Du rififi chez le Réseau Sortir du nucléaire

Nous publions régulièrement les communiqués du Réseau Sortir du Nucléaire, parce que nous les considérons comme très intéressants, aussi est-il inévitable de présenter l’actuel rififi qui s’y déroule.

Car ce rififi est ô combien révélateur des problèmes auxquels on est confronté quand on veut lutter pour Gaïa, ou plus exactement quand on ne veut pas.

Expliquons-nous: le principal porte-parole du Réseau Sortir du nucléaire a été débarqué de sa fonction.

Cela faisait en fait plusieurs mois que ce réseau de plus de 800 associations est tiraillé par un conflit  entre une partie de la direction du mouvement, regroupée autour du directeur du réseau, Philippe Brousse et une autre, regroupée justement autour de ce porte-parole, Stéphane Lhomme.

Stéphane Lhomme qui était d’ailleurs porte-parole depuis huit ans et dont les médias ont souvent parlé, notamment lors de sa mise en garde à vue par le contre-espionnage français en mai 2006 et en mars 2008 pour s’être fourni un document classé «confidentiel défense» expliquant que le réacteur nucléaire de troisième génération EPR ne résisterait pas au crash d’un avion de ligne.

Lhomme était accusé de « compromission du secret de la défense nationale » mais finalement la procédure a été classé sans suite l’année dernière.

On notera par contre et d’ailleurs qu’il y a quelques jours, on pouvait lire dans le Canard enchaîné que depuis 2006 justement  Lhomme était « espionné »  par une entreprise suisse nommée Securewyse travaillant pour EDF!

Alors pourquoi Lhomme a-t-il été éjecté?

Il faut en fait savoir que le Réseau Sortir du Nucléaire est une grosse structure, qui s’est construite à partir des restes de la défaite du mouvement anti-nucléaire de la fin des années 1970.

Le réseau s’est fondé à la fin janvier 1998, regroupant des associations… mais également des structures politiques. Il s’agit en quelque sorte d’une sorte de lobby anti-nucléaire mi-associatif mi-politique.

Seulement voilà: avec le réchauffement climatique et le renforcement de la conscience écologiste, les rapports de force se modifient.

Auparavant, les choses étaient simples: la France était totalement dominée par le lobby du nucléaire, et cela même malgré Tchernobyl!

Notons au passage pour la culture générale que le fameux « le nuage de Tchernobyl s’est arrêté aux frontières »… n’a en fait jamais été dit, ou tout au moins pas comme cela.

La personne qui est censée avoir prononcé cette phrase, le professeur Pellerin alors Directeur du Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants, a toujours nié l’avoir dite et a gagné tous ses procès en diffamation.

Ce qui s’est passé, par contre, c’est que le ministère de l’agriculture avait publié le 6 mai un communiqué contradictoire expliquant d’un côté:

« Le territoire français, en raison de son éloignement, a été totalement épargné par les retombée de radionuclides consécutives à l’accident de la centrale de Tchernobyl. »

tout en disant de l’autre:

« A aucun moment les hausses de radioactivité observées n’ont posé le moindre problème d’hygiène publique. »

Ce qui contredit évidemment le passage précèdent!

Ce n’est donc en tout cas que bien après Tchernobyl que s’est monté le Réseau Sortir du Nucléaire, au point d’être devenu une structure du type entreprise, avec 12 salariés et un million d’euros de budget annuel.

En pratique, cela signifie que Stéphane Lhomme a été licencié (et a priori sans indemnités) par le petit conseil d’administration, comme dit plus haut en raison du conflit entre deux groupes, et officiellement en raison de « plusieurs manquements graves au droit du travail et à ses fonctions. »

Alors, que représente ces deux groupes? En fait, ils représentent deux versions de l’écologie non radicale, même si l’une va plus loin que l’autre. Et tout cela se lit très bien quand on voit les participants au Réseau Sortir du Nucléaire, qui sont de trois types.

Il y a déjà les associations, qui forment le noyau dur; elles sont de niveau national ou bien simplement local (les Amis de la Terre-France, Agir pour l’Environnement, Stop Golfech, Tchernoblaye, Médiane, Sortir du nucléaire Ardennes, Collectif sortir du nucléaire Sud Aveyron, etc.).

Il y a ensuite les politiques, avec les anarchistes (Alternative Libertaire, la Fédération Anarchiste) et la social-démocratie de type « branchée » (Mouvement des Jeunes Socialistes, les Verts, le NPA, les Alternatifs…).

Et enfin, il y a… des entreprises, actives dans les énergies renouvelables, l’agriculture biologique, ou bien commerçantes (comme Biocoop).

Tout cela fait qu’il y a une forte tendance à s’institutionnaliser, car politiquement l’écologie commence à être porteuse et qu’il faudrait donc savoir assouplir ses positions.

Greenpeace est ainsi sorti du Réseau du Nucléaire à la fin 2007 parce qu’elle voulait participer au Grenelle de l’environnement, alors que dès le départ il avait été dit que le nucléaire ne serait pas remis en cause, ce qui a fait que le Réseau avait refusé toute participation.

Mais assumer une telle position était déjà trop radical, à moins d’assumer une position comme nous nous l’assumons de notre côté: la Terre d’abord!

Ce qui fait que la pression a grandi et a donc amené le débarquement de Stéphane Lhomme, qui représentait le courant partisan de la ligne « dure » au sein du Réseau.
En fait de ligne « dure » il faudrait plutôt dire que c’est la défaite de l’influence des politiques et le triomphe de ceux qui voudraient que le Réseau Sortir du Nucléaire s’institutionnalise davantage, un peu à la manière de la Fondation Nicolas Hulot, en quelque sorte.

Ce qui évidemment ne sera absolument pas pour déplaire aux Verts, qui verront leur influence culturelle grandir… Et qui de toute manière, avec « Europe Ecologie » seront clairement prêts à accepter le nucléaire, comme le fait déjà ouvertement Yann-Arthus Bertrand (qui prétend vouloir s’en passer, tout en expliquant en même temps qu’on ne peut pas).

Et l’on notera d’ailleurs que la problématique n’est pas récente, mais date du début du Réseau Sortir du Nucléaire. Ainsi, il n’avait jamais été décidé s’il fallait revendiquer une sortie du nucléaire rapide ou non.

Ce qui fait qu’il était simplement demandé une « décision immédiate de sortie du nucléaire. »

C’est cette ambiguïté qui fait qu’avec l’actualité écologiste, il y a des espaces pour ceux qui considèrent qu’il faut profiter tout de même du nucléaire qui serait « propre » en attendant mieux, ou encore qu’il faut une sortie échelonnée sur du très long terme, etc.

Et comme quoi dans tous les cas, il y aurait le temps de discuter, etc.

Il existe d’ailleurs deux sites (ici et , avec également une pétition) de soutien à Stéphane Lhomme, et l’on ne peut être que frappé du caractère non écologiste des arguments mis en avant (ce qui est d’ailleurs exactement pareil dans le communiqué du NPA à ce sujet).

La lutte entre les deux tendances n’est pas expliquée, ni évidemment son contenu et ce n’est pas pour rien: il faudrait un saut qualitatif et assumer la libération de la Terre.

Car entre les ONG et la libération de la Terre, il n’y a pas d’espace: soit on est une partie du problème, soit on est une partie de la solution!

Occupation anti-MAT en Catalogne

« Comme les plantes et les arbres, nous brisons le béton et faisons face…. »

« Nous savons que, parmi les centaines de personnes qui sont venu « danser » dans les cordes d’escalade avec nous, certaines n’abandonneront pas Las Guilleries à la THT, certainEs continueront à lutter contre la destruction de la planète et des espaces libérés, certainEs continueront à lutter contre ceux qui enferment et exploitent animaux et humains. »

Entre le 30 octobre 2009 et le 24 mars 2010 a eu lieu une occupation d’arbres à Sant Hilari Sacalm en Catalogne, dans le Montseny, petit massif montagneux au nord, à 1.000 mètres d’altitude.

Cette occupation s’est déroulée à l’emplacement prévu d’un pylône de MAT (Molt Alta Tensió/Ligne de Très Haute Tension).

Ce pylône (numéro 114) était prévu comme ligne haute tension allant de la France au Maroc, devant notamment fournir davantage d’énergie aux villes touristiques catalanes et permettre à l’AVE de circuler (l’AVE est l’Alta Velocidad Española, le TGV d’Espagne en quelque sorte).

Ont vécu sur place une quinzaine de personnes, en permanence, avec des structures a terre et aérienne.

Le mouvement a eu un certain soutien local de la part de la ville la plus proche, Sant Hilari. Le 1er novembre s’était déroulée la traditionelle « castanyada » aux pieds des pins avec concert d’un groupe local. Soutien matériel par des donations de nourriture, matériaux, un permis légal pour faire du feu, mais aussi humain: visites quotidiennes, journées de boulot, activités détentes…

Le mouvement contre le MAT considère qu’il s’agit d’un projet rentrant dans les manoeuvres et infrastructures du capitalisme. Son objectif était d’éveiller les consciences, « invitant ceux et celles qui ne peuvent plus tolérer la progressive destruction des aires forestières, et attendant tous ceux et toutes celles qui n’en peuvent plus de la pollution de l’air des grandes zones urbaines et de ses périphéries condamnées. »

« Nous devons tous choisir de quel côté nous nous plaçons.

Ou nous restons de celui de la civilisation industrielle ou nous nous levons aux côtes de ceux qui luttent pour défendre la Terre.

Il est temps de passer à l’action. En squattant cette forêt nous tentons de construire une porte de sortie de secours vers un monde nouveau. Nous tentons de trouver des formes effectives et durables de lutte et de vie en commençant ici et maintenant.

Démarrer un processus de décolonisation interne et externe, nous reconnecter de nouveau avec la Terre, entre nous, et avec nous même.

En vivant ce que nous dicte notre instinct, en dérangeant l’empire, mettant la pression où se trouvent les fissures, dans le but de le rendre inefficace, nous devons tout démonter.

Quand nos assauts stoppent les machines, quand nos clefs détruisent les pelleteuses et que nos allumettes mettent le feu, nous sommes la Terre.

La nature respire en paix, abonde en temps et déborde de spontanéité. Comme les plantes et les arbres, nous brisons le béton et faisons face. Leur cauchemar, notre rêve, nos tribus grandiront par les fissures et les ombres, sans visage et sans nom. En se levant.. »

Voici le communiqué qui a suivi l’expulsion. A noter que des vidéos de l’occupation sont visibles sur un site qui lui consacré.

« Communiqué post-expulsion de la forêt occupée par les anti-THT Le mercredi 24 mars à 7h, un dispositif massif des Mossos d’Esquadra (police catalane) a attaqué l’installation anti-THT avec différentes équipes spécialisées.

Pendant 8 heures, nous avons été délogéEs et nos maisons/cabanes ont été détruites, mais ce ne sont pas la soixantaine de « clowns » sur-armés qui nous enlèveront notre passion pour la liberté. La disproportion du dispositif policier montre à quel point l’État craint la moindre contestation pacifique.

Tout au long des 5 mois d’occupation, des individuEs avec différentes expériences et connaissances ont résisté à l’avancée de la THT sans construire aucun type d’organisation, simplement en partageant le plus possible jour après jour et en improvisant selon les nécessités et désirs des personnes qui ont donné vie à la partie de forêt libérée. Cet expulsion a mis fin à un lieu physique mais pas aux milliers d’idées que toutes les personnes qui sont passées par ici ont mises en commun, partageant complicité et formes de lutte.

Avec cette expulsion, l’État montre clairement les intérêts de ceux qu’il défend : le gestionnaire du réseau de transport électrique (REE, équivalent de RTE en Espagne) et les actionnaires de la THT. L’État crache sur les années de lutte contre la THT, il se moque de la destruction de la forêt et les problèmes sur la santé humaine que la THT occasionne lui importe peu. Cette occupation a été une des multiples formes de lutte.

Nous savons que, parmi les centaines de personnes qui sont venu « danser » dans les cordes d’escalade avec nous, certaines n’abandonneront pas Las Guilleries à la THT, certainEs continueront à lutter contre la destruction de la planète et des espaces libérés, certainEs continueront à lutter contre ceux qui enferment et exploitent animaux et humains.

Bien que le cauchemar du « développement industriel » continue à avancer, la lutte et la résistance aussi ! »

Peter Bethune arrêté à Tokyo

Nous avions parlé de l’association Sea Shepherd, dont tout récemment un bateau ultra moderne (l’Ady Gil) s’était fait couler par un baleinier.

En fait, quelques jours après, le capitaine de l’Ady Gil a réussi à grimper sur le bateau ayant coulé l’Ady Gil. Voici le compte-rendu à ce sujet de l’association Sea Shepherd, publié il y a quelques jours:

Alors que l’Ady Gil naviguait au ralenti, le Shonan Maru 2 a brusquement et délibérément changé de cap pour éperonner le trimaran à pleine vitesse tandis que l’équipage du navire harpon braquait ses canons à eau et ses armes acoustiques à longue portée sur les membres de Sea Shepherd.

Quelques jours après, les chasseurs japonais ont fait prisonnier Peter Bethune, le Capitaine de l’Ady Gil. Dans l’obscurité la plus totale, Peter Bethune a courageusement abordé le Shonan Maru 2 qui naviguait à quinze nœuds. Dans une manœuvre habile, sans se faire repérer, il a réussi à se défaire des dispositifs anti-abordage du navire japonais.

Pendant plus d’une heure et demie, il est resté immobile, caché sur le pont du baleinier à attendre le lever du soleil afin que notre hélicoptère puisse décoller et filmer son intervention. Au lever du jour, il est allé frapper au poste de commandement afin de présenter au Capitaine japonais un mandat d’arrêt et une facture de la valeur de son navire coulé par cet acte criminel et irresponsable.

Le Capitaine Bethune a été arrêté par l’équipage et fait prisonnier. Il est le premier prisonnier néo-zélandais à être transféré de l’Océan Austral au Japon depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. À notre grande surprise, afin de le ramener au plus vite au Japon, le Shonan Maru 2 a quitté le reste de la flotte baleinière et ainsi abandonné les activités de chasse.

Par ce seul acte courageux, Peter Bethune a donc sauvé des dizaines de baleines. Le Shonan Maru 2 doit arriver au Japon mi-Mars. Sea Shepherd Conservation Society met tout en œuvre afin d’assurer la défense du Capitaine de l’Ady Gil.

Le bateau Shonan Maru 2 est justement arrivé à Tokyo hier. Peter Bethune, 44 ans, a immédiatement été arrêté, alors que l’extrême-droite japonaise manifestait dans le port pour protester contre les campagnes du Sea Shepherd et contre celui qu’elle considère comme un « éco-terroriste. »

Malheureusement, quand on lit justement dans le communiqué du Sea Shepherd l’allusion à la seconde guerre mondiale, on ne doit pas être étonné que l’extrême-droite en profite… Quel intérêt pour la mer et les animaux marins, les végétaux marins, de faire comme s’il y avait d’un côté les bons Néo-zélandais et de l’autre les vilains Japonais?

En tout cas, Peter Bethune doit désormais faire face à un procès pour « piraterie » et risque trois années de prison. Et il faut espérer que ce qui comptera dans sa défense, ce n’est pas la critique d’une partie de l’humanité seulement, mais de toute l’humanité dans la guerre qu’elle fait à la Terre, une guerre qui doit cesser!

Quand nos multiples rejets étouffent et tuent Gaïa

Que la mer et les océans soient considérés comme une poubelle géante n’est malheureusement pas une nouveauté. Outre les marées noires et les fréquents dégazages sauvages des pétroliers, la mer étouffe sous nos tonnes de déchets.

C’est ainsi qu’une immense plaque avec une très forte densité de déchets, vieille d’au moins 40 ans, composée de plastiques, de bouchons de bouteilles, de filets de pêche, de cartouches vides, de morceaux de cigarettes etc. grouille sur le Pacifique entre San Francisco et Hawai.

A ces déchets solides s’ajoutent les déchets toxiques d’origine industrielle (hydrocarbures, métaux lourds, substances chimiques, radionucléides..), agricole (nutriments, engrais, pesticides…) comme le précise cet article.

Cet amoncellement de déchets fait un peu plus 600.000 km2 pour plusieurs millions de tonnes, ayant ainsi une étendue plus grande que la France ! Il y a 200.000 débris par kilomètre carré!

Ces déchets d’origine humaine nuisent et tuent évidemment la faune marine blessant et faisant souffrir des centaines espèces différentes parmi lesquelles des oiseaux de mer (voici un triste exemple de ce qui était logé dans l’estomac d’un albatros retrouvé mort), tortues marines, phoques, otaries, baleines et poissons.

Ces débris représentent une menace majeure et constante pour la vie marine animale, entraînant des blessures ou des décès de grands mammifères à cause de l’enchevêtrement d’objets relativement gros ou de l’ingestion de petits débris en plastique. Les cas de tortures marines retrouvées mortes à cause de l’ingestion d’un sac plastique ne sont pas rares.

La mer n’étant pas statique, le même phénomène, mais de « moindre » ampleur pour le moment, se retrouve au Cap Corse où des milliers de sacs et de bouteilles en plastique provenant d’Italie souillent le large des côtes. Et d’après Gilles Zerlini, président de l’association écologiste Le Poulpe, on estime à « 60.000 au kilomètre carré le nombre des objets flottants en Méditerranée. »

Mais ce scandale écologique n’est « que » la partie visible du problème, les déchets plus lourds coulent et croupissent au fond des océans, étouffant ainsi les fonds marins.

Nettoyer autant d’immondices paraît être une opération très difficile et de bien longue haleine… quand on y met de la mauvaise volonté.

Ainsi dans la société telle qu’elle existe actuellement, « personne » n’est responsable de cette pollution, personne ne veut payer pour débarrasser dame nature de ces horreurs, mais à côté de cela tout le monde se dit « écolo »!

Et notre président de la République affirme « qu’il y en a marre de l’environnement » afin de satisfaire les agriculteurs pollueurs…

La Terre a bien des soucis à se faire, à moins que nous soyons toujours plus nombreux et nombreuses à nous lancer dans la bataille!

Leur sang coule, rouge comme le mien ou le tien

Voici le texte d’une chanson du groupe Purification, dont on peut découvrir la musique (hardcore / metal) sur cette page.

Holy war, Fight the holy war
Overthrow the empire built on blood
Guerre sacrée, mène la guerre sacrée
Renverse leur empire fondé sur le sang

Countless lives perish day by day
While you stand still in front of this sickness
My life´s mission to bring them liberation
Un nombre infini de vies périt chaque jour qui passe
Alors que tu fais face à cette horreur
La mission de ma vie est de leur apporter la libération

Holy war, Fight the holy war
Overthrow the empire built on blood
Guerre sacrée, mène la guerre sacrée
Renverse leur empire fondé sur le sang

Countless lives perish day by day
While you stand still in front of this sickness
My life´s mission to bring them liberation
Un nombre infini de vies périt chaque jour qui passe
Alors que tu fais face à cette horreur
La mission de ma vie est de leur apporter la libération

Members of species that has collectively waged relentless war against defenseless creatures and all of the natural world
The human Destruction of its own kind and of the myriad forms of life with whom we cohabit the Earth must be halted
Des membres d’une espèce qui mènent collectivement implacablement une guerre contre des créatures sans défense et tout le monde naturel
Il faut arrêter la destruction humaine de sa propre espèce et de myriades de formes de vie avec qui nous cohabitons sur la Terre

Fight fire with fire, that´s what we must do
To put an end to the slaughter of the innocent
Combattre le feu avec le feu, c’est ce que nous devons faire
Pour mettre un terme au massacre de l’innocent

Their blood flows red just like yours or mine
Their suffering is just as real as yours or mine
Yours or mine
Leur sang coule, rouge comme le mien ou le tien
Leur souffrance est aussi réelle que la tienne ou la mienne
La tienne ou la mienne

As a thousand tears have been shed
Brothers and sisters continue to cry and bleed
Alors que des milliers de larmes ont coulé
Les frères et les soeurs continuent de pleurer et de crier

Staring into the depths of hell now i know
What my place in this world is
For justice will only be attained
If I throw myself in the frontline
Conscience is the light guiding me out of this swamp
Les yeux fixés sur les profondeurs de l’enfer maintenant je sais
Ce qu’est ma place dans ce monde
La justice ne sera obtenue que
Si je me jette dans la ligne de front
La conscience est la lumière qui me guide hors de cette ornière


Now I know what has to be done
Talk is ineffective and tears won´t end the slaughter
Only action counts
Maintenant je sais ce qui doit être fait
La parole est sans effets et les larmes n’arrêteront pas le massacre
Seule compte l’action

Hoy war, fight the holy war
Overthrow the empire built on blood
Guerre sacrée, mène la guerre sacrée
Renverse leur empire fondé sur le sang

Frise historique écologie/véganisme

Voici donc une frise présentant les principaux faits marquant dans l’élaboration de la conception écologiste, de la conception végane, les deux étant bien entendu liées. Cette frise est également en ligne ici et sera améliorée au fur et à mesure!

1824: Fondation en Angleterre de la Société pour la Prévention de la Cruauté contre les animaux.

1847: Fondation en Angleterre de la Société Végétarienne, naissance du mot « végétarien. »

1889
: Publication en Angleterre des « Nouvelles de nulle part » de William Morris.

1903-1910: série d’affrontements à Londres opposant médecins et étudiants en médecine d’un côté, syndicalistes, féministes et opposants aux tests sur les animaux de l’autre.

1926: Publication en Union Soviétique de l’ouvrage « Biosphère » de Vladimir Vernadsky.

1944: Fondation en Angleterre de la Vegan Society, naissance du mot « vegan. »

1964: Fondation en Angleterre de l’Association des Saboteurs de la Chasse.

1972: Fondation aux USA de Move, organisation afro-américaine écologiste radicale.

1972: La Chine populaire annonce que les communes populaires doivent pratiquer l’utilisation intégrale des matériaux afin d’éliminer les déchets en les revalorisant.

1974: en Inde, les femmes du mouvement Chipko protègent les arbres pour empêcher leur abattage.

1975: Parution aux USA de « La libération animale » de Peter Singer, ainsi que du roman « La gang de la clef à molette » d’Edward Abbey.

1976: Fondation en Angleterre du Front de Libération des animaux, structure décentralisée pratiquant des actions illégales.

1979: publication aux USA de « The Quest for Gaia » qui résume les thèses de James Lovelock et Lynn Margulis.

1980: Fondation aux USA de PETA (People for the Ethical Treatment of Animals), ainsi que d’Earth First!

1982: Fondation en Angleterre de l’Animal Rights Militia, structure décentralisée pratiquant des actions illégales.

1983: Sortie aux USA du film Koyaanisqatsi.

1988: Sortie de l’album « We’re Not in This Alone » du groupe Youth of Today, avec notamment la chanson « No more. »

1990: Sortie aux USA du maxi 45 tours du groupe punk « Vegan Reich » intitulé « Hardline » ; début du mouvement hardline, prônant un mode de vie vegan straight edge, le respect de toute vie et la violence pour défendre celle-ci.

1990: Fondation en Angleterre d’une section d’Earth First!

1993: Fondation en Angleterre du Justice Department, structure décentralisée pratiquant des actions illégales.

1993: Sortie de l’album « Firestorm » (avec notamment la chanson éponyme) du groupe Earth Crisis, expression de la culture nord-américaine vegan straight edge radical.

1995: Congrès du mouvement autonome allemand à Berlin. Tentative (qui échoue) de faire passer le mouvement du principe de la « triple oppression » (capitalisme, sexisme, racisme) à celui de « Unity of Oppression » (Unité des oppressions, en intégrant l’exploitation animale).

1996: Fondation aux USA du Front de Libération de la Terre, structure décentralisée pratiquant des actions illégales.

1996: aux USA Gary Francione critique Peter Singer, la ligne « welfariste » du mouvement pour les animaux et prône « l’abolitionnisme. »

1997: Sortie de l’album « The Shape of Punk to Come » du groupe Refused, expression de la vague vegan straight edge en Suède à partir de la ville d’Umeå.

1998: Quasi fin du mouvement hardline, les derniers groupes assument un « Islam révolutionnaire. »

1999: Un groupe marxiste (conseilliste) anglais publie « Beasts of Burden: Capitalism, Animals & Communism » et prône l’intégration au marxisme de la libération animale.

1999: Fondation en Angleterre de SHAC (Stop Huntingdon Animal Cruelty), campagne de harcèlement des personnes et sociétés liées au laboratoire Huntingdon Life Sciences.

2000: première publication aux USA de la revue Green Anarchy.

2002: à sa convocation par une commission du Congrès aux USA, Craig Rosebraugh porte-parole de l’office de presse de l’ELF refuse de répondre à 54 questions sur 56 et accuse le gouvernement US d’être « l’une des plus horribles organisations terroristes de l’histoire planétaire. »

2009: aux USA Steven Best critique Francione et prône la ligne de la libération animale et de la libération de la Terre, en alliance avec d’autres forces révolutionnaires.

Des questions, des réponses

Qu’est-ce que La Terre d’abord?

LTD est un journal en ligne qui relève et critique les info du quotidien, mais qui compose également des articles en faveur de la libération animale et de la libération de la Terre. Le but étant de faire changer les mentalités afin de libérer Gaïa et tous les animaux.

Qu’entendez-vous par Gaïa?

Par Gaïa, nous voulons dire la Terre, ou plutôt notre « mère » la Terre. Les minéraux, les végétaux, les animaux, toutes les formes de vie sont reliées, et ne peuvent pas exister les unes sans les autres. Quand nous disons que Gaïa doit être libérée, nous voulons dire que l’existence des minéraux, des végétaux et des animaux a une valeur en soi; il n’y a pas de place pour la destruction.

Pourquoi avez-vous fait LTD?

LTD se veut être un site novateur qui associe logiquement la libération de la Terre et celle des animaux. Il s’agit de mettre des points de vue en avant, de produire de la culture, de donner naissance à des initiatives.

Il s’agit également de redéfinir la notion de véganisme qui est de plus plus bâclée par des individus opportunistes, qui profitent des progrès de la barbarie pour justifier des attitudes libérales.

Nous revendiquons une vie au service des animaux (comme l’adoption d’animaux en refuge), car nous estimons qu’être végan c’est bien plus qu’appliquer certains principes de base. Nous sommes pour un véganisme radical, cohérent, sans compromis.

Par ailleurs, il est primordial de comprendre que l’écologie radicale et le véganisme radical vont de paire et prétendre ou ignorer le contraire est sans valeur et inutile, voilà pourquoi nous informons sur la vie sensible du monde végétal.

Par écologie radicale nous entendons ainsi la prise de conscience de l’existence de Gaïa en tant que biosphère, c’est-à-dire en tant qu’espace où se déroule la vie, en tant que planète abritant la vie.

Il va de soi, donc, qu’une telle perspective s’oppose radicalement à l’écologie-bobo-à la mode : nous voulons la libération de la Terre et non pas une « réduction » des nuisances que nous lui infligeons.

Vous mettez en avant le mode de vie straight edge. Pouvez-vous préciser votre pensée?

On ne peut pas saluer l’existence de Gaïa et chercher en même temps la fuite dans les drogues, la destruction de soi-même. Notre démarche est positive, productrice et productive; elle va à l’encontre du mythe du poète maudit du 19ème siècle, qui serait drogué et tourmenté et donc créatif.

Il faut également remarquer que les drogues sont une composante essentielle de la société, tant dans la production (liées aux mafias, aux Etats, etc.) que par la consommation (volonté de se rendre « plus fort » ou au contraire de se défoncer, etc.). Et ile ne faut pas oublier que l’on ne peut pas être végan et consommer des produits issus de la vivisection tels que les cigarettes et l’alcool.

Être straight edge, c’est refuser les vains échappatoires, c’est refuser les illusions, les fuites en avant, c’est être réaliste et comprendre le sens de la vie, par rapport à Gaïa.

De quelle manière voulez-vous que les gens changent en France?

Disons tout de suite que si nous luttons pour un changement de mentalité, un changement culturel, nous n’adoptons pas pour autant une attitude passive attendant que « les gens changent d’eux même » et où le site nous servirait juste à nous donner bonne conscience…

Nous pensons que La Terre D’abord doit être un média utilisé au maximum pour diffuser des points de vue et des compte-rendus de pratiques, qui ont aujourd’hui un sens éminemment révolutionnaires.

On dit beaucoup que le mot « révolution » n’a plus de sens, qu’il est galvaudé. Pourtant, il est évident qu’assumer la libération animale et la libération de la Terre, c’est immédiatement avoir une démarche révolutionnaire dans notre société.

Nous voulons que s’ouvre cette voie, et que tout soit bouleversé dans un sens positif.

Quelle est votre opinion au sujet de la situation des animaux aujourd’hui?

Les animaux sont toujours aussi exploités, martyrisés et considérés comme des marchandises, et donc jetables. Les crises économique et climatique actuelles n’arrangent rien à la situation car les animaux sont d’autant plus abandonnés et maltraités, devenant des souffre-douleur ou bien des moyens de locomotion vantés dans les magasines « écolo » en remplacement des engins consommateurs de pétrole.

La situation de notre planète n’est pas vraiment plus enviable, l’existence de Gaïa étant littéralement ignorée et la vie sensible des végétaux étant d’autant plus ridiculisée, même chez les végans.

Notre responsabilité est donc très grande.

Que pensez-vous des théoriciens du droit d’un côté, de l’ALF et de l’ELF de l’autre?

Nous ne nous intéressons pas aux théoriciens du droit, même si certains (comme Francione) mettent en avant des choses intéressantes. Nous ne pensons pas qu’ils soient réalistes. Ils sont totalement liés aux institutions, en l’occurrence universitaires. Ils espèrent que les choses changeront d’elles-mêmes, ils pensent comme Gandhi que les gens exploitant les animaux vont devenir « raisonnables. »

Nous parlons par contre de l’ALF et de l’ELF, déjà parce que leurs documents sont bien plu compréhensibles et lisibles, et que leur démarche n’est pas élitiste. Il n’y a pas de mise en avant de personnalités, d’egos, etc. Il y a une sensibilité qui nous parle, contrairement aux textes juridiques abstraits et aux associations où un individu se met en avant, que ce soit comme théoricien ou porte-parole. C’est une question de culture et de mentalité. Après, il s’agit de mouvements clandestins pratiquant des actes illégaux, et en tant que journal légal nous ne pouvons avoir de point de vue à ce sujet.

Comment imaginez-vous le monde du futur ?

Pour en parler, il faut forcément penser à deux œuvres de littérature du 19ème siècle qui ont abordé cette question: Cent ans après ou L’an 2000 d’Edward Bellamy, et Les nouvelles de nulle part, de William Morris.
Ces livres sont liés au mouvement ouvrier du 19ème siècle, dont l’objectif était notamment que les villes et les campagnes cessent de se confronter de manière destructrice.

Nous pensons pareillement que dans le futur, l’architecture ne sera pas « urbaine » mais à la croisée des chemins entre les villes et les campagnes, permettant à la nature d’être présente partout. La vie sauvage occupera la planète, les humains occupant des îlots civilisés vivant en harmonie.

Les êtres humains planifieront leurs activités selon leurs besoins, mais aussi selon ceux de Gaïa, car toute l’humanité se verra comme une composante de celle-ci. Sans doute même que l’humanité devra assumer des responsabilités par rapport à Gaïa, non seulement pour réparer ses lourdes erreurs (ayant causé destruction et pollution), mais également par rapport à la sauvegarde de l’existence de Gaïa dans l’univers (menace de météorites, etc.).

Primitivisme, ou bien libération animale et libération de la Terre?

Un bon ami vegan (et straight edge) nous a demandé ce que nous pensions des posts de « blanc marron » que l’on peut retrouver sur le livre d’or. A vrai dire, nous pensons que ses questions et remarques sont très intéressantes, et se fondent sur une expérience certaine.

Après, nous ne sommes pas des primitivistes, et justement, voici quelques remarques de « blanc marron » qui montrent parfaitement que nous avons raison de critiquer les primitivistes.

Nous avions par exemple fait la critique comme quoi les primitivistes n’assumaient pas le veganisme. Eh bien justement, si « blanc marron » parle « d’antispécisme », il n’est pas vegan… Ni même végétarien d’ailleurs… Voici ce qu’il raconte en commentaire sur un site anarchiste:

Takpi, antispéciste donc ne faisant pas comme les racistes des différences entre végétaux et animaux, et donc mangeant de tout. Mais boycottant tout ce qui vient des camps de concentration de l’agriculture industrielle, qu’il s’agisse des immenses monocultures ou des hangars des élevages modernes.

« Blanc Marron » est-il cannibale pour autant? En tout cas il n’aime pas les vegans, même s’il se la joue sympathique et ouvert sur le livre d’or. Voici d’ailleurs la suite de son commentaire:

Manger est d’abord un acte social , prendre plaisir à être avec des gens pour partager un repas. Pour moi, plus important de savoir avec qui je mange que de savoir « diététiquement » ce qui est au fond de l’assiette. Donc invité quelque part, j’accepterai d’emblée tout ce qui m’est offert, et ne choquerai jamais cette bienveillante hospitalité par un « Oh! désolé ! je suis XXX (au choix n’importe quel nom d’une secte alimentaire), et je ne mange JAMAIS de ceci ou de cela »

Il faut faire bombance, bien ripailler, être paillard à l’occasion et bien boire ! Surtout s’adonner à tous les plaisirs.

Les pisse-froids ne sont pas des révolutionnaires. Ceux qui suivent religieusement des préceptes n’ont rien à voir avec notre impolitesse effrontée défiant toutes les autorités : Ni dieu ni maîtres !

On retrouve ici une mentalité bien française, bien libérale, et bien une preuve que les principes anarchistes sont individualistes sont on ne peut plus éloignés des responsabilités que supposent la libération animale et la libération de la Terre.

On trouve bien entendu d’autres posts de cette personne, car primitiviste peut-être, mais internet bien sûr, et ce qu’on peut lire sur La Terre d’abord est édifiant d’incohérences, d’erreurs, de prétention et d’arrogance.  En voici un, consistant encore en un commentaire d’article sur un site anarchiste:

sous le titre

peste noire

tout un ensemble de textes liés aux anarchistes insurrectionalistes et primitivistes du Chili, parus suite au décès accidentel de Mauri, en allant poser la bombe contre une école de matons :

voir

http://infokiosques.net/spip.php?article723

les meilleurs textes sont signés « Libération totale par la destruction de la civilisation », tous traduits en français !

voir le site http://laterredabord.fr qui semble beaucoup apprécier leur radicalisme explosif : plus de 90 attentats depuis 2004.

Ce site n’est pas la traduction des Earth First des USA mais un site de vegan liés à la musique straight edge, des post punks anti drogue et alcool qui admirent l’activisme des militants de ALF, et, « dans une moindre mesure »(sic) de ELF …

Ils se pensent révolutionnaires mais limitent leurs actions à la « libération animale », oubliant totalement les végétaux !

Sans jamais signer, ils se permettent des critiques bizarres d’Arne Naess, de Ted Kaczinsky et des primitivistes…français, seulement parce qu’ils ont lu un article sur Non Fides !

Ces remarques sont du même acabit que celle sur le livre d’or où il explique que nous nous affirmons « liés à l’ALF ». C’est non seulement faux – l’ALF n’étant relié à rien ni personne, et étant une structure illégale pratiquant des actions clandestines, de manière centralisée. Personne ne peut s’approprier l’ALF.

Mais c’est dangereux et irresponsable.

Le reste est à l’avenant: il relève du n’importe quoi. Affirmer que nous n’avons rien à voir avec Earth First des USA et que nous oublions les végétaux… Là on voit parfaitement que cette personne est larguée et prend ses rêves pour des réalités.

Elle ne peut pas admettre un fait clair: aujourd’hui, dans les années 2000, aux USA (voire dans toute l’Amérique), la libération animale va de pair avec la libération de la Terre.

Etant opposé au véganisme, cette personne invente donc que nous ne serions pas pour la libération de la Terre, mais simplement des « posts punks » faisant des critiques « bizarres ». Alors que nos critiques sont très claires, et nos projets très différents du sien.

Voici justement le sien de projet, comme on peut le lire ici:

Bon, si Sarkozy passe, on prend le maquis, on se barre en Guyane, pour créer des milieux libres, anars, cachés dans les coins sans chercheurs d’or, sans pollution !

Apparemment cela n’est pas encore fait, quoique nous ne doutons absolument pas de sa capacité à le faire (puisqu’il l’a déjà fait), tout comme sa vaste connaissance de ces questions ne saurait être remis en cause (voir ici). Mais est-ce un projet de société sérieux?

Non ce n’est pas un projet sérieux, c’est un projet romantique, anti-social, individualiste, qui ne s’accorde aucune responsabilité.

Pour conclure, pour faire honneur au caractère anarchiste de sa critique, faisons ici une citation de Karl Marx. Cette citation (tirée de l’Introduction à la critique de l’économie politique) est longue et compliquée il est vrai, mais est une critique certainement juste du fondement des robinsonnades.

Les robinsonnades s’imaginent en effet que les individus étaient libres dans le passé, ce qui est faux: l’individu n’existe que depuis récemment, depuis l’avènement du capitalisme et de son idéologie qu’est le libéralisme.

Mais le capitalisme victorieux s’imagine rétablir l’ordre normal des choses: il idéalise alors le passé. Les robinsonnades sont donc aujourd’hui une sorte de rêve de petit capitaliste voulant pouvoir avoir la chance de tout recommencer à zéro (donc sans avoir à affronter dès le départ la concurrence des grosses boîtes du type Microsoft Coca Cola Orange Lafarge etc.)

« L’objet de cette étude est tout d’abord la production matérielle. Des individus produi­sant en société – donc une production d’individus socialement déterminée, tel est naturelle­ment le point de départ. Le chasseur et le pêcheur individuels et isolés, par lesquels commen­cent Smith et Ricardo, font partie des plates fictions du XVIII° siècle. Robinsonades qui n’expriment nullement, comme se l’imaginent certains historiens de la civilisation, une simple réaction contre des excès de raffinement et un retour à un état de nature mal compris. De même, le contrat social de Rousseau qui, entre des sujets indépendants par nature, établit des relations et des liens au moyen d’un pacte, ne repose pas davantage sur un tel naturalisme.

Ce n’est qu’apparence, apparence d’ordre purement esthétique dans les petites et grandes robinso­nades. Il s’agit, en réalité, d’une anticipation de la « société bourgeoise » qui se préparait depuis le XVI° siècle et qui, au XVIII° marchait à pas de géant vers sa maturité. Dans cette société où règne la libre concurrence, l’individu apparaît détaché des liens naturels, etc., qui font de lui à des époques historiques antérieures un élément d’un conglomérat humain déterminé et délimité.

Pour les prophètes du XVIII° siècle, – Smith et Ricardo se situent encore complètement sur leurs positions, – cet individu du XVIII° siècle –  produit, d’une part, de la décomposition des formes de société féodales, d’autre part, des forces de production nouvelles qui se sont développées depuis le XVI° siècle – apparaît comme un idéal qui aurait existé dans le passé. Ils voient en lui non un aboutissement historique, mais le point de départ de l’histoire, parce qu’ils considèrent cet individu comme quelque chose de naturel, conforme à leur conception de la nature humaine, non comme un produit de l’histoire, mais comme une donnée de la nature. Cette illusion a été jusqu’à maintenant partagée par toute époque nou­velle.

Plus on remonte dans le cours de l’histoire, plus l’individu – et par suite l’individu produc­teur, lui aussi, – apparaît dans un état de dépendance, membre d’un ensemble plus grand : cet état se manifeste tout d’abord de façon tout à fait naturelle dans la famille et dans la famille élargie jusqu’à former la tribu; puis dans les différentes formes de communautés, issues de l’opposition et de la fusion des tribus. Ce n’est qu’au XVIII° siècle, dans la « société bourgeoise », que les différentes formes de l’ensemble social se présentent à l’individu com­me un simple moyen de réaliser ses buts particuliers, comme une nécessité extérieure. »

Georges Laraque donne son avis !

Nous avions déjà parlé de Georges Laraque, ce hockeyeur du Canada devenu végétalien et qui avait déjà dû faire face à un autre genre de préjugés liés à la domination, le racisme. En cette rentrée les médias du Canada parlent un peu de lui qui a décidé de cesser de «manger des cadavres et d’abuser des animaux», et voici un long texte que lui-même met sur son site.

Un texte vraiment très intéressant, car il montre bien, en plus de l’appel à la compassion, qu’on peut être sportif de haut niveau et avoir un régime alimentaire végétalien. Bien entendu, Laraque n’appelle pas à la révolution, à la libération animale et la libération de la Terre. Ce n’est ni plus ni moins qu’un sportif, mais il assume déjà de très nombreuses choses, et son point de vue est déjà très intéressant.

Mais cela montre inversement que ceux qui se résument à la position honnête de Laraque, et qui ne veulent pas aller plus loin, qui refusent la libération animale et la libération de la Terre, présentent des lacunes énormes, que leur conception est bornée, et donc insuffisante. Elle peut suffire à une prise de conscience personnelle comme celle de Laraque, mais pas à aller dans la perspective de changer le monde.

Car là il y a plein de choses à organiser, de luttes à construire, de points de vue et de plans à élaborer. Il ne s’agit pas que de changer sa conscience, il s’agit de renverser des valeurs et toute une économie fondée sur le profit, et nombreuses sont les personnes en prison pour avoir compris et lutté contre cela. La lutte est difficile, mais il en va de notre Planète et de tous les êtres vivants y habitant !

Votre attention, s’il vous plaît!

Depuis que je vous ai fait part de mon nouvel intérêt et de ma position en ce qui concerne la défense des animaux ainsi que de mon adhésion à de nombreux groupes militant pour cette cause, j’ai reçu des centaines de courriels de soutien de partout dans le monde.

Mais, bien sûr, quel que soit le point de vue que vous adoptiez au sein de la société, les répercussions sont toujours inévitables, surtout lorsque vous êtes une célébrité connue. Cette lettre tient donc lieu de réponse aux quelques courriels négatifs que j’ai reçus à ce sujet. Elle vous aidera à comprendre mon appréciation des animaux et la conviction que je partage qu’ils méritent d’être traités avec bonté. J’aime les animaux et je ne crois pas que le simple fait d’être humain nous donne le droit de les considérer comme marchandises et de les maltraiter.

Premièrement, je suis officiellement végétalien depuis le 1er juin 2009. Bien qu’il s’agisse de tout un changement en ce qui concerne ma nutrition, je ne me suis jamais senti mieux, en si bonne forme de toute ma vie. Étant donné que je suis un athlète professionnel, c’est toute une réalisation pour moi.

Elle a été rendue possible grâce à l’Association Végétarienne de Montréal et ma nutritionniste, Anne Marie Roy, qui m’ont créé un régime alimentaire sur mesure ne contenant aucun animal et produit d’origine animale. Cette partie est cruciale. Quand vous êtes végétarien, vous éliminez le poisson et la viande, mais lorsque vous êtes en plus un végétalien, vous devez couper tous les produits laitiers ainsi que tout ce qui vient des animaux. C’est tout à fait normal que je me sente en meilleure santé maintenant que je suis un végétalien.

Selon Les diététistes du Canada et l’American Dietetic Association, les végétariens ont moins de chance, que les mangeurs de viande, de souffrir de maladies du cœur, de certains types de cancers, du diabète et d’obésité. J’ai décidé de devenir végétalien après avoir vu le film TERRIENS (EARTHLINGS) qui montre en détails la cruauté que les animaux doivent endurer pour finir dans une assiette, dans un cirque, un zoo ou encore pour servir à la confection de vêtements.

Si les enfants savaient comment les éléphants, les tigres et les autres animaux du cirque sont dressés en étant dominés, terrorisés et punis physiquement à l’aide de chocs électriques ou de crochets en forme de corne de bœuf (qui ressemblent à un tisonnier), ils ne voudraient vraiment pas aller au cirque.

Ces animaux sont battus jusqu’à ce qu’ils deviennent soumis dans le seul but de présenter des trucs ridicules et forcés pour notre amusement. Ce n’est pas surprenant que tant d’incidents surviennent dans les cirques; les animaux deviennent fous et blessent gravement ou tuent même leurs entraîneurs ou des spectateurs.

Je comprends que le fait de devenir membre d’un groupe comme la PETA ait un impact. Mon but n’est pas de forcer les gens à devenir végétariens ou végétaliens, mais plutôt d’informer, de faire de ce monde un monde meilleur. Si, par exemple, vous pouvez regarder le documentaire TERRIENS (EARTHLINGS) au complet et continuer de manger de la viande, je respecte votre choix parce je sais qu’au moins, vous êtes au courant, vous savez à quoi vous contribuez et si ça ne vous dérange pas, et bien soit!

Un grand nombre de personnes refusent de voir ce film ou refusent de se renseigner à ce sujet parce que, comme moi, ils sont sensibles et ils ont peur du changement. Mais, chers amis, ce changement n’est pas mal du tout. Tentez l’évolution. Les végétariens sauvent des centaines d’animaux chaque année et les végétaliens protègent des milliers d’animaux d’une vie remplie de souffrance et de la mort la plus douloureuse qui existe.

Le végétarisme est non seulement bon pour les animaux, mais il est aussi bon pour notre santé et notre environnement. Un rapport publié par les Nations Unies a indiqué que l’agriculture industrielle est le secteur économique qui contribue le plus au réchauffement climatique. Alors si vous voulez vraiment être « vert », assurez-vous d’inclure davantage de légumes verts et moins de viande à votre régime!

L’idée d’être végétarien vous plaît, mais vous avez peur de manquer de protéines ou d’avoir l’air maigrichon. Soyez sans crainte; les tonnes de protéines qui se retrouvent dans les produits végétariens sont beaucoup plus saines parce qu’elles ne contiennent pas le cholestérol des protéines animales.

Parmi les plus grands athlètes du monde, on compte, entre autres, des végétariens : John Salley, champion à quatre reprises de la NBA maintenant retraité, Carl Lewis (qui a été nommé Olympien du siècle par Sports Illustrated), Tony Gonzalez de la NFL et Prince Fielder de la MLB. Brendan Brazier, un triathlonien bien connu est, lui aussi, végétalien et réussit bien dans sa discipline.

Son sport est beaucoup plus exigeant que le hockey. Je savais que si c’était possible pour lui, ce le serait aussi pour moi. Des millions de personnes dans le monde entier deviennent végétariens pour les animaux, leur santé, leur environnement et je vous encourage à tenter l’expérience aussi!

Abordons maintenant un autre sujet qui est pas mal délicat au Canada : l’industrie du phoque. La PETA et les groupes défenseurs des droits des animaux ne sont pas les seuls à vouloir mettre fin au massacre commercial des phoques.

Les É-U et l’Union européenne en entier ont récemment banni l’importation de tout produit dérivé de la chasse commercial aux phoques et, une semaine plus tard, le Sénat américain a adopté à l’unanimité la Résolution 84 exigeant la cessation immédiate de la chasse.

Les leaders mondiaux ont dénoncé le carnage. Sachez que l’abattage commercial des phoques à grande envergure ne constitue plus un commerce de subsistance pour les peuples autochtones. C’est plutôt une entreprise à profit hors saison pour les pêcheurs commerciaux et le plus grand massacre de mammifères marins du monde.

Par contre, la chasse aux phoques traditionnelle pratiquée par les Inuits représente seulement une infime fraction des phoques abattus chaque année. À Terre-Neuve, les revenus dérivés du carnage représente environ 1 % de l’économie provinciale. Même si ce pourcentage était plus élevé, aucune excuse n’est valable pour tuer ces pauvres animaux à coups de bâton ou fusil.

Les peuples ont toujours été en mesure de remplacer les traditions cruelles par des pratiques plus humaines et cette situation n’a rien de différent.

C’est tout de même hypocrite de la part du Danemark de critiquer la chasse aux phoques pratiquée au Canada, alors que leur façon de chasser les baleines est aussi cruelle, sinon pire. L’essentiel, c’est que nous devons travailler ensemble pour réduire les souffrances où qu’elles se présentent et quel que soit leur victime.

Vous devez également réfléchir à ce qui suit : les vétérinaires et agents du ministère des Pêches et Océans ont remarqué que les crânes des phoques abattus ne sont souvent pas la cause principale de la mort des animaux. On pourrait donc en conclure que les mammifères sont souvent dépouillés alors qu’ils sont encore vivants.

De plus, bien que le Canada ait interdit en 1987 la chasse des blanchons, bébés phoques de moins de deux semaines dont la fourrure blanche est prisée, après cette période de restriction, les jeunes phoques peuvent toujours être chassés – en fait, la plupart des phoques abattus durant les massacres commerciaux sont tués à coups de massue ou de fusil avant d’atteindre l’âge de trois mois. Laissez-moi vous dire que toute cette brutalité et cruauté est la réalité.

Les vidéos que j’ai vues sont là pour le prouver et tout ami des animaux comprend que nous devons mettre un terme à ce carnage. Je suis entièrement d’accord avec vous que la tuerie impitoyable des phoques ne diffère aucunement du sort réservé aux autres animaux qui sont tués pour être mangés – voilà pourquoi je suis maintenant un végétalien!

Je comprends que certaines personnes ont des allergies et ne peuvent pas manger de noix et d’autres aliments, mais sachez qu’elles peuvent manger des fèves, des lentilles, du soya, des grains, etc. Il s’agit simplement de s’informer sur le végétarisme et apprendre qu’il existe de nombreuses options même pour les personnes qui souffrent d’allergies alimentaires.

À l’état sauvage, les animaux se nourrissent d’autres animaux pour survivre – ce n’est pas de ça dont il est question ici. Nous vivons dans une société civilisée où les aliments sont mis à notre disposition dans les épiceries. Nous ne vivons pas dans la nature.

Nous ne devons pas capturer les animaux, les dépecer et les déchirer avec nos dents. Le problème reste l’agriculture industrialisée à grande échelle qui castre les poules, les porcs et les vaches, qui les édente sans analgésique, qui les pend pour leur trancher la gorge jusqu’à ce qu’ils meurent au bout de leur sang ou bien qui les pousse tout simplement dans un hachoir à viande alors qu’ils sont encore conscients.

Je pourrais continuer à vous donner des exemples pendant des heures. Je sais que Dieu n’a pas créé les animaux pour qu’ils souffrent ou vivent de cette manière et je crois véritablement au karma. Je crois que ceux et celles qui engendrent la souffrance ont subi ou subiront les conséquences de leurs actes. Dans une autre vie, je suis persuadé que nous rencontrerons ce que nous avons tué. Voilà mes convictions personnelles à ce sujet.

En conclusion, si vous avez un chien ou un chat, s’il vous plaît, faites-les châtrer. Nous devons résoudre le problème de surpopulation de chats et de chiens. Votre famille désire adopter un animal de compagnie? Secourez une petite bête de l’abri pour les animaux de votre localité.

C’est la chose la plus facile que vous pouvez faire pour venir en aide aux animaux. Réduisez le montant de viande et de poisson que vous consommez et essayez le végétarisme – vous vous sentirez beaucoup mieux; vous épargnerez de l’argent; vous réduirez votre risque de contracter le cancer et d’autres maladies; vous vivrez plus longtemps et vous contribuerez à faire de ce monde un monde meilleur en commençant par d’abord respecter la vie autour de vous.

Soutenez les gens qui vous entourent, renseignez-les et aidez-moi à arrêter la cruauté envers les animaux! Je vous invite à aller visiter les sites Web suivants. Ils vous fourniront des renseignements intéressants sur les animaux et vous suggéreront de petites choses que vous pouvez faire afin de contribuer en tant qu’individu au mieux-être de ce monde et cela, pour tous ses habitants :  http://www.earthlings.com/ et http://www.goveg.com.

Mahatma Gandhi – « On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traités. »

Front de Libération de la Terre

Steve Jones, un membre du comité d’administration de la Bank of America, le principal investisseur des Etats-Unis pour les mines de charbon à ciel ouvert dans les montagnes, a vu sa maison en Caroline du Nord visité deux fois par le Front de Libération de la Terre, à deux semaines d’intervalles. Les activistes ont commis de mineurs actes de vandalisme (autocollants, peinture noire, etc.) comme avertissement. La Bank of America locale a également été visée.

La couleur noire a été choisie (au lieu du rouge traditionnel) comme symbole de la pollution causée par les mines dans le Tennessee. L’exploitation des mines de charbon à ciel ouvert dans les montagnes est combattue depuis longtemps par les activistes pour la planète aux USA (ici un PDF avec une petite liste des films, articles, livres et sites à ce sujet).

L’opération nécessite en effet la déforestation, la destruction de toute vie locale, la démolition continue de la montagne à coup d’explosifs, le passage incessant de camions, la destruction des ruisseaux et de toute nature dans l’environnement immédiat, la pollution continue de la région, etc.

Ici on a quelques photos des activités d’une telle mine en France, là de très impressionnantes photos de la mutilation des montagnes.

Le communiqué se termine par: « Pour les enfants, pour les ours, pour les montagnes, pour les loups, pour les poissons, pour notre mère [=la Terre], nous reviendrons. Front de Libération de la Terre. »

Ici le communiqué original en anglais, publié le 17 juillet par l’office de presse de l’ELF pour l’Amérique du Nord:

North Carolina: Steve Jones, a member of the board of directors for Bank Of America, the United States’ primary investor in mountain top removal coal mining, had his house visited twice during the night recently.

On the eve of the Summer Solstice, we visited him the first time, smashing the front window on the cute lamp in his driveway and leaving a sticker on the post to let him know why we’d visited. Also on this night we glued the locks and put stickers on a Bank Of America branch in his town. 2 weeks later, on the eve of the full moon we returned to his house and smashed to bits the rest of the lamp and splattered black paint all over the sign with his address/mail box and steps/walkway.

Animal rights activists have long used red paint to mark murderers of many sorts; we chose black paint because it is black like the coal sludge that covers Tennessee, making the earth toxic in a disaster said to be worse than the Exxon Valdez spill. This disaster was uncommon only in that it got press coverage.

It is black like the water that comes out of the taps when people in effected communities turn on their taps for water. And it is black like your heart. For the kids, for the bears, for the mountains, for the wolves, for the fish, for our mother, we will be back. ELF.

la Terre d’abord

EARTH FIRST ! LA TERRE D’ABORD !

Aujourd’hui nous assistons à la destruction généralisée de la planète. Le mode de vie dominant subordonne la vie animale, la vie végétale, l’ensemble de la planète.

L’interférence humaine actuelle avec le monde non-humain est excessive et nuisible. La Terre d’abord prend ses racines dans le mouvement Earth First!, fondé en 1979 aux États-Unis.

Selon Earth First!, il s’agit de défendre la planète pour elle-même, sans considération de son éventuelle utilité pour l’humanité. L’humanité n’a pas le droit de réduire la richesse et la diversité biologique.
Le bien-être et l’épanouissement des formes de vies humaines et non-humaines de la Terre ont une valeur en soi. Ces valeurs sont indépendantes de l’utilité du monde non-humain pour les besoins humains.

VEGANISME

La Terre d’abord est lié au site VeganRevolution. Le véganisme est une valeur indissociable de l’écologie. On ne peut pas être écologiste sans être vegan, on ne peut pas être vegan sans être écologiste. La libération animale est indissociable de la libération de la Terre.
L’humanité doit choisir de produire différemment des choses différentes, en adéquation avec une éthique nouvelle: le véganisme.

STRAIGHT EDGE

Le mode de vie dominant prône une consommation non réfléchie et l’appropriation sans limites de son environnement. Le mode de vie straight edge est opposé à la promotion de l’alcool et des drogues et a donc selon nous un rapport avec le refus d’une vie prétendument spontanée mais en fait décidée par le capitalisme.
Il ne s’agit pas d’une recherche de pureté, mais une question de cohérence: vivre en relation harmonieuse avec la nature passe par le refus des échappatoires illusoires.

LA TERRE D’ABORD

Le site La Terre d’abord est un site d’informations concernant la libération de la planète, la libération animale (et également le mouvement vegan straight edge).

Pour des raisons écologiques la Terre d’abord est un site profitant de l’énergie solaire et son hébergeur est engagé dans une démarche écologique. Il faut savoir en effet que la production de Co2 causée par internet est plus importante que celle causée par les avions, en raison des énormes besoins en électricité.