jamais: six mois ferme pour l’une des deux personnes (l’autre étant jugé plus tard). Le procès  a également fait la une du Midi Libre et de l’Indépendant.

Chose incroyable, Mambo était présent! Le procureur estimant que « C’est sa place en tant que victime ». Quelle démagogie! Voici un État au service de l’agrobusiness qui tente d’apparaître comme « juste » et « populaire »… Il est vrai que la pression populaire a rendu la situation délicate…

Mais il n’y a pas que l’Etat pour profiter de l’occasion d’avoir une bonne image, à très peu de frais. Alain Delon a envoyé son vétérinaire personnel, Zinedine Zidane a fait un don, Michel Drucker a envoyé 800 euros…

800 euros: de quoi impressionner quasiment tout le monde, car la pauvreté domine! Mais en fait, c’est quoi 800 euros quand on en gagne 38 000 par mois comme Drucker?

Deux pour cent de son salaire! Et donc pas de n’importe quel salaire, quand on gagne 38 000 euros par mois, on a pas besoin de batailler pour joindre les deux bouts, et c’est un bon investissement marketing…

Redisons le clairement: s’intéresser aux animaux c’est assumer le veganisme, tout le reste c’est du faux-semblant! Et c’est donner un espace énorme aux anti-vegans, qui auront beau jeu de se la jouer comme France-Inter par rapport au procès: « Au même moment dans le même tribunal, un homme comparaissait dans une autre salle pour acte de barbarie envers sa femme, il n’y avait aucune caméra, ni aucune association ».

D’où vient le mouvement straight edge? En quoi consiste-t-il?

Le mouvement straight edge provient d’une chanson de 1981 intitulée « Straight Edge » du groupe de harcore « Minor Threat ». Le Hardcore est dans la continuité du Punk, sauf que la musique est plus agressive, plus rapide. Il existe de nombreuses variantes de Hardcore, allant de la chanson très courte (1 minute au maximum) avec des paroles scandées très rapidement à la chanson plus traditionnelle (3-4 mn) mêlant punk et métal.

La chanson « Straight edge » raconte le refus de l’alcool et des drogues, le refus de mener une vie en se détruisant tout esprit critique, d’où le refrain « I’ve got straight edge », « Je suis la voie droite ». La chanson « Out of step » du même groupe explique ainsi: « Don’t smoke / Don’t drink / Don’t fuck / At least I can fucking think ».

Le mouvement straight edge est une réponse au trip destructeur ayant dominé dans le mouvement punk.

La philosophie straight edge a trois principes fondamentaux (d’où les trois X – qui vient du fait qu’aux USA dans les concerts on mettait un X au marker sur la main des moins de 21 ans pour qu’ils / elles ne puissent pas acheter d’alcool au bar) :

— pas d’alcool
— pas de drogues
— pas de sexe sans relation durable (ou pas de sexe sans sentiments).

Par la suite le mouvement straight edge a largement adopté le véganisme.

Le vaccin contre la grippe porcine : c’est non !

Vous le savez, la Terre d’abord n’est pas qu’un site qui est l’expression de gens qui se contentent de se dire vegan straight edge. Nous sommes également pour la libération de la Planète.

Et cette compréhension de la nécessité de l’écologie radicale nous fait dire : le vaccin c’est non !

Quel est le rapport ? En fait, c’est simple : tout est lié. Les vaccins sont le produit des laboratoires dont le but est simplement le profit, d’entreprises saccageant la planète, massacrant les animaux.

Il ne s’agit pas d’être vegan dans son coin, mais de comprendre qu’il n’y a pas de veganisme sans libération animale, et pas de libération animale sans libération de la Terre.

Et que voit-on ? Que les scientifiques sont au service des pillards et des assassins, tout comme l’Etat est à leur service.

Bien sûr, tout ce petit monde là est obligé d’avoir un minimum de réalisme, de crédibilité. Mais leur accorder une confiance absolue relève de la folie.

La Terre d’abord prend donc position et le vaccin contre la grippe porcine c’est non, parce que sa création ultra-rapide est opaque et aucunement fiable, que tout est caché jusqu’à la question de savoir s’il sera obligatoire, qu’absolument rien n’est démocratique.

Nous ne sommes pas PETA, pas Droits Des Animaux, pas une association simplement défensive, etc., c’est-à-dire des gens se cantonnant à un thème particulier justifiant les pires attitudes de l’autre (notamment le sexisme pour les uns, la tolérance de racistes pour les autres, etc.).

Nous sommes des gens luttant pour la libération animale et la libération de la planète, et dont la vie privée tente d’être au maximum en adéquation avec nos principes. Quand on est vegan on l’est tout le temps, et cela a des conséquences dans ce qu’il faut assumer.

Et ces principes nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls à en comprendre l’importance. De l’agro-alimentaire à la santé, le système fondé sur le profit craque de partout. Même chez les infirmières on a des critiques acerbes face à la politique de vaccination. On peut lire également à profit la tentative d’une analyse « neutre » du docteur Marc Girard « Grippe « porcine » : vacciner ou pas ? »

Ce document tente de calculer ce que nous faisons tous : faut-il prendre le vaccin, alors que celui-ci amène lui-même des risques importants, ou pas ? Qu’est-ce qui est le plus risqué : le prendre, ou pas ?

Et on peut y lire une chose très vraie :
« Par rapport à une profession – la pharmacie – soumise à un contrôle réglementaire depuis des siècles au moins, c’était probablement la première fois, dans l’histoire de l’humanité, qu’un objectif purement mercantile se trouvait ainsi posé au même niveau que l’impératif catégorique de préserver la santé publique. »

Et c’est intéressant car il tente de garder la tête froide et de se préserver autant du discours officiel que des sectes et autres hystériques délirants :

« Il est parfaitement exact que les anti-vaccinalistes ne brillent pas toujours par la qualité de leur information ou la profondeur de leur réflexion (cf. note 10), et il est facilement documentable que l’opposition frontale aux vaccins est un élément quasi incontournable du programme commun aux critiques du système académique (médecines « parallèles » ou « holistiques », sectes – pour ne point parler des paranos qui pullulent sur la toile). Aux yeux d’un professionnel du médicament, cependant, il est non moins exact que la promotion vaccinale – émanât-elle des plus prestigieuses instances de l’institution académique ou universitaire – se signale par un illogisme rare assorti d’une exceptionnelle absence de sens critique et d’une méconnaissance préoccupante du développement pharmaceutique. »

De manière intéressante, on voit que l’auteur de cet intéressant article prône les tests sur les animaux. Cela montre qu’il n’a pas compris le système général que représente les entreprises pharmaceutiques et l’agro-alimentaire. Car la vivisection est un crime servant à gérer au mieux les produits de plus en plus absurdes produits par ces entreprises…

En tout cas, nous vous engageons une réflexion à ce sujet. Depuis la source du problème – les fermes industrielles et la réduction en esclavage des animaux – jusqu’aux « solutions » que seraient l’industrie pharmaceutique. Il y a de nombreuses questions à se poser !

Les ostréiculteurs attaquent un labo…

Les huîtres sont des êtres vivants, et contrairement à ce que dit la page wikipédia, ces êtres ne sont pas mangés « crus », mais… vivants.

Oui, les huîtres sont mangées alors qu’elles sont encores vivantes. Les barbares l’assument; sur le site « Chef Simon » on peut lire:

Crue, vivante, nature ou avec citron ou vinaigre et pain beurré, l’huitre reste un plat très apprécié et toujours très festif.

Il est intéressant également de voir que cela est su, que cela perturbe, et que des réactions troublées apparaissent. Pour parler plus clairement et donner des exemples, il y a le coup du citron. Le mythe veut que l’on mette du citron pour anésthésier l’huître.

En réalité, c’est pour voir si elle réagit… Il s’agit donc d’un acte impliquant la souffrance.

Sur le net on trouve également la question « une huître peut-elle remonter dans l’estomac » (ici), ou encore « comment manger une huître sans la faire souffrir? » (). A la dernière question ici on a une réponse… qui est d’un typique absolument exemplaire:

La seule solution si ça vous pose problème, c’est de les manger farcies et passées au grill. Elles ne souffriront pas quand vous les mangerez.
Vous pouvez les farcir au beurre d’escargot ou avec une étouffée de poireaux à la crème.
Bon appétit.
Mais sincèrement je pense que l’huître ne souffre pas. Elle n’a pas la notion humaine de souffrance.

De la mauvaise foi en bloc. Utilisation du grill (et beurre d’escargot), tout cela pour dire finalement que l’huître ne souffre pas. Contradiction évidente…

On notera également ce très intéressant topic: quelqu’un s’apercevant du fait que la vivisection des huîtres est interdite à l’école depuis 2006 (voir ici pour l’explication sur la vivisection), demande pourquoi il est légal d’en manger puisqu’elles sont vivantes…

On peut y lire des propos édifiants de gens à la formation scientifique; c’est un excellent révélateur du niveau de barbarie de ces pseudos-scientifiques. Pas difficile de voir dans quelle mesure le sadisme et la fascination pour la torture sont sous-jacentes. On retrouve tout l’esprit du nazisme, avec même la dimension génocidaire; le meurtre en masse se voit banalisé, devenu un simple outil « nécessaire ».

Voici un exemple de pensée visant à la domination:

Quand au scientifique qui fait des tests sur les animaux, en labo; ce n’estpas du sadisme. Le but est de tester les produits que nous mangeons, s’assurer que les maquillages de mesdames ne vous brûlent pas les paupières et ne vous transforment en sorcières décrépites avant l’age…

Le but est d’assurer notre survie et notre confort avant tout, pour nous les humains. Si il avait fallu éventrer un milliard de singes de labo pour sauver mon parrain mort du cancer, croyez bien que mon choix est vite fait…

La souffrance des animalaux est un réel problème, pas celui de leur exploitation pour notre confort, notre survie…

Comme on voit: le degré zéro de la compassion, et tout pour la domination, la barbarie. Quand à ceux et celles qui défendent le principe comme quoi les huîtres (ou les homards) peuvent ressentir de la douleur (et même si ce n’est pas le cas ébouillanter un être vivant relève de la barbarie), ils se font taxer d’anthropomorphisme!

Et justement, les médias ont expliqué hier que les ostréiculteurs ont manifesté devant les locaux de l’Ifremer d’Arcachon,où sont effectués des tests sur des souris. L’ensemble des salariés a fait valoir son droit de retrait, par peur de représailles des ostréiculteurs.

Quand ceux et celles qui protestent et luttent contre la vivisection s’organisent, les médias et l’État qualifient cela d’extrémisme.

Quand ce sont les ostréiculteurs manifestant pour défendre leur quête de profits, c’est acceptable. Parce que l’idéologie dominante sépare les humains des animaux, parce que les animaux seraient juste des marchandises bonnes à servir, comme l’explique le magazine Elle:

Concentré d’oligoéléments, l’huître est bourrée de zinc, indispensable à la fabrication des lymphocytes. On trouve également du zinc en moindre quantité dans les autres fruits de mer (moules et bigorneaux), le poisson et la charcuterie (jambon). Faut-il aussi en prendre en complément ? « Avant de se supplémenter pour des carences souvent imaginaires, mieux vaut s’offrir des fruits de mer deux ou trois fois par semaine, recommande Jean-Marie Bourre. D’autant qu’au naturel le zinc est mieux absorbé et est accompagné d’autres oligoéléments. »

Tout est une question de culture. Tant qu’il y aura la fascination pour le mode de vie des classes supérieures, on arrivera à rien, comme on peut le voir dans le témoignage de cette fille qui a travaillé dans un restaurant du 16ème arrondissement de Paris, quartier très « chic »:

«Beaucoup de clients demandent si le propriétaire viendra, mais il est surtout dans ses restos au Japon, à New York, Las Vegas, Tokyo…  Pour ma part, voir tous les soirs passer les belles assiettes de homard, de foie gras avec les toasts chaud, les gaspachos… était un vrai supplice alors que chez moi, je mangeais invariablement des coquillettes ou des conserves à 1,40 € !»

La guerre contre les animaux et le saccage de notre planète, les deux étant mis en avant sous une forme culturelle « positive » : voilà ce dont il faut prendre conscience, voilà ce qu’il faut combattre!

Georges Laraque donne son avis !

Nous avions déjà parlé de Georges Laraque, ce hockeyeur du Canada devenu végétalien et qui avait déjà dû faire face à un autre genre de préjugés liés à la domination, le racisme. En cette rentrée les médias du Canada parlent un peu de lui qui a décidé de cesser de «manger des cadavres et d’abuser des animaux», et voici un long texte que lui-même met sur son site.

Un texte vraiment très intéressant, car il montre bien, en plus de l’appel à la compassion, qu’on peut être sportif de haut niveau et avoir un régime alimentaire végétalien. Bien entendu, Laraque n’appelle pas à la révolution, à la libération animale et la libération de la Terre. Ce n’est ni plus ni moins qu’un sportif, mais il assume déjà de très nombreuses choses, et son point de vue est déjà très intéressant.

Mais cela montre inversement que ceux qui se résument à la position honnête de Laraque, et qui ne veulent pas aller plus loin, qui refusent la libération animale et la libération de la Terre, présentent des lacunes énormes, que leur conception est bornée, et donc insuffisante. Elle peut suffire à une prise de conscience personnelle comme celle de Laraque, mais pas à aller dans la perspective de changer le monde.

Car là il y a plein de choses à organiser, de luttes à construire, de points de vue et de plans à élaborer. Il ne s’agit pas que de changer sa conscience, il s’agit de renverser des valeurs et toute une économie fondée sur le profit, et nombreuses sont les personnes en prison pour avoir compris et lutté contre cela. La lutte est difficile, mais il en va de notre Planète et de tous les êtres vivants y habitant !

Votre attention, s’il vous plaît!

Depuis que je vous ai fait part de mon nouvel intérêt et de ma position en ce qui concerne la défense des animaux ainsi que de mon adhésion à de nombreux groupes militant pour cette cause, j’ai reçu des centaines de courriels de soutien de partout dans le monde.

Mais, bien sûr, quel que soit le point de vue que vous adoptiez au sein de la société, les répercussions sont toujours inévitables, surtout lorsque vous êtes une célébrité connue. Cette lettre tient donc lieu de réponse aux quelques courriels négatifs que j’ai reçus à ce sujet. Elle vous aidera à comprendre mon appréciation des animaux et la conviction que je partage qu’ils méritent d’être traités avec bonté. J’aime les animaux et je ne crois pas que le simple fait d’être humain nous donne le droit de les considérer comme marchandises et de les maltraiter.

Premièrement, je suis officiellement végétalien depuis le 1er juin 2009. Bien qu’il s’agisse de tout un changement en ce qui concerne ma nutrition, je ne me suis jamais senti mieux, en si bonne forme de toute ma vie. Étant donné que je suis un athlète professionnel, c’est toute une réalisation pour moi.

Elle a été rendue possible grâce à l’Association Végétarienne de Montréal et ma nutritionniste, Anne Marie Roy, qui m’ont créé un régime alimentaire sur mesure ne contenant aucun animal et produit d’origine animale. Cette partie est cruciale. Quand vous êtes végétarien, vous éliminez le poisson et la viande, mais lorsque vous êtes en plus un végétalien, vous devez couper tous les produits laitiers ainsi que tout ce qui vient des animaux. C’est tout à fait normal que je me sente en meilleure santé maintenant que je suis un végétalien.

Selon Les diététistes du Canada et l’American Dietetic Association, les végétariens ont moins de chance, que les mangeurs de viande, de souffrir de maladies du cœur, de certains types de cancers, du diabète et d’obésité. J’ai décidé de devenir végétalien après avoir vu le film TERRIENS (EARTHLINGS) qui montre en détails la cruauté que les animaux doivent endurer pour finir dans une assiette, dans un cirque, un zoo ou encore pour servir à la confection de vêtements.

Si les enfants savaient comment les éléphants, les tigres et les autres animaux du cirque sont dressés en étant dominés, terrorisés et punis physiquement à l’aide de chocs électriques ou de crochets en forme de corne de bœuf (qui ressemblent à un tisonnier), ils ne voudraient vraiment pas aller au cirque.

Ces animaux sont battus jusqu’à ce qu’ils deviennent soumis dans le seul but de présenter des trucs ridicules et forcés pour notre amusement. Ce n’est pas surprenant que tant d’incidents surviennent dans les cirques; les animaux deviennent fous et blessent gravement ou tuent même leurs entraîneurs ou des spectateurs.

Je comprends que le fait de devenir membre d’un groupe comme la PETA ait un impact. Mon but n’est pas de forcer les gens à devenir végétariens ou végétaliens, mais plutôt d’informer, de faire de ce monde un monde meilleur. Si, par exemple, vous pouvez regarder le documentaire TERRIENS (EARTHLINGS) au complet et continuer de manger de la viande, je respecte votre choix parce je sais qu’au moins, vous êtes au courant, vous savez à quoi vous contribuez et si ça ne vous dérange pas, et bien soit!

Un grand nombre de personnes refusent de voir ce film ou refusent de se renseigner à ce sujet parce que, comme moi, ils sont sensibles et ils ont peur du changement. Mais, chers amis, ce changement n’est pas mal du tout. Tentez l’évolution. Les végétariens sauvent des centaines d’animaux chaque année et les végétaliens protègent des milliers d’animaux d’une vie remplie de souffrance et de la mort la plus douloureuse qui existe.

Le végétarisme est non seulement bon pour les animaux, mais il est aussi bon pour notre santé et notre environnement. Un rapport publié par les Nations Unies a indiqué que l’agriculture industrielle est le secteur économique qui contribue le plus au réchauffement climatique. Alors si vous voulez vraiment être « vert », assurez-vous d’inclure davantage de légumes verts et moins de viande à votre régime!

L’idée d’être végétarien vous plaît, mais vous avez peur de manquer de protéines ou d’avoir l’air maigrichon. Soyez sans crainte; les tonnes de protéines qui se retrouvent dans les produits végétariens sont beaucoup plus saines parce qu’elles ne contiennent pas le cholestérol des protéines animales.

Parmi les plus grands athlètes du monde, on compte, entre autres, des végétariens : John Salley, champion à quatre reprises de la NBA maintenant retraité, Carl Lewis (qui a été nommé Olympien du siècle par Sports Illustrated), Tony Gonzalez de la NFL et Prince Fielder de la MLB. Brendan Brazier, un triathlonien bien connu est, lui aussi, végétalien et réussit bien dans sa discipline.

Son sport est beaucoup plus exigeant que le hockey. Je savais que si c’était possible pour lui, ce le serait aussi pour moi. Des millions de personnes dans le monde entier deviennent végétariens pour les animaux, leur santé, leur environnement et je vous encourage à tenter l’expérience aussi!

Abordons maintenant un autre sujet qui est pas mal délicat au Canada : l’industrie du phoque. La PETA et les groupes défenseurs des droits des animaux ne sont pas les seuls à vouloir mettre fin au massacre commercial des phoques.

Les É-U et l’Union européenne en entier ont récemment banni l’importation de tout produit dérivé de la chasse commercial aux phoques et, une semaine plus tard, le Sénat américain a adopté à l’unanimité la Résolution 84 exigeant la cessation immédiate de la chasse.

Les leaders mondiaux ont dénoncé le carnage. Sachez que l’abattage commercial des phoques à grande envergure ne constitue plus un commerce de subsistance pour les peuples autochtones. C’est plutôt une entreprise à profit hors saison pour les pêcheurs commerciaux et le plus grand massacre de mammifères marins du monde.

Par contre, la chasse aux phoques traditionnelle pratiquée par les Inuits représente seulement une infime fraction des phoques abattus chaque année. À Terre-Neuve, les revenus dérivés du carnage représente environ 1 % de l’économie provinciale. Même si ce pourcentage était plus élevé, aucune excuse n’est valable pour tuer ces pauvres animaux à coups de bâton ou fusil.

Les peuples ont toujours été en mesure de remplacer les traditions cruelles par des pratiques plus humaines et cette situation n’a rien de différent.

C’est tout de même hypocrite de la part du Danemark de critiquer la chasse aux phoques pratiquée au Canada, alors que leur façon de chasser les baleines est aussi cruelle, sinon pire. L’essentiel, c’est que nous devons travailler ensemble pour réduire les souffrances où qu’elles se présentent et quel que soit leur victime.

Vous devez également réfléchir à ce qui suit : les vétérinaires et agents du ministère des Pêches et Océans ont remarqué que les crânes des phoques abattus ne sont souvent pas la cause principale de la mort des animaux. On pourrait donc en conclure que les mammifères sont souvent dépouillés alors qu’ils sont encore vivants.

De plus, bien que le Canada ait interdit en 1987 la chasse des blanchons, bébés phoques de moins de deux semaines dont la fourrure blanche est prisée, après cette période de restriction, les jeunes phoques peuvent toujours être chassés – en fait, la plupart des phoques abattus durant les massacres commerciaux sont tués à coups de massue ou de fusil avant d’atteindre l’âge de trois mois. Laissez-moi vous dire que toute cette brutalité et cruauté est la réalité.

Les vidéos que j’ai vues sont là pour le prouver et tout ami des animaux comprend que nous devons mettre un terme à ce carnage. Je suis entièrement d’accord avec vous que la tuerie impitoyable des phoques ne diffère aucunement du sort réservé aux autres animaux qui sont tués pour être mangés – voilà pourquoi je suis maintenant un végétalien!

Je comprends que certaines personnes ont des allergies et ne peuvent pas manger de noix et d’autres aliments, mais sachez qu’elles peuvent manger des fèves, des lentilles, du soya, des grains, etc. Il s’agit simplement de s’informer sur le végétarisme et apprendre qu’il existe de nombreuses options même pour les personnes qui souffrent d’allergies alimentaires.

À l’état sauvage, les animaux se nourrissent d’autres animaux pour survivre – ce n’est pas de ça dont il est question ici. Nous vivons dans une société civilisée où les aliments sont mis à notre disposition dans les épiceries. Nous ne vivons pas dans la nature.

Nous ne devons pas capturer les animaux, les dépecer et les déchirer avec nos dents. Le problème reste l’agriculture industrialisée à grande échelle qui castre les poules, les porcs et les vaches, qui les édente sans analgésique, qui les pend pour leur trancher la gorge jusqu’à ce qu’ils meurent au bout de leur sang ou bien qui les pousse tout simplement dans un hachoir à viande alors qu’ils sont encore conscients.

Je pourrais continuer à vous donner des exemples pendant des heures. Je sais que Dieu n’a pas créé les animaux pour qu’ils souffrent ou vivent de cette manière et je crois véritablement au karma. Je crois que ceux et celles qui engendrent la souffrance ont subi ou subiront les conséquences de leurs actes. Dans une autre vie, je suis persuadé que nous rencontrerons ce que nous avons tué. Voilà mes convictions personnelles à ce sujet.

En conclusion, si vous avez un chien ou un chat, s’il vous plaît, faites-les châtrer. Nous devons résoudre le problème de surpopulation de chats et de chiens. Votre famille désire adopter un animal de compagnie? Secourez une petite bête de l’abri pour les animaux de votre localité.

C’est la chose la plus facile que vous pouvez faire pour venir en aide aux animaux. Réduisez le montant de viande et de poisson que vous consommez et essayez le végétarisme – vous vous sentirez beaucoup mieux; vous épargnerez de l’argent; vous réduirez votre risque de contracter le cancer et d’autres maladies; vous vivrez plus longtemps et vous contribuerez à faire de ce monde un monde meilleur en commençant par d’abord respecter la vie autour de vous.

Soutenez les gens qui vous entourent, renseignez-les et aidez-moi à arrêter la cruauté envers les animaux! Je vous invite à aller visiter les sites Web suivants. Ils vous fourniront des renseignements intéressants sur les animaux et vous suggéreront de petites choses que vous pouvez faire afin de contribuer en tant qu’individu au mieux-être de ce monde et cela, pour tous ses habitants :  http://www.earthlings.com/ et http://www.goveg.com.

Mahatma Gandhi – « On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités. »

L’être humain n’est pas un rat de 70 kg

Vous vous souvenez du projet REACH? Les médias en avaient parlé à un moment: il s’agit d’un programme de la communauté européenne signifiant « enregistrement, évaluation et autorisation des produits chimiques« .

Ce programme fait suite à la compréhension plus que tardive que des dizaines de milliers de substances chimiques qui sont employées (plus de 100 000 au total), sans qu’on en connaisse les effets. L’Europe n’évaluait que quelques centaines de molécules par an.

La « solution »: encore plus de vivisection. Mais le toxicologue Thomas Hartung a lancé une vague de critiques, avec un une tribune dans la revue Nature, dans laquelle lui et Costanza Rovida, une chimiste italienne, disent que le projet est gigantesque: au lieu de 27 000 entreprises faisant 180.000 pré-enregistrements pour 29 000 substances en 2008, ce furent 65 000 entreprises faisant… 2 millions 700 000 pré-enregistrements, pour 140 000 substances !

Ce qui signifie que la vivisection s’appliquera à non pas 2,5 millions d’animaux (non humains) sur 10 ans, mais à 54 millions ! En ce moment, la communauté européenne pratique déjà des tests sur 900 000 animaux (non humains) par an.

Thomas Hartung prône donc le développement des méthodes alternatives, dont il est l’un des principaux représentants. Il a lui-même dirigé le Centre européen pour la validation des méthodes alternatives, un laboratoire de la Commission européenne et copréside le septième congrès mondial sur les alternatives à l’utilisation de l’animal dans les sciences de la vie, qui s’est tenu jusqu’au jeudi 3 septembre à Rome. Le 9 juillet, il avait déjà publié, dans Nature, un article rappelant que l’homme « n’est pas un rat de 70 kg »…

On notera qu’évidemment, l’Agence européenne des produits chimiques a rejeté les affirmations de l’analyse faite par Hartung et Rovida…

Interview de Ronnie Lee

La rentrée étant faite, petit retour sur Huntingdon Life Sciences (voir les pages de LTD à ce sujet), avec une interview de Ronnie Lee, fondateur de l’ALF. Il exprime ses positions sur HLS, laboratoire testant sur les animaux, et sur le PDG de Novartis.

Que savez-vous des activistes qui ont mis le feu à la maison de vacances de Daniel Vasella, patron de Novartis ?

Ronnie Lee : Pas grand-chose. J’en ai juste entendu parler dans les médias. Vous savez, j’ai quitté l’activisme. J’ai laissé la place aux jeunes. Aujourd’hui, je me limite à soutenir la vingtaine de nos militants emprisonnés en Angleterre.

Condamnez-vous les opérations commando qui ont défrayé la chronique en Suisse ?

Non. En fait, je les comprends. La pression de la part de la justice sur les activistes est trop forte. Ils ne peuvent plus manifester sans être menacés. Les frustrations sont énormes. Et les lois censées protéger les animaux contre des expériences inutiles et des tests inhumains changent trop lentement.

Mais pourquoi recourir à la violence ?

Ces actions font souffrir les gens qui gagnent de l’argent sur le dos des animaux et les torturent. N’attendez aucune compassion de ma part pour des personnes qui n’en ont aucune pour les animaux. S’ils sont blessés durant une action, c’est leur problème. Pas le nôtre.

Vos propos sont radicaux. Pourquoi, parce que vous avez passé plus de huit ans derrière les barreaux ?

Je ne le regrette pas pour un penny. Au début, nous étions six pour lutter en faveur les droits des animaux. Aujourd’hui, ils sont des milliers, partout dans le monde. Nos actions ont en outre permis de faire évoluer la cause. En Angleterre, par exemple, l’industrie de la fourrure a disparu du paysage. Le nombre d’animaux sacrifiés sur l’autel du projet des groupes pharmaceutiques a également baissé. La lutte continuera tant que ce massacre inutile d’animaux sans défense se poursuivra.

Pourquoi avoir recours à la violence ?

Il faut s’entendre sur la notion de violence. Pour moi, c’est de l’autodéfense des animaux. Ils ne peuvent pas se défendre eux-mêmes, alors qu’ils sont nos égaux, qu’ils ont les mêmes droits que nous.

Nos égaux ?

Qui a donné le droit à l’être humain d’utiliser d’autres êtres vivants à son profit ? L’espèce animale a les mêmes droits que nous. Ils sont comme nos enfants. Vous, par exemple, vous ne réagiriez pas si un enfant était abusé sexuellement ? Bien sûr que oui. Nous, c’est la même chose, mais pour les animaux. Reste que nous dérangeons. Si les lois sont trop dures avec nous, si nos camarades sont emprisonnés, c’est parce que les politiciens sont sous la coupe des entreprises pharmaceutiques. Elles sont très puissantes. Elles les manipulent. Nous sommes les derniers à faire peur à ces génocidaires.

Génocidaires ? Vous plaisantez !

Les gens comme Vasella sont des génocidaires. Et ils doivent être punis. Ce sont des criminels comme les nazis l’ont été après ce qu’ils ont fait aux juifs durant la Seconde Guerre mondiale. Ils ont réduit en esclaves des milliards d’animaux pour leur profit. Il est là, le scandale. Il faut mettre en place un tribunal comme celui de Nuremberg pour les crimes contre les animaux.

Et, si vous pouviez parler à Daniel Vasella, que lui diriez-vous ?

Que c’est un être cruel et méprisable. Ce que fait son entreprise est déplorable. Il doit être jugé pour ce qu’il fait aux animaux. Il agit contre la nature. Comme beaucoup d’autres, il mérite de passer le reste de sa vie derrière les barreaux. C’est un prédateur et un terroriste.

Insectes de laboratoires?

Toujours à propos du quotidien Le Monde, un de ses articles est très révélateur: Des insectes pourraient remplacer les souris de laboratoire. Le leitmotiv: le temps et l’argent. Les animaux, le respect qu’on doit leur accorder? Inexistant!

Exemple:

Des biologistes ont découvert que certaines cellules des mammifères et des insectes réagissent de la même manière en cas d’infection. Ces conclusions pourraient permettre à l’industrie pharmaceutique de se passer de 80 % des rongeurs aujourd’hui utilisés en laboratoire et d’économiser énormément de temps et d’argent.

« C’est désormais une pratique établie d’utiliser des larves d’insectes pour les tests initiaux de nouveaux médicaments, puis de passer à des souris pour confirmer les résultats », explique Kevin Kavanagh, biologiste de l’Université nationale d’Irlande, lors d’une présentation devant la Société de microbiologie générale. « Cette méthode de test est plus rapide car les insectes produisent des résultats en quarante-huit heures, tandis que les tests avec des souris prennent généralement quatre à six semaines. Et c’est aussi bien moins cher. »

Et après on a la même explication pour justifier les tests sur les rongeurs:

Près de 85 % des mammifères utilisés lors d’expériences sont des rongeurs – majoritairement des souris –, en raison de leur petite taille et de leur rapidité à se reproduire, cette dernière particularité permettant de les étudier sur plusieurs générations.

La domination et l’esprit qui va avec, le profit et l’idéologie qui va avec! Voilà pourquoi cela ne change rien, moralement, que des insectes remplacent les rongeurs. C’est la même barbarie!

La montagne décapitée

Nous avions déjà parlé des montagnes qui sont rasées aux Etats-Unis pour l’obtention du charbon, une guerre contre la planète qui fait bien sûr face à l’ELF.

Le journal Le Monde y consacre un long article (l’ELF en moins évidemment!), intitulée « La montagne décapitée » (page 1 / page 2).

« La forêt est rasée, la couche supérieure du sol déblayée, la montagne détruite à coups d’explosifs, les gravats et rochers sont évacués par des excavatrices géantes. »

Découverte de nouvelles espèces animales

De nouvelles espèces animales ont été découvertes sur une île volcanique isolée de Papouasie-Nouvelle-Guinée par l’unité d’histoire naturelle de la BBC (voir les photos ici, une vidéo ici après la pub).

Questions: pourquoi la BBC est-elle extrêmement impliquée dans les documentaires animaliers, alors qu’en France la culture c’est le reportage sur la chasse à 3 heures du matin sur TF1?

Et pourquoi découvre-t-on encore des espèces aujourd’hui? Ne serait-ce pas que les investissements ont été mis dans la guerre, plutôt que dans un rapport avec correct avec l’ensemble des habitants et habitantes de la planète?

La LPO dénonce le braconnage du Bruant ortolan

La Ligue de Protection des oiseaux a mené une action « illégale »: leurs membres ont visité de nombreuses installations illégales de capture de Bruant ortolan, espèce protégée et ils ont procédé à la libération de plusieurs dizaines d‘oiseaux prisonniers des « matoles », neutralisant plus de 200 pièges. Infos et vidéo ici.

Cela montre l’étrangeté de ceux qui sont parfois trop de bonne volonté. Plutôt que de se radicaliser, ils demandent toujours plus à l’Etat, et finissent même dans une pseudo « illégalité » pour exiger que la loi soit appliquée.

Seulement, qui fait la loi? Et qui doit décider: l’Etat, ou bien une population ayant acquis la compréhension de ce qu’est le véganisme?

Poulet rôti, Dieudonné, cocaïne

Dans l’émission « Mot de passe », qui passe sur France 2 le samedi soir, on a pu voir hier quelque chose de très symptomatique.

Le principe de l’émission (animée par Patrick Sabatier) est simple: un mot est à faire deviner, au moyen d’un autre mot. Le « candidat » dit un mot, la « personnalité » invitée doit le deviner en disant à quoi elle pense.

Ils se lancent des mots façon ping pong jusqu’à ce que la personnalité trouve le mot. A la fin de la manche les rôles s’inversent.

Hier par exemple il fallait deviner le mot « rôti ». Le mot lancé a donc été…. « poulet ». Ce qui est logique: l’idéologie dominante se reflète dans ce genre de dialogue « spontané. » Le poulet n’est pas « vivant », c’est un mot de quelque chose que l’on « rôtit. »

Terrible aussi, lorsque le candidat a dit « humoriste » (il fallait deviner « Boon »). Mimie Mathy répond alors… « Dieudonné », avant de se reprendre et de dire: « non je blague »!

Drôle d’époque… Et dans le même genre, le candidat devait faire deviner le mot « rail. » Et là c’est le summum. Quasiment un acte surréaliste.

Il dit à Mimie Mathy: « ligne ». Elle ne trouve pas. Et là il ajoute… « coke »! Elle ne trouve pas, alors il redit « ligne »! Pour faire deviner le mot « rail », il utilise les mots ligne et coke, au lieu de train, chemin, route, voie, etc.!

La banalité de la drogue démontrée dans la « belle ambiance » d’une émission télé ce samedi 5 septembre entre 19h et 20h.

Tout un monde résumé en quelques mots: poulet rôti, Dieudonné « humoriste », ligne de coke!

Comment le recyclage de l’acier disperse de la radioactivité

Sur le site de la revue des businessmen français « L’Expansion », on trouve deux articles très intéressants: Comment le recyclage de l’acier disperse de la radioactivité et Le périple du métal irradié, de la décharge au produit fini.

Par appât du gain, les industriels réutilisent le métal irradié, qui peut se retrouver dans des objets utilisés tous les jours: à la cuisine, dans l’ascenseur, sur soi… du bouton d’ascenseur au sac à main. « Carcasses de voitures, électroménager, emballages métalliques, déchets électroniques, rien ne se perd, tout se récupère. »

Et l’article – la revue est lue uniquement dans la bourgeoisie « sérieuse » – n’hésite pas à expliquer la gravité de la situation…

A noter également un article de 2002, Sur la piste de mon bifteck, assez édifiant et instructif sur la « rationalité » de la boucherie…

Barbarie ou pas? Un choix à faire

Les choses sont possibles, quand on s’organise. La Terre d’abord par exemple un site tournant à l’énergie solaire. Internet pollue énormément, et il ne serait pas logique de faire un site dont l’hébergement polluerait, alors qu’il est possible de faire autrement. C’est un peu plus cher bien entendu, mais finalement pas tant que cela, et c’est secondaire quand on veut faire bien.

Faire bien, c’est ainsi possible, et à l’échelle d’une société, c’est fantastique. Il suffit de voir par exemple le parc solaire de Lieberose qui a été inauguré (ici une vidéo pour se faire une idée). Situé en Allemagne près de Berlin, ce parc remplace un terrain militaire… Il suffirait de faire pareil.

Sa surface de 162 hectares (soit 210 « terrains de football ») va permettre de donner de l’énergie à 15.000 foyers, soit l’équivalent d’une ville de 45.000 personnes. Les modules solaires sont recyclables, et la centrale électrique fonctionne sans eau, ni émissions dans l’atmosphère ni émission de déchets.

Voilà l’intelligence mise dans le bon sens. A l’opposé de ce qu’on peut voir dans une vidéo mise en ligne par l’association Mercy for Animals, active aux Etats-Unis. La revue Le Nouvel Obs en a parlé aussi. Une équipe a tourné en secret dans la plus grande usine de poules pondeuses de ce pays, où 150.000 poussins mâles se font littéralement liquidés chaque jour.

Dans cette vidéo on voit comment: le tapis roulant les fait tomber dans un énorme hachoir rotatif.

150.000 poussins sur un an. Soit 150.000 fois 365. On a beau s’imaginer, vérifier sur la calculatrice… Cela donne un sentiment étrange.

Le monde va être ce qu’on en fera. Rejoignez la bataille pour la libération animale et la libération de la Terre!

Une chienne meurt noyée

Il y a quelques jours, une chienne de type American Stafford Shire Terrier d’une trentaine de kilos a été retrouvée noyée, dans l’Ardèche au niveau du pont de Saint-Didier-sous-Aubenas.

Et on découvre que ce drame est parallèle à un autre drame: après l’appel à témoin paru dans les colonnes du Dauphiné Libéré, un homme de 36 ans s’est présenté au commissariat d’Aubenas, dans l’Ardèche. Ce « père de famille » s’était vu offert la chienne il y a neuf mois, par un ami.

Mais les habitants de son immeuble n’ont cessé de protester, et l’agence immobilière l’a sommé de « régler la situation ». N’ayant pas non plus les moyens de payer la puce électronique, la personne a finalement décidé de noyer la chienne, au moyen d’une grosse pierre, après avoir « cogité toute la nuit ».

Il passera devant le tribunal correctionnel pour acte de barbarie sur un animal, seulement dans ce drame, pourquoi TOUS les responsables ne seront-ils pas jugés?

Depuis les habitants de l’immeuble et l’agence immobilière, jusqu’à la société qui fait des animaux des marchandises, qui se retrouvent offerts de ci de là, sans qu’il y ait une place pour eux!

Ce drame n’est que le sommet morbide de l’iceberg de l’horreur des animaux de compagnie réduits à l’état de marchandises, et étant vivant il s’agit d’esclaves, d’abandonnés et de condamnés à mort…

L214 contre Charal… mais pas pour la libération animale

« Charal fidèle à ses valeurs d’entreprise responsable, réitère son engagement en faveur du respect des animaux et des règles de protection animale. »

« L’association L214 se sert d’images difficiles pour porter des accusations infondées à l’encontre d’un Groupe qui est réputé pour mettre en œuvre depuis de nombreuses années une véritable politique en faveur du respect des animaux. »

Tels sont les propos littéralement incroyables du groupe industriel Charal dans son communiqué, suite à l’infiltration d’un abattoir de Charal (voir le dossier de l’association L214 et la réponse de l’association à Charal).

Mais ce qui est également fou dans cette histoire, c’est que l’association L214 ne soit pas en faveur de la libération animale, mais prône simplement… l’application de la loi.

« L214 porte plainte contre Charal pour cruauté envers les animaux et dénonce la tromperie de l’entreprise envers les consommateurs. »

Dans cette logique, tuer les animaux après les avoir enfermés… n’est pas de la cruauté!

L’association feint également de s’étonner de la réaction des Services vétérinaires, qui évidement font comme si de rien n’était tout en se la jouant progressiste («L’abattoir de Metz possède un agrément de nos services parce qu’il respecte la réglementation. C’est vrai qu’il y a beaucoup de choses à dénoncer en matière de protection animale, mais pas à l’abattoir de Metz. »)

C’est ridicule! Bien entendu que les Services vétérinaires se moquent des animaux! Sinon ils seraient vegans! Mais l’association L214 préfère parler de végétarisme (voire de végétalisme), elle n’est pas pour la libération animale, elle est simplement l’appendice moralisant de l’industrie de la viande.

On peut remarquer l’hypocrise de l’association avec la campagne au sujet de la chaîne d’hotels Novotel « Les œufs proposés par la chaîne Novotel sont issus de poules élevées en cages de batterie… Avec nous, encouragez Novotel à bannir ces œufs de la carte de leurs petits déjeuners ».

C’est subtile: l’association ne dit pas qu’elle serait l’alternative. Sous-entendu: vive les poules bios… et certainement pas la libération animale!