Rapport du GIEC sur l’eau

La crue historique de l’Amazone n’est pas une exception, en fait dans le monde entier le réchauffement climatique a un impact sur l’eau et l’on a en fait peu de d’études sur la modification des débits, à part pour l’Europe, l’Amérique du Nord… Le long rapport (240 pages) disponible en ligne (au format PDF) du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – l’organisme fondé par l’ONU (ici la présentation wikipédia) – est à ce titre édifiant.

Tout ce qu’on sait, c’est qu’on ne sait rien. L’étude de Gaïa, de ses phénomènes, de ses réactions, le rapport entre tous ses éléments – dont nous! – n’a jamais été le souci d’une société tournée vers le profit et l’utilisation mécanique de la planète.

Crue historique de l’Amazone

L’Amazone, le fleuve le plus puissant du monde, connaît en ce moment une crue historique. Son niveau d’eau a atteint 841 cm, alors que la précédente crue record (810 cm) datait de mai 2006. Ce phénomène est observé dans la ville d’Obidos (Etat du Para), à 800 km de l’océan Atlantique.

La crue pourrait durer deux mois. Début mai, les experts ont mesuré le plus gros débit fluvial jamais enregistré dans le monde : autour de 280 000 m3/s, soit cinq fois plus que celui du Congo, deuxième fleuve le plus puissant. Le débit moyen de l’Amazone avoisine 185 000 m3/s.

Deux raisons essentielles, évidemment à comprendre dans le cadre du réchauffement climatique: l’anomalie climatique La Niña (qui semble en partie en rapport avec El Niño), et des températures de surface océaniques élevées sur l’Atlantique tropical nord.

Les prétendus scientifiques cherchent encore, et pourtant ils sauraient dans quelle direction chercher s’ils pensaient à Gaïa…