Il est toujours dérangeant d’entendre parler de veganisme pour des raisons triviales. En fait, le problème c’est surtout d’entendre parler de veganisme quand il faudrait surtout parler de libération animale, et de libération de la Terre.
En l’occurence quand on entend parler de veganisme… au sujet de Kate Moss, il y a de quoi être bien dégoûté de voir la libération animale réduite à un lifestyle anecdotique juste bon à remplir des magazines sans intérêt. Bien entendu, une association comme PETA trouve cela très bien. C’est d’un ridicule!
Kate Moss sort avec un vegan, du nom de Jamie Hince, enfin tout au moins quelqu’un se revendiquant vegan car on peut le voir sur des photos avec son paquet de Marlboro, et lui-même explique qu’il fume cigarette sur cigarette. Petit rappel: les cigarettes sont testés sur les animaux, et de toutes manières vu leur contenu non seulement plus que douteux niveau veganisme, mais en plus ultra polluant…
L’histoire veut que Kate Moss ait acheté une peau de lapin pour décorer son lit et que le vegan en question ait trouvé cela scandaleux, posant un ultimatum à ce sujet. Ce qui est la moindre des choses, sauf que Kate Moss porte également du cuir, de la fourrure, etc.
Alors le problème est simple: pourquoi faut-il attendre que l’on parle de Kate Moss et de ses « problèmes de couple » pour parler du veganisme? Et pire encore: le veganisme est l’expression de la libération animale, pourquoi n’est-il jamais parlé des animaux, de leur vie?
A croire que le veganisme est une anecdote, un « lifestyle » individuel, et que les animaux sont justes bons à passer à la TV dans des documentaires destinés aux « fêlés des animaux »…
Et sinon, de manière intéressante, cela pose le problème des relations personnelles entre les vegans et les non vegans. A partir de quand faut-il dire un stop qui soit net? Et c’est quelque chose d’important, si l’on ne veut pas que le veganisme soit juste une anecdote de la société, et les vegans une sorte de « 1% » sociologique où seraient rassemblés les gens trop « bizarres » ou plutôt trop « sensibles » pour vivre « comme tout le monde »…