Souvenons-nous de l’exemple de Barry Horne!

Plutôt qu’une « vegan day » fondée sur la cuisine, nous aurions bien plutôt besoin d’une journée en hommage à Barry Horne, comme symbole de l’activisme au service des animaux. En fait, la date de sa mort est déjà l’occasion de nombreuses libérations, en raison du caractère particulier de celle-ci (il y a déjà un communiqué d’une libération cette année, à l’occasion de cet « anniversaire », dans l’Etat espagnol).

Voici une présentation de la vie de Barry Horne (également racontée dans une chanson d’Active Slaughter). Cette présentation est également en ligne dans les archives activisme.

Né en 1952, Barry Horne est une figure de la libération animale, de par son engagement, notamment au sein de l’ALF et de l’ARM. Sa mort le 5 novembre 2001, dans le cadre d’une grève de la faim, est célébrée à la manière qu’il l’aurait souhaité, avec des libérations d’animaux dans plusieurs pays.

Barry Horne a commencé l’activisme à 35 ans, sous l’influence de sa compagne. Devenu végétarien, il a participé à des sabotages de la chasse, avant de tenter en 1988 de libérér Rocky, un grand dauphin gardé en captivité alors depuis 20 ans (le plus souvent seul) à « Marineland », dans la ville anglaise de Morecambe.

L’opération menée par 5 personnes échoua en raison de la difficulté technique de l’opération, mais il s’ensuivit une vaste campagne, amenant Marineland à accepter de vendre Rocky, qui fut alors « acheté » grâce aux fonds rassemblés par les activistes. Rocky fut libéré non loin des Bahamas et put rejoindre des groupes d’autres dauphins.

Barry Horne continua son activisme, en rejoignant le front de libération des animaux, libérant 82 bébés beagles et 26 lapins de HarlanInterfauna, une entreprise fournissant des animaux aux laboratoires. Le groupe mit également la main sur les listes de clients, tant des sociétés que d’universités. Un vétérinaire sympathisant de l’ALF enleva les tatouages fait sur les animaux et ceux-ci furent placés dans des foyers d’accueil de sympathisants. Deux activistes furent condamnés à 9 et 18 mois de prison pour cette action.

Barry Horne participa ensuite à l’attaque d’une conférence sur la vivisection, et se radicalisa. Il fut alors un activiste de la Milice pour les Droits des Animaux (ARM), qui n’applique pas la politique de l’ALF de ne pas attenter à la vie humaine.

On considère que Barry Horne est lié à une série d’actions à la bombe incendiaire à Oxford, Cambridge, York, Harrogate, London, Bristol, ainsi que Newport and Ryde sur l’île de Wight. Il fut arrêté en 1996 après avoir placé deux bombes incendiaires à Bristol. Il se doutait qu’il serait arrêté, mais il considérait que la situation exigeait un engagement sans faille. Il fut condamné à 18 années de prison.

Barry Horne a alors multiplié les grèves de la faim, dont une allant jusqu’à 68 jours. Elles furent très dures, Barry arrivant même à des situations où il hallucinait et ne se souvenait même pas pourquoi il faisait grève de la faim. Le soutien fut à certain moment vraiment massif, tant en Angleterre que dans le monde (notamment aux USA et en Suède). Les revendications concernaient à chaque fois l’arrêt de la vivisection, la social-démocratie anglaise (le Labour) ayant notamment trahi sa promesse d’une enquête à ce sujet. La dernière grève de la faim lui fut fatale, et depuis, la date de sa mort, le 5 novembre 2001, est prétexte à de nombreuses actions activistes dans le monde.

Paris Vegan Day, blog sur les cosmétiques… ou bien la bataille quotidienne pour une culture vegan pour la libération de la Terre?

Nous avons « découvert » que ce 22 novembre aura lieu une Paris Vegan Day. Nous disons « découvert », car nous avons très peu d’informations de ce type là et de la part des gens dans ce genre de « milieu. »

Mais revenons-en à notre vegan day parisienne, qui se présente ainsi:

Le pourquoi :
Pour fêter et faire connaître cette cuisine “ vegan “ et le mois du veganisme, différentes sociétés et associations françaises organisent un après-midi convivial. Durant cette journée, l’idée est de mettre tout particulièrement l’accent sur ce mode alimentaire 100% végétale, tant par ces cotés gourmand, riche, ludique et créatif, que par son impact positif sur la santé de chacun.

Il y aura des démonstrations culinaires sur le thème des fêtes de fin d’année, des tables rondes sur la nutrition, des dégustations  et divers stands d’éditions, alimentaires et autres. Totalement éloigné d’un ascétisme supposé par la plupart des gens, le végétalisme doit enfin sortir des cuisines individuelles pour s’exposer aux yeux du grand public.

Comme on le voit, le mot « veganisme » est employé de manière fausse et frise l’escroquerie pure et simple. Ce dont il est parlé, c’est du végétalisme, et non pas du veganisme.

D’ailleurs, parmi les partenaires, on a Végétariens magazines, Mangez végétarien… C’est dire!

Mais cette tendance est logique. Le veganisme, c’est la libération animale, et c’est trop pour des gens appartenant à des classes sociales au moins assez favorisées. Résultat, le véganisme ne va pas vers la libération animale (et donc la libération de la Terre) mais part dans l’autre sens, vers le végétalisme, le végétarisme…

Au lieu de radicaliser le véganisme en l’ancrant dans la réalité, et donc dans la confrontation avec le système fondé sur l’exploitation des animaux non humains, cette tendance prône le culte du bourgeois bohème, de l’élitiste aux attitudes aristocrates. C’est en quelque sorte la rencontre du petit-bourgeois des pavillons lassé de sa musique métal et des films d’horreur et du grand bourgeois des beaux appartements tentés par un lifestyle mettant en valeur son « humanisme ».

La population est elle méprisée, car elle ne serait qu’une vile populace uniquement intéressée par les « burgers ». D’où l’éternelle oscillation entre la misanthropie (du type « les gens sont mauvais, ils ne veulent pas être vegans, ils sont cons ») bien évidemment teinté de racisme (les fameux « les chinois sont des barbares », « les arabes des sauvages », etc.), et les campagnes chrétiennes visant à évangéliser (sur le mode « la viande c’est mal », « y a de la bonne bouffe vegan aussi », etc.).

Dans ce genre-là, une petite visite s’impose sur le site VG power, consistant purement et simplement en les compte-rendus d’une femme testant les cosmétiques vegans. De toutes manières il est facile de s’apercevoir  qu’il s’agit en fait ni plus ni moins que d’un simple blog faisant la promotion de la marque bobo Lush (à titre indicatif, tous les produits Lush ne sont pas vegans). De la publicité cachée, somme toute (on a droit à des « Noël est en avance chez Lush », « Halloween est arrivé chez Lush » etc.)

Et le grand point commun de tout cela, depuis le blog sur les cosmétiques en passant par la Paris Vegan Day: les animaux n’existent pas. Ils ne se voient pas accorder une identité, ils sont un éternel « autre », caché, lointain. Une conclusion inévitable quand on refuse l’écologie radicale, c’est-à-dire la défense de l’habitat des animaux!!

Un chat polluerait plus qu’une voiture?!

Avec la crise climatique actuelle, on aurait pu espérer un sincère changement de mentalité. Mais bien sûr rien ne va en ligne droite.

La majorité soit n’a pas encore conscience du caractère réel du réchauffement climatique et ne fait rien pour protéger la planète, soit se réjouit du réchauffement car il sera possible d’aller à la plage fin octobre (comme les récentes températures exceptionnellement douces de la semaine dernière), ou bien on pourra planter des vignes en Grande Bretagne afin de produire du vin !

Et l’idéologie dominante continue de diffuser ses inepties. Deux professeurs de l’université de Victoria au Canada, Robert and Brenda Vale, viennent de publier un livre intitulé « Time to Eat the Dog: The real guide to sustainable living » (« Il est temps de manger le chien: le véritable guide du mode de vie durable »).

On peut y lire que les animaux « de compagnie » pollueraient autant qu’une voiture…

Ben voyons! Selon ces deux personnages : « un chat polluerait autant qu’une Golf, et l’empreinte carbone d’un chien serait égale à celle d’un Toyota Land Cruiser qui roulerait 9.500 kilomètres par an. Le hamster quant à lui, aurait un impact sur l’environnement équivalent à celui d’un écran plasma. »

On apprend même qu’un poisson rouge aurait la même empreinte écologique que deux téléphones portables !

Et encore ces affirmations ne sont qu’une blague comparée à leur conclusion : « remplacer nos animaux de compagnie par des espèces mangeables. Ainsi, pour réduire son empreinte écologique, il faudrait échanger son chat contre un poulet ou un lapin. »

Une belle démonstration d’une réponse absurde à la crise écologique! Ce genre de délire mi-sérieux mi « amusant » est typique de ce à quoi on a droit en ce moment. Finalement rien n’est pris au sérieux, et l’idéologie dominante de rendre inoffensive la compréhension de la situation.

Cela marchera peut-être pour cette génération-ci, mais la prochaine, elle, ne fera pas de cadeau au monde tel qu’il est !

Les vieilles générations ont du mal à appliquer les principes de base : tri des déchets, transport en commun, installation de panneaux solaires pour les personnes vivant en maison individuelle, achat de produits écolos et de fruits/légumes de saison, ne pas gâcher l’eau etc. etc. Surtout en France !

Mais demain c’est une autre culture qui se développera !

Martine Billard, un parcours exemplaire de bobo faussement écologiste

Nous parlions récemment de Stéphane Gatignon et de la fille de José Bové, deux personnes n’ayant rien à voir avec l’écologie mais propulsées têtes de liste aux régionales de 2010. Nous avons bien dit que cela reflétait toute une tendance totalement opportuniste, et bien voilà la suite.

On retrouve ainsi un Appel pour un Parti de Gauche écologiste, notamment signé par Paul Ariès, partisan de la « décroissance » (en clair consommons moins pour que surtout rien ne change et évitons à tout prix la libération de la Terre et le véganisme) et Martine Billard, député des Verts qui a démissionné pour rejoindre… le Parti de Gauche.

Le texte de l’Appel est édifiant, c’est tout bonnement n’importe quoi. Ce n’est pas seulement qu’évidemment les animaux n’existent pas. C’est que le texte raconte n’importe quoi.

On apprend ainsi que:

Le système capitaliste productiviste a sombré dans la démesure en consommant l’équivalent de plusieurs planètes!

C’est une belle preuve de n’importe quoi (et de n’importe quoi signé par beaucoup de monde, comme on peut le voir en bas de l’appel). En effet, comment pourrait-on avoir consommé plusieurs fois la Terre? A moins que l’on ait envahi d’autres planètes dans l’univers?

En fait, l’appel voulait parler du fait que si toutes les personnes sur notre planète consommait comme celles des « pays riches », il faudrait plusieurs planètes. Mais dit comme ça l’est dans l’appel, c’est du n’importe quoi délirant, typique du cinéma bobo.

Mais il fallait s’y attendre quand on voit par exemple le parcours de Martine Billard, qui est exemplaire: vaguement à l’extrême-gauche suite à mai 1968, elle abandonne la politique pour se lancer dans les luttes associatives humanistes (et plus la solidarité est lointaine et abstraite, comme avec l’Amérique latine et la Palestine, mieux c’est).

Puis c’est alors le début d’une carrière politique, mais cette fois l’option révolutionnaire en moins, bien évidemment.

Une carrière qui commence avec l’adhésion aux Verts en 1993, en étant conseillère municipale du… 20ème arrondissement de Paris, où les bobos cultivent leur hégémonie. C’est ce qu’on appelle un symbole fort!

Puis grâce aux socialistes, avec son élection comme député de la première circonscription de Paris (soit les très chics arrondissements parisiens que sont le 1er, le 2ème, le 3ème et le 4ème! On y trouve notamment la place Vendôme et l’île Saint-Louis!).

Réélue en 2007, elle décide alors en 2009 de rejoindre… le Parti de Gauche!

Pourquoi cela? Sous prétexte qu’elle serait « écologiste de gauche », appelant au passage « les écologistes qui se reconnaissent dans l’antilibéralisme et dans l’antiproductivisme à participer collectivement » au futur congrès du Parti de Gauche.

16 années chez les Verts, pour finalement s’apercevoir que sa sensibilité est différente, c’est tout de même un peu beaucoup, surtout quand au passage on a raflé un mandat de député…

Résultat, sur son blog, il n’y a plus que le gazon en fond d’écran à être vert. Histoire d’être la caution « écologiste » d’une social-démocratie moderne n’ayant rien à voir, ni de près ni de loin, avec la libération animale et celle de la planète…

Arne Næss et l’écologie profonde

Arne Næss (27 janvier 1912 – 12 janvier 2009) est un penseur norvégien fondateur du concept d’écologie profonde. Pour bien saisir ce concept d' »écologie profonde », il faut bien comprendre plusieurs points: ce concept n’est nullement un synonyme de ce qu’on pourrait appeler « écologie radicale », Arne Næss n’est pas un partisan de la conception comme quoi la planète et ses habitantEs forment une biosphère (Gaïa), la conception globale de Næss n’a rien à voir avec le principe de libération de la Terre.

Arne Næss ne parle donc pas de la nature, ni même encore moins des animaux. Il constate simplement leur nécessité absolue pour l’existence de l’humanité. Aussi formule-t-il toute une série d’échaffaudages théoriques afin que la psychologie humaine prenne cela en compte, et que ses actes dans les domaines économiques, scientifiques etc. se fonde sur cette conception.

L’oeuvre d’Arne Næss ne s’intéresse donc pas à la nature, ni aux animaux, mais consiste en des formulations théoriques typiquement universitaires pour fonder un nouveau droit, pour faire intégrer les points de vue nouveaux en remplacement des anciens. Le but d’Arne Næss est d’en revenir à une société locale et artisanale ainsi que pacifique, de mettre en avant une nouvelle « qualité de la vie » par un style de vie austère: la conception d’Arne Næss est en fait celle de Gandhi (ce qu’Arne Næss sait et assume) et de tous les romantiques voulant faire en sorte que la roue de l’histoire reparte en arrière.

Arne Næss n’a donc pas une conception révolutionnaire, mais plutôt conservatrice et l’écologie profonde a toujours été de cette manière comprise par les observateurs. Arne Næss ne s’intéresse pas au véganisme, n’aborde pas la question, pas plus qu’il n’aborde la question de la libération de la Terre.

Lorsqu’Arne Næss affirme qu’il faut laisser sauvage des parties entières de la planète ainsi que les animaux liés à cet environnement, il le fait pour des motifs purement logiques (Arne Næss est à la base un philosophe s’intéressant à la logique); il explique ainsi sa conception:

« La nature humaine peut être telle qu’un besoin humain de protéger la richesse et la diversité de la vie dans son propre intérêt grandisse au fur et à mesure de sa maturation. En conséquence, ce qui est inutile dans un sens limité peut devenir utile en un sens plus large, notamment en satisfaisant un besoin humain. »

La conception d’Arne Næss n’est donc en rien révolutionnaire, ni liée à la volonté de bouleverser l’ordre social. Arne Næss est au contraire quelqu’un tentant de formuler une manière de vivre raisonnablement (il est très largement influencé par Spinoza et surtout Kant) en accord avec l’ensemble des choses l’entourant. Arne Næss a une conception du monde très proche du taoïsme: pour lui « tout est lié », mais sans pour autant former un système formant une biosphère (Gaïa).

La plate-forme de l’écologie profonde proposée par Arne Næss n’est donc absolument pas le point de départ, mais le point final de son raisonnement! C’est là que réside la supercherie de sa réflexion. Arne Næss n’est pas en faveur d’une écologie radicale, comme on pourrait le croire en lisant la plate-forme, mais quelqu’un qui veut que l’écologie réformiste aille jusqu’au bout, c’est-à-dire qu’Arne Næss est en fait le véritable théoricien du « développement durable ».

Les huit point de la plate-forme sont selon lui nécessaires afin que puisse se réaliser son idéal social romantique: le retour en arrière dans l’histoire (preuve en est son insistance complète sur l’abaissement massif de la population mondiale, le refus des technologies modernes, etc.).

Et c’est parce que cet idéal romantique naît aujourd’hui que la pensée de Naess a tout de même quelques instants de lucidité, et constate que l’humanité a une responsabilité par rapport aux autres êtres vivants et à la nature. Mais il est incapable d’élargir son champ d’horizon et d’avoir une conception révolutionnaire, c’est-à-dire planétaire.

La maladie d’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer est terrible, et elle est d’autant plus terrible qu’elle est une de ces maladies modernes où la science tourne au charlatanesque.

Quand on lit wikipedia, on lit par exemple que:

Bien que les causes exactes de la maladie d’Alzheimer restent encore mal connues, on suppose que des facteurs génétiques et environnementaux contribuent à son apparition et à son développement.

Ce qui ne veut absolument rien dire, puisqu’on se doute bien que ce ne sont pas les extraterrestres qui en sont la cause. En fait on voit surtout que Wikipédia tente de ménager les partisans du totalement délirant tout génétique, et ceux et celles qui ont compris l’importance de la question environnementale.

La maladie d’Alzheimer est une maladie récente et se développant dans les « pays riches »… D’où d’ailleurs la mentalité consistant à exiger des « solutions » aux laboratoires.

On peut ainsi lire sur le site canadien de la Société Alzheimer:

Il est malheureux que des études antérieures sur les animaux aient porté sur un animal qui est particulièrement susceptible à l’empoisonnement par l’aluminium, ce qui a entraîné de fausses conclusions sur les effets généraux de l’aluminium sur le corps.

Aucune compassion, mais une « volonté de résultat », voilà également ce qui est un pilier de la logique de la vivisection. Aucune science, mais des recherches partant dans tous les sens, testant tout et n’importe quoi, n’importe comment.

Dans le même genre, Sciences & Avenir publie un article tout autant lamentable. La problématique de base est plutôt intéressante: une alimentation riche en protéine pourrait réduire la taille du cerveau dans le cadre de la maladie d’Alzheimer.

Mais il suffit de lire l’article pour comprendre que dans l’étude rien ne rime à rien, à part en ce qui concerne les souris « transgéniques » qui auront été massacrées.

L’article lui-même montre sa valeur dès le départ en disant que comme les tests ont été faits sur les (pauvres) souris, il faut prendre « les précautions habituelles » ; puis aucune conclusion claire ne se dégage de l’étude, à part que l’alimentation joue peut-être un rôle, que finalement on ne sait rien et que tout est hypothèse, etc.

Ce mépris pour une science correcte, logique, sérieuse, authentique et donc non fondée sur le massacre des animaux, fait qu’aujourd’hui les chercheurs liés aux labos ne « voient » pas l’impact possible des vaccins (dont certains sont de plus en plus considérés comme responsables de l’autisme), mais surtout des amalgames dentaires.

Ceux-ci perdent en effet une partie de leur mercure… et sont à ce titre interdit par exemple en Norvège. L’empoisonnement au mercure sera malheureusement sans doute l’une des grandes crises sanitaires des prochaines années, et témoigne d’un vrai problème de fond.

Stéphane Gatignon adopte l’écologie pour faire carrière

Après l’histoire avec la fille de José Bové propulsée en tête de liste Europe Écologie aux élections régionales de mars 2010 en Aquitaine, voici encore quelqu’un rejoignant les Verts sans avoir de rapport ni de prêt ni de loin avec l’écologie.

Il n’y a pas à dire: cela sera certainement une grande habitude pour quelques temps, vu que l’écologie est à la mode, dans une version édulcorée, sans contenu, n’engageant pas à grand chose…

Cette fois il s’agit de Stéphane Gatignon, conseiller général et maire PCF de Sevran. Celui-ci explique sur son site, dans une lettre (ici en PDF si vous ne la trouvez pas directement), que le PCF est mort, que le communisme c’est bien beau mais cela ne permet pas (ou plutôt plus) d’être élu, et que donc il faut trouver autre chose, et que là il y a une super occasion.

Il va pouvoir conduire la liste Europe Écologie en Seine-Saint-Denis aux élections régionales de mars en Ile-de-France.

L’écologie n’est qu’un prétexte pour maintenir sa position d’élu, et le discours faussement progressiste qui va avec.

Des solutions économiques et technologiques nouvelles existent qui permettent de réduire l’émission de gaz à effet de serre ainsi que la consommation d’énergie qui pèse sur les ménages et grève les budgets des plus défavorisés de nos concitoyens. Il faut rompre avec l’économie productiviste au profit d’un modèle de croissance différencié, redistributif et coopératif.

L’écologie est avant tout un enjeu social, car nous savons bien qui seront les plus touchés par la limitation de l’accès à ces ressources, leur raréfaction, nous savons bien qui sont déjà les plus touchés par la hausse des coûts.

Gatignon est très clair: il faut « un nouveau projet et de nouvelles alliances » pour qu’il puisse maintenir sa place. Il est également très clair à ce sujet dans son interview au Monde. L’écologie sert clairement de faire-valoir, jamais il ne parle pas de la nature, ni des animaux. L’écologie n’est là que pour justifier son discours social et réformiste, pour lui donner une coloration moderne, dans l’air du temps.

Gatignon est jeune pour un homme politique (il est né en 1969), et il se verrait bien faire carrière… Quoi de meilleur que les Verts, alors que le PCF s’effondre et que le PS s’essoufle? Et tant pis pour l’écologie, la vraie…

Voilà pourquoi il faut être exigeant et ne céder en rien sur les principes essentiels: la libération animale et la libération de la Terre!