Projet de réacteur nucléaire EPR à Penly : encore un débat bidon!

Voici le communiqué du réseau Sortir du nucléaire au sujet du « débat public » (évidemment bidon) qui s’ouvre au sujet du projet de Penly (Seine-Maritime). Une campagne est lancée pour contrer le pseudo « débat » et une conférence de presse a justement eu lieu à Rouen pour lancer cette campagne.

Projet de réacteur nucléaire EPR à Penly : encore un débat bidon!

Le nucléaire nuit gravement à la santé, à l’environnement… et à la démocratie !

Fin mars 2010 s’ouvre le débat autour de la construction d’un réacteur EPR à Penly, organisé par la Commission Particulière du Débat Public (CPDP), débat qui se déroulera jusqu’au 24 juillet 2010.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » ne participera pas à ce débat bidon.

En effet, le Réseau « Sortir du nucléaire » considère que cette procédure n’est qu’un simulacre de démocratie dont il n’y a malheureusement rien à attendre. Cette « consultation » ne fait que s’ajouter à la longue liste des débats bidons autour du nucléaire. Une fois de plus, les citoyens sont mis devant le fait accompli !

  • A quoi bon débattre quand la décision de construire l’EPR à Penly en Haute-Normandie a déjà été prise un an auparavant par le président de la République [1], au mépris de la démocratie et des conventions internationales [2] ? On peut donc s’attendre à ce que les pouvoirs politiques tirent la conclusion du débat avant même qu’il ait commencé, comme ce fut le cas pour l’EPR de Flamanville [3].
  • Lors du « débat » de 2005 sur le premier EPR de Flamanville dans la Manche, EDF s’était engagé à ne construire aucun autre réacteur EPR tant qu’elle n’aurait pas une « expérience d’exploitation » du premier [4]. Or, celui-ci n’est toujours pas en service : EDF trahit donc totalement cet engagement. De plus, les déboires du chantier de Flamanville démontrent à eux seuls que l’EPR est une impasse et devrait être annulé immédiatement.
  • Ce prétendu débat constitue en fait un dispositif par lequel l’Etat cherche à canaliser les oppositions, pour obtenir l’acceptation du nucléaire par les citoyens. Pour la Commission qui l’organise, « l’important c’est de participer », mais certainement pas de tenir compte des avis des Français !
    En dépit des appels à la participation des citoyens, au royaume de l’atome, le nucléaire reste le fait du Prince ! Le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle à dénoncer ce déni de démocratie et rappelle les multiples raisons d’annuler le programme EPR.
  • L’EPR est une technologie extrêmement dangereuse. Il comporte des défauts connus de longue date [5], et les autorités de sûreté nucléaire finlandaises, britanniques et françaises ont déjà émis de sévères réserves sur sa sûreté [6]. Récemment, le Réseau « Sortir du nucléaire » a révélé des documents internes à EDF attestant d’un risque d’accident grave [7]. Il faut donc arrêter immédiatement la construction de l’EPR à Flamanville.
  • Nous rappelons les coûts faramineux de ce réacteur, entièrement à la charge des consommateurs.
  • A l’instar de celui de Flamanville, l’EPR de Penly ne répondra à aucun besoin en électricité [8], puisque la France est déjà depuis longtemps en état de surproduction chronique. A investissement égal, les économies d’énergies et les renouvelables créeraient quinze fois plus d’emplois, pérennes et répartis sur tout le territoire [9], et permettraient de lutter de manière vraiment efficace contre le changement climatique.
  • Enfin, rappelons que la construction d’un nouveau réacteur retardera la transition vers un système énergétique vraiment sobre et propre, perpétuera la dépendance énergétique de la France [10], accroîtra la probabilité d’un accident nucléaire et entraînera la production de nouveaux déchets, pour lesquels il n’existe aucune solution!

Le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle à l’organisation d’actions de protestation lors des réunions du débat pour dire non à l’EPR et pour dénoncer la politique nucléaire de la France.

Fédération regroupant 872 associations très diverses, le Réseau « Sortir du nucléaire » a toujours été attaché au pluralisme du mouvement antinucléaire : nous respectons donc la position de nos membres qui participeraient au débat public pour y faire valoir leurs arguments contre l’EPR.

Notes :

[1] http://www.elysee.fr/documents/index.php?lang=fr&mode=view&cat_id=8&press_id=2274

[2] La Convention d’Aarhus, dont la France est signataire, exige que les citoyens soient consultés avant toute décision !

[3] Pour rappel, le 21 octobre 2004, EDF annonçait que le réacteur EPR serait construit sur le site de Flamanville dans la Manche. Le 24 octobre 2005, M. De Villepin, Premier ministre, déclarait « Au vu des conclusions du débat public en cours, EDF construira le premier réacteur EPR à Flamanville. »… et le 3 novembre, le débat public sur l’EPR débutait à Lyon !

[4] http://cpdp.debatpublic.fr/cpdp-epr/docs/pdf/dossier_mo/synthese_dossier_mo.pdf

[5] Les défauts techniques sur la sûreté du réacteur européen à eau pressurisée (EPR), Henrik Paulitz, IPPNW, 2003

[6] http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=633

[7] http://www.sortirdunucleaire.org/actualites/communiques/affiche.php?aff=670

[8] Réponse d’EDF à un intervenant lors du débat THT : « Vous avez par ailleurs raison lorsque que vous précisez que la construction du réacteur Flamanville 3, si le projet est confirmé à l’issue du débat public, n’a pas pour objectif premier de répondre à l’augmentation de la demande d’électricité. » http://www.stop-tht.org/Les-contributions-pour-contre-l.html

[9] Courant Alternatif pour le Grand Ouest, les 7 Vents du Cotentin, 2006

[10] 100 % de l’uranium utilisé dans les centrales françaises est importé.

La France, leader mondial… de la prolifération ! / Révélations d’une source interne à EDF: l’EPR risque l’accident nucléaire !

Le réseau Sortir du nucléaire a publié coup sur coup deux communiqués très intéressants. Le premier concerne une conférence internationale à Paris pour la promotion du nucléaire:

Les 8 et 9 mars prochain, Paris accueillera une conférence internationale pour inviter 65 pays à se doter de la technologie nucléaire, organisée avec le concours de l’OCDE. Ouverte par Nicolas Sarkozy et animée par le Directeur Général de l’AIEA, son objectif affiché est de « promouvoir l’usage pacifique et responsable de l’énergie nucléaire », tout en dissuadant de se tourner vers des applications militaires.

Comme on le voit bien ici le nucléaire est une énorme machine à profits, et il y aura du nucléaire en France tant que cette industrie sera forte et prospère. Le second communiqué va de pair avec le premier, puisqu’il s’agit de la publication de documents internes à EDF.

Il tente de casser la dynamique de l’industrie du nucléaire en révélant ses failles, afin que son hypocrisie soit claire aux yeux de tous. Voici le communiqué dans son intégralité:

Révélations d’une source interne à EDF : l’EPR risque l’accident nucléaire !

Le Réseau « Sortir du nucléaire » révèle des documents confidentiels, divulgués par une source anonyme interne à EDF. Ces documents démontrent que la conception de l’EPR implique un sérieux risque d’accident majeur – risque pris en conscience par EDF pour des raisons de calcul économique. Potentiellement sujet à un emballement dont les conséquences seraient incontrôlables, l’EPR s’avère donc extrêmement dangereux.

Téléchargez les documents confidentiels

Le Réseau « Sortir du nucléaire » a constitué un groupe d’experts pour analyser de façon approfondie ces documents, qui nous ont été envoyés très récemment. Voici les premiers enseignements que l’on peut en tirer, ils sont de première importance.

Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l’essentiel des arguments en faveur de l’EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s’avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n’ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d’accidents. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l’écart de ces questions.

Il semble donc bien que la conception de l’EPR accroisse le risque d’un accident de type Tchernobyl, qui entraînerait la destruction de l’enceinte de confinement et la dispersion massive de radionucléides dans l’atmosphère.

Les 8 et 9 mars, Paris accueille une conférence internationale pour inviter 65 pays à se doter de la technologie nucléaire. Cette conférence sera ouverte par Nicolas Sarkozy et animée par le Directeur Général de l’AIEA. Il est scandaleux que la France continue ainsi à faire la promotion du nucléaire en général, et de l’EPR en particulier, alors même que la dangerosité de ce réacteur est aujourd’hui démontrée. Il faut donc abandonner immédiatement la construction de l’EPR en Finlande, en France et en Chine, et annuler impérativement le projet prévu à Penly. Le meilleur moyen d’éviter l’accident nucléaire reste la sortie du nucléaire.

Le scénario accidentel en détail :

Selon les calculs d’EDF et d’Areva, le pilotage du réacteur en mode RIP (retour instantané en puissance) et la disposition des grappes de commande du réacteur peuvent provoquer un accident d’éjection des grappes de commande à faible puissance et entraîner la rupture de l’enveloppe du mécanisme de commande de la grappe (i). Cette rupture provoquerait le passage du réfrigérant en-dehors de la cuve du réacteur nucléaire. La perte de réfrigérant (un type d’accident nucléaire très grave) entraînerait la rupture d’un nombre important de crayons par échauffement du combustible et des gaines (ii) et donc le relâchement de vapeur extrêmement radioactive dans l’enceinte de confinement. Il y a alors un risque important d’excursion critique qui résulterait en une explosion (iii), la puissance du réacteur EPR étant démultipliée de façon extrêmement brutale. Suite aux éjections des grappes de commande à faible puissance (EDG), le réacteur EPR pourrait ne pas se mettre en arrêt automatique (iv). Quelle que soit la configuration des grappes de commande, l’accident d’éjection de grappe de commande entraîne un taux important de rupture du combustible (NCE) et donc un risque élevé d’excursion critique (v).

Pour plus de détails, consultez les documents confidentiels que nous révélons, divulgués par une source anonyme interne à EDF (notamment le document n°1)

Documents confidentiels à télécharger :

1 – Synthèse – Une technologie explosive : l’EPR (non daté non signé)

2 – Bilan de la phase préliminaire de l’étude d’EDG FA3 et perspectives (EDF SEPTEN 05.05.2009)

3 – EPR – Gestion combustible – Lot 1 – Revue de conception du schéma de grappes FA3 du 25/10/2007

4 – EPR FA3 Synthèse de l’étude de faisabilité de l’accident d’éjection de grappe (EDF SEPTEN 09.02.07)

5 – EPR FA3 Synthèse des voies de sortie de la problématique éjection de grappe (EDF SEPTEN 07.05.07)

6 – Note d’étude : Présentation synthétique de l’EPR (EDF SEPTEN 04.05.04)

7 – Note de présentation de la deuxième revue de projet radioprotection EPR (EDF, printemps 2004)

8 – Marges disponibles pour les activités d’exploitation du REP par rapport aux risques de criticité (Hourtoulle Francis. Le 7 décembre 1999)

Les catastrophes en série

Le procès de Total concernant l’explosion de l’usine AZF en 2001 à Toulouse et qui causa de 31 morts, a il y a quelques jours consterné tout le monde avec sa décision honteuse et scandaleuse de relaxe.

Pendant le procès, les experts judiciaires, relayés par le parquet, ont soutenu que la catastrophe était due au déversement accidentel par une benne de quelques kilos d’une substance chlorée sur un tas de 300 tonnes de nitrate d’ammonium stocké dans un hangar qui a explosé.

Fort heureusement, la décision du parquet de Toulouse de faire appel de la relaxe générale prononcée jeudi lors du procès de l’explosion de l’usine AZF a été saluée vendredi 20 novembre par les parties civiles, les syndicats et le monde politique, ulcérés par le jugement du tribunal correctionnel.

Il faut dire, c’est tellement énorme que personne ne peut accepter cela. Même la page wikipédia parle d’une double explosion, la première ayant lieu dans une usine de la Société nationale des poudres et des explosifs située non loin (et produisant notamment les carburants des fusées et missiles!).

Mais de fait ce type de catastrophes nucléaires a toujours existé dans le cadre de la course au profit, comme le montre l’explosion qui a eu lieu en Inde à Bhopal (état du Madhya Pradesh) survenue la nuit du 3 décembre 1984. L’explosion d’une usine de pesticides a dégagé 40 tonnes d’isocyanate de méthyle dans l’atmosphère de la ville, tuant entre 16 000 et 30 000 personnes, dont 8 000 la première nuit. Aujourd’hui encore la pollution provoquée par l’explosion continue d’empoisonner (on peut voir des photos ici).

Et tout comme pour l’impunité de Total pour AZF, le PDG de l’usine de l’époque, Warren Anderson, est accusé d’homicides pour cette catastrophe et déclaré fugitif par le chef judiciaire de Bhopal le 1er février 1992 pour ne pas s’être présenté à la Cour lors d’un procès. Il vivrait actuellement paisiblement à Long Island dans l’état de New York.

Tout fonctionne en cercle fermé; tout ce qui concerne l’énergie est surveillé, contrôlé, inaccessible à tout souci démocratique. On nous a menti pour Tchernobyl prétextant que le nuage radioactif s’était arrêté juste aux frontières de la France, et on continue de mentir afin de vendre le nucléaire destructeur de la Nature.

Par ailleurs, samedi aux Etats-Unis, à la centrale de Three Mile Island, en Pennsylvanie, une fuite radioactive s’est produite, sans causer de dommages sur les personnes travaillant dedans à ce moment.

Cette centrale fit déjà parler d’elle en faisant la « une » des journaux du monde entier en 1979, le coeur du réacteur ayant en partie fondu! L’accident à Three Mile Island devint synonyme des dangers de l’énergie atomique et contribua à freiner la progression de ce secteur industriel aux Etats-Unis.

Au moins les Etats-Unis tirent leçon de leurs erreurs et des dangers du nucléaire, contrairement à la France de Sarkozy qui affirme de manière irresponsable la primauté du nucléaire !

Refusons ces bombes à retardement destructrices de toutes formes de vie !

Victimes des essais atomiques

Un journal américain a publié en ligne de très intéressantes photos prises de gens victimes des conséquences des radiations atomiques provoqués par les tests dans le polygone atomique de Semipalatinsk, au Kazakhstan.

Ces photos sont « intéressantes » parce qu’elles sont atrocement difficiles, mais témoignent de la capacité de l’être humain à faire face, à éprouver de la compassion. Être humain, c’est s’ouvrir au courage de ces gens, c’est se reconnaitre en eux, c’est développer sa capacité de compassion.

Ce sont les gens ordinaires qui sont les véritables héros. C’est également là dessus qu’il faut se fonder pour affirmer le refus de la guerre et du nucléaire! C’est le bonheur qu’il faut, pas l’anéantissement!

Et si ces photos concernent l’URSS, rappelons que ni les USA, ni la France ne valaient et ne valent mieux! Rappelons que les essais français attaquaient directement la nature!

Là est l’histoire qui nous reste à écrire. On peut lire un début de cela sur le site Moruroa.org, qui sur cette page décrit les dégâts environnementaux. Cela ne va pas très loin, mais c’est déjà une direction qui s’affirme… Car la libération animale et la libération de la Terre, c’est aussi la libération humaine, de par la résolution du « conflit » avec la nature!

Encore un incident au Tricastin !

Voici un communiqué de presse du réseau Sortir du nucléaire à propos du récent accident survenu à la centrale de Tricastin, qui montre bien une fois de plus que l’industrie du nucléaire joue à la roulette russe avec la sécurité et la vie de la population.

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce une situation périlleuse à la centrale nucléaire du Tricastin

– Une barre de combustible nucléaire reste suspendue au dessus du cœur du réacteur pour la 3° fois en quelques mois

– La vétusté et la dégradation du parc nucléaire français va aboutir à des pénuries d’électricité… ou à des accidents

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce une situation périlleuse à la centrale nucléaire du Tricastin (Drôme). Pour le 3ème fois en quelques mois, une barre de combustible se retrouve
« suspendue » au dessus du cœur du réacteur, menaçant à chaque instant de se décrocher et de causer un accident nucléaire.

Des situations identiques se sont produites en septembre/octobre 2008 à la centrale nucléaire du Tricastin (déjà !) et en août/septembre 2009 à la centrale nucléaire de Gravelines (Nord)

Un seul précédent avait eu lieu dans le passé, à la centrale nucléaire de Nogent, en 1999. Il est donc stupéfiant de constater que cette situation aussi rarissime que dangereuse vient de se
produire à trois reprises en quelques mois, illustrant la rapide dégradation du parc nucléaire français.

Les réacteurs nucléaires français, vieillissant, sont de plus dans un état extrêmement dégradé du fait du fonctionnement « en suivi de charge » imposé par la prédominance du nucléaire dans le
production française d’électricité.

Les conséquences sont claires :

– des réacteurs de plus en plus souvent arrêtés, et de forts risques de pénurie d’électricité dès cet hiver
– des risques plus élevés que jamais d’accident nucléaire, voire de catastrophe

Les graves problèmes de sûreté rencontrés par le « nouveau » réacteur nucléaire, l’EPR, montrent bien que l’option nucléaire mène la France dans une véritable impasse. Avant la pénurie d’électricité et/ou l’accident nucléaire, il faut de toute urgence programmer une sortie du nucléaire la plus rapide possible, et lancer dans le même temps, et massivement, des plans d’économies d’énergie et de développement des énergies renouvelables.

Affaire du plutonium dissimulé à Cadarache dans les Bouches-du-Rhône

Quand on commence à trouver du plutonium en trop « par hasard », c’est plus qu’inquiétant… Et cela en dit long sur le chaos absolu qui régne dans les entreprises en quête de profits…

Théoriquement, le nucléaire a l’assurance d’être géré par l’Etat, pour le bien de tous. C’est donnant donnant: c’est bon pour l’Etat qui se montre indispensable et responsable, c’est bon pour le nucléaire qui prétend exister en toute sécurité. Ce qu’on voit c’est qu’en pratique l’État ne gère rien du tout, et d’ailleurs au fond l’État se fout bien des gens, puisqu’il est au service des industriels et des banques!

Ici le communiqué de Sortir du nucléaire:

Affaire du plutonium dissimulé à Cadarache dans les Bouches-du-Rhône : le Réseau « Sortir du nucléaire » accuse les autorités françaises d’être manipulées par l’industrie nucléaire

=> Ces 30 kg de plutonium « en trop » pourraient cacher un trafic entre la France et les USA en 2004
=> Le Commissariat à l’Energie Atomique a caché cette incroyable situation pendant des mois

– C’est l’équivalent de 6 bombes atomiques qui est illégalement stocké à Cadarache
– M. Borloo se ridiculise en demandant « une enquête » ou « la transparence » à chaque affaire.
– L’Autorité de sûreté nucléaire est incapable de se faire respecter par EDF, Areva et le CEA.
– Il faut stopper l’industrie nucléaire française et répertorier les situations les plus dangereuses.

Les graves fautes commises par le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) dans son site nucléaire de Cadarache (15 à 30 kg de plutonium « en trop » trouvés dans l’Atelier de plutonium) posent des questions très importantes et illustrent parfaitement la réalité du nucléaire en France :

– Le personnel politique des partis dominants (en particulier UMP et PS), qui soutient aveuglément l’industrie nucléaire, est incapable de contrôler les exploitants (EDF, Areva, CEA) qui mentent impunément depuis des décennies.

– L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) est elle-même parfaitement incapable de se faire respecter et d’assurer le contrôle des activités nucléaires. Ainsi, le fameux Atelier, où le plutonium « en trop » vient d’être « découvert », a été contrôlé à de nombreuses reprises ces dernières années. Vainement, de toute évidence.

– Il est édifiant de rappeler qu’Areva a rouvert l’Atelier de plutonium fin 2004 pour y traiter une cargaison de plutonium américain, alors que la fermeture censément « définitive » de cet Atelier avait été obtenue par l’ASN quelques mois plus tôt.

– Il est d’ailleurs légitime de se demander si le plutonium excédentaire trouvé à Cadarache ne provient pas de ce « trafic » de plutonium de 2004 entre Areva et les Etats-Unis. Des mesures policières et militaires insensées avaient alors été déployées pour empêcher tout regard citoyen sur ces transferts de plutonium.

Les citoyens français doivent prendre acte que la « transparence » n’existe pas et n’existera jamais dans l’industrie nucléaire. Tant que celle-ci fonctionnera, la vérité sera activement dissimulée aux citoyens, tant les dangers et les pollutions du nucléaire sont graves et injustifiables.

C’est une des raisons, avec les risques d’accident, la production de déchets radioactifs, la prolifération à des fins militaires, qui justifient la nécessité de sortir au plus vite du nucléaire.

Déchets : Le cauchemar du nucléaire

Un documentaire de 98 minutes qu’on peut regarder en ligne jusqu’au 20 octobre, sur le site d’Arte. Ici le texte de présentation de la vidéo:

Déchets : Le cauchemar du nucléaire

Un documentaire coup de poing sur l’un des plus grands tabous de notre société : les déchets radioactifs, face cachée du nucléaire.

Mais qu’en connaissons-nous exactement ? Comment avoir une vision claire d’un domaine couvert depuis toujours par le secret ? Que ce soit en France, en Allemagne, en Grande-Bretagne, aux États-Unis ou en Russie, cette enquête scientifique et politique aborde le sujet tabou du nucléaire par sa zone la plus sombre. Un documentaire indispensable pour mieux comprendre des choix qui pèsent lourd sur l’avenir de l’humanité.

En pleine prise de conscience des menaces de réchauffement climatique, et tandis que les industriels et certains politiques présentent l’énergie nucléaire comme une énergie propre, maîtrisée et sans impact sur l’environnement et la santé, les auteurs partent en quête d’une vérité qui dérange.

Le nucléaire français et l’Afrique

Voici un appel du réseau Sortir du nucléaire qui est très intéressant, et qui montre bien sur quoi s’appuie la gestion de l’écologie en France: tout dépend du business, et partant de là aussi du pillage des « anciennes » colonies d’Afrique, dont les gouvernements sont constitués sur la base de leur allégeance à la France.

Le nucléaire, c’est comme l’industrie de l’exploitation animale: c’est toute une logique de profit. Etre vegan, ce n’est jamais rester passif, et bien être réaliste par rapport au monde où nous vivons. Pas de défaitisme: les responsables sont faciles à trouver!

Le Réseau « Sortir du nucléaire » attire l’attention de l’opinion publique sur la gravité de la situation au Congo et au Niger où les autorités politiques bafouent les droits de l’Homme et les règles démocratiques sur fond de coopération avec la multinationale nucléaire Areva.

– Au Congo (ex-Zaïre), Golden Misabiko, qui est président d’une ONG de défense des droits de l’Homme, a été arrêté vendredi 24 juillet après la publication d’un rapport dénonçant l’exploitation illégale de la mine d’uranium de Shinkolobwe (Katanga), concédée à Areva depuis le 26 mars dernier : lors de la visite express du Président français Nicolas Sarkozy, Areva s’est vu octroyer l’exploration et l’exploitation de l’uranium sur l’ensemble du sol congolais.

– Au Niger, où Areva exploite des mines d’uranium depuis 45 ans et a récemment obtenu du Président Mamadou Tandja l’autorisation d’ouvrir une mine géante à Imouraren, les atteintes à la démocratie sont tout aussi graves : contrairement à ce que prévoit la constitution, M Tanja va se présenter pour un troisième mandat présidentiel et, pour arriver à ses fins, n’a pas hésité à dissoudre la Cour Constitutionnelle et à organiser un référendum illégal prévu pour le 4 août.

Ce n’est pas parce que la supposée « indépendance énergétique de la France » n’est qu’un mythe, et que le fonctionnement des réacteurs nucléaires français est assuré à 100% par les importations d’uranium, en particulier d’Afrique, que la France doit tolérer ou même collaborer aux atteintes aux droits de l’Homme.

Lors de sa campagne présidentielle, et suite à son élection, M Sarkozy a promis que la politique française serait « exemplaire » concernant les Droits de l’Homme. L’accord nucléaire signé le 25 juillet 2007 à Tripoli entre M Sarkozy et le dictateur libyen Kadhafi avait déjà largement écorné ces promesses, de même que les accords nucléaires signés lors des visites de M Sarkozy dans des pays fort peu démocratiques comme au Maghreb, au Moyen-Orient ou en Chine.

De toute évidence, le militantisme pronucléaire de M Sarkozy et son soutien sans faille à la multinationale Areva le poussent à s’accommoder ou même à soutenir les atteintes aux Droits de l’Homme, en l’occurrence au Congo et au Niger. C’est le « volet radioactif » du système de la Françafrique ».

Il est nécessaire de mettre en lumière la complaisance d’Areva avec ces agissements antidémocratiques. Dans l’immédiat, les autorités françaises doivent se reprendre et exiger la libération immédiate de Golden Misabiko au Congo et l’annulation du référendum anticonstitutionnel prévu le 4 août au Niger.

Les forçats du nucléaire

Le magazine Paris Match a fait un petit reportage sur les « forçats du nucléaire« , c’est-à-dire les travailleurs présents dans cette industrie de la mort. C’est évidemment du Paris Match, mais cela montre que les contradictions se montrent de plus en plus au grand jour entre une population mise de côté de toute décision et un système de pur profit… Un tel reportage n’aurait pas pu exister il y a encore quelques années: rappelons-nous du mensonge, très bien passé à l’époque, comme quoi le nuage de Tchernobyl s’était arrêté aux frontières de la France…

le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce l’engagement pronucléaire de Yann Arthus-Bertrand

Le Réseau Sortir du nucléaire dénonce l’engagement pronucléaire de Yann Arthus-Bertrand, dans deux communiqués. Le premier:

Le film « Home », porté par une puissante campagne de promotion, sort le 5 juin sur les 5 continents. Avec cette opération mondiale, Yann Arthus-Bertrand se pose comme l’un des premiers écologistes de la planète.

Or, ce statut est plus que contestable puisque le photographe continue imperturbablement de soutenir l’industrie nucléaire, une des industries les plus polluantes et dangereuses, qui met gravement en danger l’avenir de la planète. Cette position ne peut que renforcer les soupçons de collusion avec l’un de ses principaux sponsors, l’électricien français EDF.

La position pronucléaire de M. Arthus-Bertrand est d’autant plus indéfendable que, interviewé sur France inter, il vient de faire un aveu crucial : le maire de Bordeaux Alain Juppé lui a confié que, lors de la tempête de décembre 1999, l’inondation de la centrale nucléaire du Blayais (Gironde) avait été si grave que les autorités avaient été à deux doigts de faire évacuer la ville de Bordeaux.

M. Arthus-Bertrand avoue qu’ « il y aura des accidents nucléaires un jour ou l’autre, il faut le savoir » mais il ajoute à plusieurs reprises, sans s’expliquer sur cette incroyable contradiction, et sans justifier ce propos : « on a besoin du nucléaire ». D’ailleurs, questionné sur les déchets radioactifs, il décrète « oublions les déchets » [2] ! Mais quel « ’écologiste » est donc M. Arthus-Bertrand ?

Et de quel « besoin » s’agit-il ? Satisfaire les ambitions industrielles d’EDF et d’Areva ? Les obsessions de M Sarkozy ? Si M Arthus-Bertrand veut réellement « sauver la planète », il doit d’urgence, avant la sortie du film « Home », se positionner contre l’industrie nucléaire. A défaut, il sera légitime de dénoncer une véritable imposture.

Notes

[1] http://sites.radiofrance.fr/francei… (Emission du 30 mai 2009 – Avancer le curseur à 47’47’’)

[2] http://sites.radiofrance.fr/francei… (Emission du 30 mai 2009 – Avancer le curseur à 47’47’’)

Le second:

Le Réseau « Sortir du nucléaire » dénonce à nouveau l’engagement pronucléaire de Yann Arthus-Bertrand, incompatible avec son image médiatique d’écologiste. Le photographe fait la promotion de l’atome de façon insidieuse avec des affirmations gratuites du genre « on ne peut pas faire autrement » ou « on ne peut pas s’en passer », sans jamais en apporter la moindre preuve.

Dans son film « Home », qui dénonce les dégâts occasionnés par les êtres humains sur la nature, Yann Arthus-Bertrand a tout simplement occulté la question du nucléaire. En effet, s’il en avait parlé, il aurait été obligé de mettre en exergue les fuites d’uranium, les déchets radioactifs, les installations nucléaires à démanteler, etc.

Aussi, de toute évidence pour protéger les intérêts de l’industrie nucléaire, le photographe a tout simplement occulté le nucléaire dans son film Home, et tente de se justifier ainsi : « Dans le film, je n’ai pas réussi à parler du nucléaire, je voulais le faire, mais c’était très très compliqué. » (*) Or, les questions du réchauffement climatique, des pollutions, des différentes énergies sont tout aussi complexes ou « compliquées ».

A contrario, pour quelqu’un qui prétend vouloir « sauver la planète », le problème est d’une grande simplicité : le nucléaire est une des énergies les plus polluantes, et la plus dangereuse : elle doit donc disparaitre. Il est légitime de penser que c’est le fait d’être sponsorisé de longue date par EDF qui empêche Yann Arthus-Bertrand de se positionner correctement sur ce sujet.

D’ailleurs, le photographe avoue « Je pense qu’il y aura des accidents nucléaires » mais ajoute « je ne vois pas comment on va remplacer toutes les centrales qui fonctionnent en France. » Yann Arthus-Bertrand voit donc comment réduire la part du trio pétrole-gaz-charbon, qui couvre 85% de la consommation mondiale d’énergie, mais il ne voit pas comment se passer du nucléaire qui n’en couvre pourtant que 2%.

Un stage au Réseau « Sortir du nucléaire » fera le plus grand bien au photographe, mais il est vrai qu’il préfère fréquenter EDF, Total et autres compagnies…

(*) Cf Yann Arthus-Bertrand: « Je ne suis pas pour le nucléaire, mais … »

La recherche… pour le nucléaire

Dans un rapport rendu au début du mois, deux députés (Christian Bataille et Claude Birraux) constatent qu’en France seuls 6,5% de l’effort de recherche publique en matière d’énergie sont consacrés aux énergies renouvelables (solaire, éolien, biomasse…).

Une chose pas très étonnante quand on voit la nature de l’écologie en France : réformiste, anti-vegan, totalement inféodé à l’idéologie de domination mécanique de la nature et à la conception de l’animal machine…

En pratique, cela donne 52 millions d’euros sur un total de près de 800 millions, alors que la recherche sur le nucléaire (transmutation, stockage souterrain des déchets radioactifs) engrange 477 millions d’euros et celles sur les hydrocarbures fossiles (pétrole gaz, charbon) 106 millions d’euros.

Voilà l’avenir, si l’on ne s’engage pas dans le véganisme et l’écologie radicale – la Terre d’abord!

Greenpeace France aurait été espionné par EDF

Deux hauts responsables de la sécurité du groupe EDF ont été récemment mis en examen dans une affaire présumée d’espionnage informatique où l’organisation écologiste et antinucléaire Greenpeace France aurait été visée.

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Les animaux de Tchernobyl

Il faut malheureusement une catastrophe nucléaire pour que les êtres humains laissent, dans les conditions actuelles, un peu de place aux animaux.

Après la la catastrophe de Tchernobyl, il y a 23 ans, une « zone d’exclusion » avait été mise en place dans un rayon de 30 kilomètres autour de la centrale nucléaire. Vivent ainsi dans la forêt 3000 renards, 600 élans, 450 chevreuils, 40 loups et quelque 3000 sangliers, des ours, des cigognes noires…

Mais évidemment, personne ne se soucie de leur santé… Et derrière le discours lénifiant journalistique sur Tchernobyl comme nouveau paradis pour les animaux, se cachent les radiations, les malformations, la souffrance et la mort, comme conséquence de l’utilisation du nucléaire.

Huit mois de prison ferme pour une militante antinucléaire belge

La justice belge a condamné lundi à huit mois de prison ferme et à une amende de 1.100 euros une militante écologiste qui avait pénétré à dix reprises sur le site d’une centrale nucléaire pour dénoncer ce qu’elle considère comme des failles dans sa sécurité.

Le tribunal correctionnel de Termonde (nord) a condamné Anja Hermans, 29 ans, pour « bris de clôture », a précisé l’agence Belga. De novembre 2007 à octobre 2008, la jeune femme avait pénétré à dix reprises dans l’enceinte de la centrale nucléaire de Doel, dans la région d’Anvers (nord).

En raison de condamnations antérieures, Mme Hermans ne pouvait plus bénéficier de sursis. En 2001, elle avait été condamnée à cinq ans de prison, dont deux avec sursis, pour l’incendie de la voiture d’un juge d’instruction. En 2002, elle avait écopé de la même peine pour une série d’actions contre des fast-food et des entreprises de transformation de la viande commises entre 1998 et 2000. Elle militait alors pour ‘ »Animal Liberation Front ».

« Il est aisé d’y entrer. Si quelqu’un comme moi parvient à se promener sur le site pendant une heure avant d’être repéré, c’est qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond et que la sécurité de la centrale est lacunaire », a-t-elle déclaré lors du procès.

Selon Electrabel (GDF Suez), la société qui exploite la centrale de Doel, celle-ci répond parfaitement aux exigences de sécurité. « Mais les visites continues d’Anja Hermans causent des soucis supplémentaires pour le personnel », ajoutait l’entreprise.

Réacteur nucléaire EPR : des déchets sept fois plus radioactifs

Alors que la polémique ne désemplit pas suite à l’annonce de la construction d’un second réacteur nucléaire EPR, les organisations environnementales s’inquiètent de la haute radioactivité des déchets qui en résulteront.

En effet, selon une étude menée par Nagra, association nationale suisse pour le stockage des déchets nucléaires, et un récent rapport paru en 2008, œuvre d’une société finlandaise de gestion des déchets radioactifs, Posiva, cette nouvelle génération de réacteurs coïnciderait également avec une nouvelle génération de déchets. Un changement loin d’être positif si l’on croit les résultats de ces travaux, les déchets produits par ce nouveau système devant être sept fois plus radioactifs que ceux générés par leurs prédécesseurs.
D’après Greenpeace, cette radioactivité accrue s’expliquerait par le fait que le combustible nucléaire reste beaucoup plus longtemps dans le réacteur, d’où une usure, qualifiée de « burn-out », et une radiotoxicité intensifiées.

Plus inquiétant, toujours selon l’organisation internationale, ni la France, ni la Finlande qui accueille, elle aussi, la construction d’un EPR, ne disposent d’un site susceptible de gérer des combustibles aussi irradiés. Ce constat vaut également pour l’ensemble des pays s’étant portés acquéreurs d’un équipement nucléaire semblable, parmi lesquels comptent déjà le Royaume-Uni, les Etats-Unis ou encore l’Inde.

Pourtant présentée comme la plus performante au monde, même l’usine de la Hague d’Areva ne saurait faire face à la prise en charge de ces déchets, dont le traitement « générerait des rejets de radioéléments beaucoup plus élevés qu’à l’heure actuelle ».
Alors que la gestion des déchets nucléaires classiques s’impose déjà comme un épineux problème auquel est confrontée l’industrie nucléaire, ces nouvelles constructions résonnent comme de nouvelles impasses.

Pour l’heure, les frais et les délais de construction ne cessent de s’allonger. Ainsi, alors que le chantier français du premier EPR, prévu à Flamanville (Manche) affiche un dépassement budgétaire de 20 %, le gouvernement a annoncé son intention de faire construire un deuxième EPR dans la commune de Penly, située en Seine-Maritime. La Finlande n’est pas mieux lotie, le prix du réacteur, initialement fixé à 3 milliards d’euros, étant passé à 5,5 milliards d’euros. Par ailleurs, aux dires de Greenpeace, TVO, l’opérateur finlandais acquéreur de l’EPR, réclamerait 2,4 milliards d’euros à Areva en compensation des quelque 38 mois de retard accumulés jusqu’à ce jour.

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Le Brésil projette de construire 60 usines nucléaires en 50 ans

Le Brésil projette de construire près de 60 centrales nucléaires au cours des 50 prochaines années, a annoncé vendredi le ministre des Mines et de l’Energie, Edson Lobao.

Elles seront en mesure de produire au total 60.000 megawatts (MW). « En ce qui concerne ces usines, il n’y a pas encore de délibérations mais il existe un programme que nous allons soumettre au Conseil National de Politique Energétique (CNPE) sur une série de 60.000 MW au cours des 50 prochaines années », a dit M. Lobao.

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