Adoptez les perles noires !

Le mois de mai est traditionnellement le mois des « perles noires », ces merveilleux êtres qui sont à adopter, mais qui souffrent malheureusement d’un ostracisme en raison de leur couleur noire.

Nous ne rappellerons jamais assez à quel point l’adoption est une valeur essentielle du véganisme (et à quel point nous méprisons les « antispés », ces chrétiens modernes qui s’imaginent que l’on peut être végan sans aimer les animaux). Adoptez, soutenez la campagne « perles noires » du site d’adoption « Seconde chance. »

Et en tant que végans, nous avons également le devoir d’aider « en priorité » les animaux les plus faibles, les plus isolés, ceux qui ont besoin d’êtres humains prêts à l’abnégation! Et à côté de cela, il y a lieu de s’organiser afin d’aider la vie des adoptés, et également des adoptants s’ils ont besoin d’aide matérielle!

C’est une nouvelle culture essentielle que l’humanité doit assumer!

Lekha est sortie de fourrière, suite à un retrait pour maltraitance, elle vivait dans une cave, dans le noir sans contact direct avec l’humain!

C’est dire si elle a besoin d’une personne engagée, rétablissant sa dignité et prenant soin d’elle avec beaucoup de patience! Elle est en ce moment dans un refuge dans la Marne.

Camelia, en Poitou-Charentes, timide mais gentil, accepte de temps en temps les caresses. Elle a donc besoin d’une personne qui saura s’en occuper, en s’adaptant à ses besoins!

Bagheera et Fripouille sont deux chattes inséparables dans les Hautes-Alpes, les séparer est donc une mauvaise chose!

Bagheera avait été sortie de la maltraitance par une amie des animaux, mais celle-ci est décédée.

Maya & Nina sont à adopter en banlieue parisienne, au refuge de Gennevilliers.

Hutch a été trouvé errant sur la voie publique. On peut voir de très sympathiques photos de lui ici, sur le site de la SPA de Poitiers qui l’a recueilli.

Elwë des étoiles est une cochonne asiatique qui se trouve dans le Lot, qui a besoin d’être parrainée, afin d’envisager sa stérilisation et de lui construire la maison adaptée à ses besoins et qu’elle partagera sans doute avec la chèvre Dutsi.

Les chats de Venise

On connaît la ville de Venise comme ville des amoureux, eh bien il faut aussi la connaître pour son amour des chats. Il y a 2000 chats sauvages à Venise, protégés par la population et considérés comme relevant du patrimoine national italien, pas moins !

Interdiction par conséquent de s’en procurer un, d’en « acheter » un, ce qui est un intéressant rapport établi entre les humains et les animaux ici, avec des « mamme dei gatti » (mères des chats) qui viennent les nourrir.

Même si, comme pour le chien ou les vaches en Inde, c’est un rapport d’utilité qui a amené ce rapport aux animaux. Ainsi, à partir du 13ème siècle, les assureurs de Venise exigent que les transports de denrées et de tissus par navire aient à chaque fois des chats avec eux…

La ville elle-même s’est procurée plein de chats pour les rongeurs, ce qui a donné naissance au type de chat « soriano », le nom voulant dire « syrien », en raison de ses origines. En vénitien, on l’appelle le suriàn.

La République de Venise avait donc besoin des chats et les vénérait, mais l’effondrement de la République amena la perte de leur statut pour les chats. Leur situation devint de plus en plus mauvaise, même si certains devinrent célèbres, comme Nini.

Nini habitait au Caffe dei Frari, mais devint une personnalité locale, et même internationale au point que le café tenait un livre d’or pour Nini, signé par exemple par le roi d’Italie, le Tsar de Russie, le pape Léon XIII…

Le café existe toujours et au mur, on peut voir une représentation de Nini.

Néanmoins, tous les chats n’avaient pas le privilège de servir la jet set et les touristes, et leur situation ne cessa de se dégrader. C’est alors qu’une anglaise, Helena Sanders, monta avec la vénitienne Gina Scarpabolla une association d’aide aux animaux, appelée Dingo (du nom du premier animal sauvé, un chien) et fondée en 1969.

En 1989, la ville reconnut la valeur de l’association et a fourni une petite île comme terrain servant de refuge pour les chats. Cependant, le refuge a dû déménager et il se situe désormais à Malamocco (Lido), et on peut le visiter.

Dingo organise également les stérilisations pour éviter la surpopulation, ce qui fait qu’il y a beaucoup moins de chats qu’il y a 40 ans à Venise.

Cependant, si Dingo s’occupe de 500 chats et trouve un foyer à 200 d’entre eux par an, il y en a encore sans doute au moins 2000 dans la partie moderne de la ville. Dingo mène un travail en ce sens et effectue de nombreuses campagnes, notamment en direction des écoles, rendant l’association incontournable à Venise.

C’est un très intéressant exemple pour nous qui voulons nous ouvrir à la Nature et établir un rapport positif aux animaux; il y a certainement beaucoup à apprendre, vue l’importance qu’ont déjà les chats dans les sociétés humaines.

De flaque de lune en flaque de lune

Voici un beau poème de William Butler Yeats (1865-1939), où cet écrivain irlandais compare les yeux du chat aux différentes apparences de la lune dans le ciel lors de son cycle.

Le chat et la lune
Le chat s’en allait ça et là,
La lune tournait comme une toupie,
Le plus proche parent de la lune,
Le chat rampant, leva les yeux.
Minnaloushe rampe dans l’herbe
De flaque de lune en flaque de lune,
Et là-haut la lune sacrée
Commence une phase nouvelle.
Minnaloushe a-t-il conscience
Que ses prunelles changent sans cesse,
Qu’elles vont du cercle au croissant,
Pour aller du croissant au cercle ?
Minnaloushe rampe dans l’herbe,
Solitaire, sage, important,
Levant vers la lune changeante
Ses yeux changeants.

Jouets de Noël, exploitation animale et Playmobil

Noël est passé, et il n’est pas étonnant que dans une fête de la consommation, on retrouve les valeurs qu’on a dans la production. Pour parler plus clairement: les jouets reflètent les valeurs dominantes. Faisons un tour dans une petite galerie des horreurs.

Tout d’abord, la technologie aidant, voici « duck hunter » (le chasseur de canards). Un canard mécanique – électronique vole et on tire dessus avec un pistolet muni d’un faisceau laser indiquant si on l’a touché, ou pas. On peut voir ici une vidéo de démonstration (en lien à côté on trouve de nombreuses autres vidéos).

Dans un même genre, voici des « rats » télécommandés, ayant comme but de faire peur. Dans la présentation on apprend qu’il « peut se déplacer rapidement dans toutes les directions comme un vrai »… et que « ses yeux deviennent rouges »…

Voici un autre « rat » télécommandé. Voici la description du « produit »:

Ce rat télécommandé est garantit de rendre vos animaux fous! Observez et regardez votre chat chasser et attaquer ce rongeur diabolique!

Les yeux de ce rat télécommandé s`allument pendant qu`il court et qu`il tourne avec la touche d`un bouton. Vous pouvez contrôler chacun de ses petits mouvements à distance avec la télécommande combiné. Ayez beaucoup d`amusement en regardant les gens sauter, crier, grimper sur leur bureau pendant que vous le faites courir dans les parages.

Caractéristiques : ? Parfait cadeau de gag pour faire peur a vos amis, Le rat RC a des yeux qui s`allument pendant qu`il court

Dans un registre plus simple sur le plan technique, et destiné à des enfants bien plus jeunes, voici… les fameuses « machines de mort jaunes » qu’une chanson d’Earth Crisis appelle à détruire.

Rappelons ici le passage de la chanson en parlant (le texte en entier étant là):

De nouveaux ponts, de nouvelles routes et de nouveaux barrages
pavent la voie pour le développement contre ce qui reste de la nature sauvage.
Tout cela doit être empêché à l’avance ou bien détruit pour que durent les terres sauvages.

Luttant pour sauver les animaux. Leur liberté est notre paix.
Pour la préservation de leurs habitats, pour que cesse la violence contre eux.
La libération de la Terre par l’écodéfense. Stopper cette folie consistant en l’avancée des machines de mort jaunes

Notons d’ailleurs que Playmobil n’est pas en reste…

Playmobil étant une marque très connue et ayant un grand succès, attardons nous sur leur production. Il est bien connu que les enfants aiment les animaux, n’étant pas encore contaminé par l’idéologie dominante. Cela se reflète justement dans la production de Playmobil.

Ainsi, dans la section « La vie dans la savane », on trouve un Centre de soins pour animaux sauvage, un poste d’observation avec des animaux de la savane… et il est vrai que les deux braconniers disponibles ont clairement une sale tête de « méchant. »

Mais on trouve également des pilotes à moto sur une piste de rallye… Dans les jouets Playmobil, les animaux sont là pour les enfants, mais s’insèrent en pratique dans un environnement totalement au service de l’humanité. On trouvera des animaux « sympathiques », mais choisis uniquement pour servir de décor (jusqu’au « pittoresque », avec des hyènes et un vautour autour d’un squelette).

Pour preuve, la grande présence du cirque et du zoo, dont voici des images parlant d’elles-mêmes.

On pourra arguer qu’il s’agit là uniquement de phénomènes connus des enfants, par l’intermédiaire de leurs parents. Raisonner ainsi est faux, comme le montrent les images suivantes, présentant très clairement l’exploitation animale dans son sens industriel (mais, évidemment, sans les abattoirs, et toujours à « petite échelle »). Ajoutons y d’ailleurs l’exploitation de la forêt, qui va avec dans la logique de subordination de la nature.

Cette dernière image est censée être une ferme… On voit la propension à l’idéalisation.

Les enfants aimant les animaux, ces derniers sont présents, mais strictement encadrés par les activités humaines, et servant uniquement de décor. Même dans la série « clinique vétérinaire » les animaux sont clairement là pour les loisirs, alors que le vétérinaire roule… en 4×4.

On ne sera pas étonné donc, là où on a un 4×4 dominateur, d’avoir des chevaux…

Les jouets de Noël – les jouets en général même – reflètent les valeurs dominantes, mais ils contribuent également à ce que ces valeurs soient inculquées dès le plus jeune âge… C’est quelque chose dont il faut avoir conscience, afin de pouvoir critiquer dans son entourage ces vecteurs d’exploitation animale et de destruction de la nature!

Des chats noirs

Nous parlions il y a un 15 jours de la BD Simon’s cat se fait la belle !, voici ici une autre petite BD en ligne qui se veut marrante, au premier abord du moins. On y voit un chat utiliser des moyens plus ou moins réalistes afin d’attirer l’attention d’une personne scotchée sur son ordinateur.

Mais en y réfléchissant un peu, on constate de suite que les chats (et autres animaux vivant à nos côtés) souffrent de la solitude et/ou de l’ennui. Le thème du chat (évidemment noir) comme expression de l’ennui est d’ailleurs un classique de la BD, dont l’un des exemples connus est le suédois Klas Katt, de Gunner Lundkvist.

Dans cette bande dessinée, on a une sorte de philosophie suédoise dépressive (telle qu’elle peut exister solidement là-bas). Dans la BD suivante par exemple, Klas Katt découvre le monde, mais ne sait pas quelle route prendre. Suis ton nez lui dit-on. Puis il dit finalement: « attends un peu… », « mais mon nez est rond! »

Le chat noir, prétexte à étaler la dépression, est un « classique » du genre. En France, on connaissait déjà Hercule, l’ami de Pif mais surtout la figure de l’intriguant déprimant et déprimé!

N’oublions dans un même genre le « vilain » gros minet!

Et vient également de sortir une mini BD pour les « smartphones » (les téléphones portables mini ordinateurs): Bludzee. Son auteur, Lewis Trondheim, vient initialement de la maison d’édition alternative, l’Association (la même qui a publié en français Klas Katt); il n’en fait plus partie et là avec Bludzee on a droit à une opération commerciale de grande envergure.

Cette mini BD (dont on peut voir l’exemple pour le mois d’août) coûte 0,79€ chaque mois ou 7,49€ pour l’année complète, et est disponible 19 langues… C’est dire la reconnaissance internationale de la figure culturelle du vilain chat noir.

Char noir qui semble en l’occurence être initialement avec Lewis Trondheim.

Et voici quelques exemples de cette bande dessinée, des exemples consistant malheureusement à montrer la « bêtise » du chat. Mais remarquez d’ailleurs bien les yeux du chat (totalement) noir : ils sont bleus.

Or, pour ce que nous en savons, c’est rarissime pour un chat (totalement) noir, pour ne pas dire impossible…En effet, dans le cas d’un chat (totalement) noir, seuls les chatons ont les yeux bleus, à part la famille de chats des Ojos Azules, produite par la manipulation génétique par les humains et qui n’existe pratiquement plus car le gène permettant les yeux bleus amène de graves malformations craniennes…

Comme on le voit donc, cette bande dessinée met un animal qui, théoriquement, n’existe pas… C’est très révélateur.

Tout comme le scénario: le « maître » est en prison et le chat survit en faisant des « bêtises » avec une philosophie de la vie du type désabusé.

Pourtant, pourquoi dit-on que les chats (ou les animaux) font des bêtises? Tout simplement en raison d’un point de vue dénaturé! Dans la BD dont nous avons parlé en premier, on voit bien que le chat s’ennuie, a besoin qu’on lui porte de l’attention. Seulement voilà, son « maître » est trop occupé à faire autre chose que de s’occuper de son compagnon poilu et ne le remarque même pas malgré les tentatives du matou…

Et au final, le chat, ou n’importe quel autre animal partageant notre quotidien, est malheureusement trop souvent obligé de faire une « bêtise » afin qu’on lui accorde un peu d’attention, tellement l’idéologie dénaturée a triomphé.

Et quand bien même cet animal ferait une « bêtise », il faut donc savoir l’accepter, car il s’approprie son environnement. Il est ridicule de voir des gens « possédant » un chat mais faisant tout pour préserver « leur » canapé ou « leurs » meubles de griffures…

Le fait est que, quand on s’occupe d’un animal, il s’agit de respecter ses besoins, sa personnalité et de lui accorder toute son attention et son égard!

L’animal est sous notre responsabilité matérielle (payer les frais vétérinaires en cas de besoin, voir notre article à ce propos) mais aussi affective. Il faut donc accorder du temps et partager ses sentiments de respect et d’amour avec l’animal avec qui on partage sa vie! Il faut l’accepter tel qu’il est!

Simon’s cat se fait la belle !

Simon’s cat se fait la belle! Telle est le nom d’une sympathique petite bande dessinée qui vient d’être publiée. On peut consulter un extrait ici.

Vivre en effet avec des animaux nous réserve parfois de grandes tristesses (si l’animal est malade ou décède) mais aussi de grands moments de bonheur.

Cette bande dessinée parlera à toutes les personnes amoureuses des chats, même si on préférera certainement les animations de Simon’s cat. Toute une série de vidéos courtes et sympathiques… Et très bien vues!

Car Simon est un animateur anglais passionné de chats, ses courts films reflètent parfaitement le quotidien avec nos amis chats et sont très réalistes quant à la personnalité des chats.

Quel que soit l’épisode, on retrouve dans chacun le côté imprévisible, espiègle du chat qui adore faire des bêtises (comme dans Hot Spot où le chat déchire les feuilles pour se faire une place sous la lampe qui chauffe) …

Mais qui est aussi dépendant de nous (pour la nourriture par exemple, comme dans la vidéo intitulée Cat Man Do où le chat affamé tente tant bien que mal de réveiller au matin son ami humain afin d’avoir à manger…).

Toutefois, en même temps, son caractère indépendant se ressent très bien dans chaque animation.

Outre le côté réaliste, ces petits dessins animés sont aussi très amusants, car le côté malin des chats est largement montré, où l’on sent une grande connivence avec nos amis les chats.

Simon a également réalisé une vidéo pour l’équivalent anglais de la SPA, la Royal Society for the Prevention of Cruelty To Animals (RSCPA). On peut voir ici cette vidéo, qui date de 2008 et faisait partie d’une des campagnes de « Donne une voix aux animaux  » contre l’obésité chez les animaux « de compagnie » (dans la vidéo tout se termine bien pour le malheureux chien, on peut le voir à la fin récupérer sa ligne svelte en faisant du « sport »).

Abercrombie & Fitch, une marque « moderne »

Il y a quelques jours, un groupe de jeunes activistes de la Bay Area de San Francisco aux Etats-Unis a occupé le magasin local d’Abercrombie & Fitch, en étant muni de masques à gaz et de masques chirurgicaux, tenant des pancartes avec écrit dessus « Stop à la pollution des parfums. »

Une ONG, Campaign for Safe Cosmetics, a en effet découvert que le parfum « Fierce » d’Abercrombie & Fitch contenait 11 produits chimiques non mis sur la liste des ingrédients… Dont beaucoup peuvent provoquer de l’asthme, des maux de tête, des dermatites. Un des produits, le phtalate de diéthyle, concerne le sperme et peut amener des malformations de la descendance.

Le magasin d’Abercrombie & Fitch a bien évidemment immédiatement appelé la police et fermé aussi rapidement que possible. En fait la polémique dure depuis quelques temps déjà, alors que le parfum en question était notamment parfois utilisé pour des diffuseurs extérieurs.

Pourquoi parler ici d’ Abercrombie & Fitch ? Tout simplement parce que cette marque va être bientôt extrêmement à la mode. Depuis quelques années, porter des vêtements Abercrombie & Fitch est extrêmement branché à Neuilly, Auteil et Passy.

Car ces vêtements n’étaient disponibles qu’aux USA : en porter servait à montrer qu’on y allait… Mais Abercrombie & Fitch est aussi une marque d’habits « casual » se voulant du quasi « luxe. »

Désormais on en trouve à Londres (à des prix doubles d’aux USA), et cela sera le cas en France, à partir de 2011… sur les Champs-Elysées, pas moins.

En quoi cela nous intéresse-t-il ici ? Eh bien parce que nous avons à peu près le même phénomène que pour les vestes Canadian Goose dont nous avons parlé, ces vestes aux cols en… fourrure de coyote et faits pour résister à des températures polaires, et portées par « mode » par la jeunesse des quartiers chics.

Car si Abercrombie & Fitch n’utilise que de la fourrure synthétique, le cuir est généralisé, et « fashion. » Ce qui est logique: Abercrombie & Fitch est initialement une entreprise d’habits pour l’homme qui pratique la chasse. Dans les années 1960, les décors des magasins étaient faits de « trophées de chasse » (les fameuses têtes d’animaux empaillés) ainsi que d’animaux empaillés!

Depuis, la société s’est « modernisée. »

Abercrombie & Fitch est un monument dans son genre : cette entreprise a dû faire face à de multiples plaintes pour son racisme vis-à-vis des minorités américaines, pour son sexisme (comme des tee-shirts « pas besoin de cerveau j’ai ces deux-là »), ses conditions de travail, son refus de laisser une jeune autiste être aidée par sa soeur dans une cabine d’essayage, ses tee-shirt provocateurs (« dites-non au carlin » – il s’agit d’un chien de Chine) etc. etc.

Récemment, dans un magasin de Hollister Co., une marque d’Abercrombie & Fitch destinée aux 14-18 ans, il y avait à un moment un chat maine coon et un ara (un oiseau voisin des perroquets) faisant partie du décor, avant que le magasin n’abandonne cela suite aux protestations!

Être vegan nécessite de connaître ce genre de phénomènes. L’industrie de l’exploitation animale pratique la fuite en avant, dans une logique de plus en plus à la fois kitsch et sordide. Alors que notre mode de vie a un contenu positif et constructif!

Quand le massacre devient « oeuvre d’art »

Le monde de l’art est un monde étrange où la folie de certains prétendus artistes se déverse sur les animaux. Au fil des années les exemples ne cessent de se multiplier.

Il y a par exemple les cas d’Hermann Nitsch, qui faisait des happenings avec du sang et des corps morts d’animaux, de Wim Delvoye le tatoueur de cochons naturalisés (nous en avons récemment parlé), du plasticien danois Marco Evaristti qui avait en 2003 mis des poissons rouges dans un mixer, « l’intérêt » de l’exposition étant d’appuyer sur le bouton marche de l’appareil…

En 2000 l’artiste-scupltrice belge Berlinde De Bruyckere fit une exposition avec des chevaux morts, en commentaire à la 1ère guerre mondiale, selon ses explications.

Incapable de respecter la mort, cette personne « modèle » les corps afin de les mettre dans une position qui sera visuellement intéressante pour son exposition. Voici quelques exemples de ses réalisations mortuaires (attention les photos sont choquantes).

Dans la même lignée malsaine, l’artiste néerlandaise Tinkebell (2ème partie de la page) fait plus ou moins le même travail et en fit bien évidemment exhibition aussi, dans le but de ridiculiser la libération animale.

Sous couvert du vieux discours libéral: il n’y a pas de bien et de mal, les gens défendant les animaux font de l’anthropomorphisme, etc. Les photos sont hallucinantes, et il n’est pas étonnant qu’elle est connue pour son sac pour chat en poils de chats !

Selon elle, que les animaux soient libres ou captifs, cela ne change rien pour eux : ils sont les victimes… Autant de compassion aurait été sincère et prise au sérieuse si pour illustrer ce questionnement des animaux morts n’avaient pas été exhibés !

On reconnaît bien l’hypocrisie de « l’art contemporain » qui prétend « poser des questions » alors qu’il ne s’agit que du reflet barbare d’un monde barbare, d’ailleurs destiné à la vente à de riches barbares!

Tinkebell se dit végétarienne et trouve choquant qu’il y ait d’un côté des animaux que l’on tue, de l’autre des animaux que l’on apprécie, mais en même temps voici ce qu’elle répond à une question révélatrice:

« Question: Avez-vous peur que des défenseurs militants des animaux vous agressent?

Tinkebell: Je n’ai peur que dune société qui s’occupe plus des animaux que des êtres humains. »

Par ailleurs, fait plus grave et relevant bien de la folie profonde de ces personnes exploitant les sentiments des personnes aimant les animaux et supprimant la vie des animaux, Tinkebell a donc tué de ses propres mains son chat afin d’illustrer sa démarche, le tout au nom de l’art (morbide) et de la « dénonciation » qui va avec.

On peut la voir sur cette vidéo expliquer en riant comment elle a étranglé son chat! Dans les interviews elle raconte que le chat était très gravement malade, agonisant, mais là on la voit rigoler…

On peut voir également qu’elle est scandalisée, au nom de l’art!, par le fait que « ses » 100  hamsters qu’elle faisait rouler dans une boule pendant des heures aient été confisqués au nom de la protection animale…

Rappelons d’ailleurs que ces fameuses balles transparentes pour hamsters sont de véritables instruments de torture; même pour une durée de 20 minutes, le pauvre hamster doit faire face à une situation totalement dénaturée, et donc traumatisante!

Que l’art véritable se veuille subversif et veuille faire réfléchir est une bonne chose mais que pour se faire des êtres vivants soient torturés ou tués afin de faire réfléchir n’a aucun sens, aucune crédibilité et illustre la folie générale et le total mépris envers les animaux.

C’est bien la démonstration que dans ce monde, soit on assume le véganisme soit on sombre dans une folie dénaturée…

Et que dire quand on voit les « oeuvres » de Jennifer Angus? Ce professeur de design textile à l’université du Wisconsin assassine des insectes, pour réaliser des motifs sur les murs, les meubles…

Tout cela pour choquer le bourgeois: « Je souhaitais créer des motifs suggérant un intérieur, mais bien sûr la dernière chose que les gens veulent voir dans une maison, ce sont des insectes. »

Dans le même genre, un certain Fabian Pena, du Mexique, récolte des cafards, les tuent en les asphyxiant puis les décortiquent pour en faire des « oeuvres d’art ». Une fois de plus la vie n’a aucune valeur, l’animal étant considéré comme un vulgaire objet de consommation, il dit d’ailleurs à propos des cafards qu’il tue sans aucune gêne : «  C’est un matériau que je peux facilement me procurer, et c’est moins cher que la peinture »

Voici par exemple 2 réalisations faites à partir d’ailes de cafards : http://farm3.static.flickr.com/2614/4171172140_3de0763ba9.jpg

http://farm3.static.flickr.com/2388/2240430918_9677de51da.jpg?v=0

Mais dans le monde de l’art contemporain, le massacre des animaux ne s’arrête pas, à l’instar des actes de torture qui se généralisent contre nos amis à polis (ou à plumes etc).

En 2009, le restaurant russe Goodman Steak House organisa un défilé de mode (ici les 2 vidéos) dont le principal composant était des morceaux de chaire animale crue…

Tout ce manque de respect des dépouilles des animaux est très révélateur: dans une société dénaturée, seule la mort a de la valeur, et l’art lui-même devient un culte de la mort, du barbare!

Assurance maladie pour les animaux, CHU de Maisons-Alfort et prothèses pour chat

Tout le monde – ou presque – a une assurance maladie, ce qui est indispensable pour couvrir les frais des divers soins et visites médicaux.

Il existe aussi des assurances maladie pour nos amis animaux. Aucun animal n’est à l’abri de problèmes de santé et les frais vétérinaires coûtent de plus en plus cher. Une simple consultation s’élève maintenant à facilement 20 euros minimum et quand la clinique ou le cabinet vétérinaire regroupe les meilleurs médecins vétérinaires – qui sont souvent spécialistes dans un domaine précis – les prix s’envolent.

Les progrès de la médecine s’appliquent aussi, et heureusement, pour nos compagnons de vie à poils. Evidemment, de manière lente, les animaux étant considérés comme inintéressants par la « science » qui préfère le nucléaire, les armes, etc.

Pourtant, des avancées formidables peuvent être faites. Il est très émouvant de voir marcher Oscar, un chat,, après avoir la semaine dernière subi une opération pour lui ajouter des prothèses à ses pattes arrières, grièvement blessées par une machine agricole.

Une partie métallique a été insérée sur laquelle la peau a pu repousser, au lieu d’être rejeté, une première médicale! On peut voir Oscar marcher ici, mais surtout là dans ce petit documentaire.

Mais malheureusement, ces centres de progrès techniques se trouvent surtout dans les capitales.

Par exemple en banlieue parisienne se trouve l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (94) qui est une grosse structure s’occupant aussi des urgences qui sont gérées par les étudiantEs vétérinaires.

Nouvellement à l’Ecole nationale vétérinaire d’Alfort, un CHU (centre hospitalier universitaire) a été créé, comme le montre ce petit reportage. Ce centre hospitalier flambant neuf accueille les malades 24h/24 dans une unité de soins intensifs constamment sous la surveillance des étudiantEs.

Par ailleurs, dans Paris même, la clinique vétérinaire de l’Advetia regroupe des vétérinaires spécialistes dans les domaines suivants : « Otologie, ORL, Dentisterie, Ophtalmologie féline et canine, Chirurgie Maxillo-faciale, Dermatologie, Allergologie, Neurologie, Ophtalmologie des nouveaux animaux de compagnie, Neurochirurgie, Médecine et chirurgie des nouveaux animaux de compagnie, Echotomodensitométrie (scanner), Imagerie par résonance magnétique (IRM), Echographie, doppler. »

Premier problème: si l’on se trouve éloigné de Paris, ou des grandes villes, il est difficile de trouver de vrais spécialistes. Second problème: les vétérinaires spécialistes sont du type élitistes; ils sont très chers le plus souvent, visant les populations aisées.

Une exigence végane consiste ainsi bien entendu en la revendication de véritables hôpitaux pour les animaux, accessibles sur tout le territoire! Ce qui suppose un changement de priorité, puisque même les humains sont de plus en plus éloignés des soins pour des raisons financières.

Ce qui montre une fois de plus, d’ailleurs, le caractère social du véganisme: soit les hôpitaux sont élitistes, soit il y a des hôpitaux pour tout le monde… C’est une question de choix, de priorité!

Notons aussi que s’il est évident que les progrès de la science touchent aussi le monde vétérinaire, ce qui est une très bonne chose, il est déplorable que ces progrès (et les études vétérinaires en elles-mêmes) sacrifient des tas d’animaux au profit d’autres.

Rendre des animaux malades, leur causer volontairement des factures afin de pratiquer et progresser est inadmissible. Soigner et sauver des êtres dans la détresse et la souffrance est un acte merveilleux qui est pourtant sali et décrédibilisé par la vivisection sur d’autres animaux.

Soulignons également que bien qu’ils coûtent extrêmement chers, tous ces soins sophistiqués et modernes sont nécessaires en cas de besoin pour la bonne santé du compagnon poilu. C’est pour cela que prendre une assurance pour l’animal pourra s’avérer être utile.

La plus connue de ces assurances est SantéVet, mais elle ne s’occupe « que » des chiens et chats. On trouve aussi Chien chat santé ou bien encore Mutuelle chien chat. Des plus sérieuses aux plus loufoques (Auchan s’est lancé sur ce maché!), les assurances maladies pour animaux fleurissent.

Bien qu’ils aient une santé fragile, les rongeurs ne sont pas systématiquement pris en compte par ces compagnies d’assurance, mais ECA Assurances propose aussi des mutuelles pour les cochons d’inde, les rats, les furets ou bien encore pour les lapins.

Nous sommes nous aussi assuréEs contre la maladie ou les accidents, un animal qui vit avec nous et est sous notre responsabilité doit être traité comme on le ferait avec un enfant, de ce fait la mutuelle de santé pour les animaux n’est donc pas quelque chose de farfelu mais un engagement responsable envers l’animal que l’on a choisi d’impliquer dans notre vie de tous les jours.

Si en France la pratique n’est pas assez répandue et reste encore peu banale, en Suède par exemple 49 % des chiens et des chats disposent d’une couverture maladie.

Il va bien de soi, qu’avant de prendre une mutuelle, il faut bien étudier à la loupe ce que proposent les différentes compagnies, car même si toutes se basent sur les mêmes critères (âge et type d’animal : chien, chat, rongeur), le business de ce genre de pratique est à bien prendre en compte.

Car les avis sont très partagés sur ces assurances. Il n’est par ailleurs pas rare que les compagnies d’assurance résilient un contrat sans aucune justification…

Il ne faut pas se leurrer: ces assurances ne sont pas une assurance-maladie du type social, mais des entreprises visant le bénéfice.

En tout cas, la question se pose. Ces assurances santé peuvent donc une aide financière pour pallier aux tarifs de plus en plus excessifs des frais vétérinaires. Mais qui dit frais vétérinaire élevés dit généralement un bon matériel, des pratiques et des connaissances régulièrement mises à jour sur les animaux.

Or, nos amiEs méritent le meilleur!

Rappelons également que bien que les vétérinaires restent bien évidemment indispensables pour le bien-être, le confort et la santé de l’animal, être vegan présuppose se former, de manière ininterrompue, pour comprendre les animaux et les aider.

Les erreurs et/ou le manque de connaissance sur tel animal (comme il y a de plus en plus d’animaux sauvages abandonnés ou tout simplement certainEs praticieNEs sont incompétentEs) peuvent avoir des conséquences dramatiques!

L’expérience associée à une très large connaissance théorique de l’animal (selon un point de vue végan bien sûr) qui partage notre vie restent indispensables et vitales pour compléter les soins prodigués par le médecin-vétérinaire.

Etre vegan, c’est servir Gaïa et ses habitants!

Marketing de l’écologie et vivisection

Le phénomène de mode qui met en avant l’écologie prend des proportions assez hallucinantes, ce qui rend ce pseudo engagement lassant et insupportable. Tout et n’importe quoi se mélange au nom de « l’écologie. » Ce qui est honteux car l’engagement des marques se prétendant nouvellement « écolo » est inexistant et absolument pas crédible.

Les marques surfent sur cette nouvelle vague verte, le business qui en découle promet de larges bénéfices, le tout en se servant de l’urgence à sauver la Terre. L’effet de mode est tellement important qu’avec un rien, une simple apparence, on fait vendre des produits « respectueux » de l’environnement. Alors que ces produits ne le sont pas du tout !

Ainsi la marque de lessive Le Chat (groupe Henkel, qui pratique évidemment des vivisections) met en avant ses lessives de manière opportuniste et mensongère.

A l’aide de grandes tonalités vertes, on a droit au théâtral slogan « L’écologie c’est le moment d’en parler moins et d’en faire plus » avec des arguments (marketing) comme 100% des ingrédients d’origine végétale et tensio-actifs d’origine végétale.

Ceci étant, cette fameuse lessive « écolo » contient non seulement de l’huile de palme mais aussi plusieurs substances allergènes parfumantes telles que butylphenyl methylpropional, hexyl cinnamal, linalool, ainsi que des phosphonates, qui participent à l’eutrophisation des milieux aquatiques.

Mais la contagion est grande : comme le montre cet article, la marque de peinture Ripolin a également décidé de se mettre au vert et d’opter comme slogan « Ripolin. Plus de nature dans votre peinture ».

Or, les seules rares marques de peinture qui ne testent pas sur nos amiEs se trouvent en magasins bio et ont un eco-label. Idem pour les produits d’entretien.

Il est donc malheureusement évident que les grandes marques industrielles n’excluent pas les tests de vivisection pour certifier leurs produits dit « naturels ». Et ce, malgré le label « NF Environement » (reçu par Ripolin) qui distingue les produits dont l’impact sur l’environnement est réduit mais n’atteste pas d’une abscence totale de vivisection (comme le label de cosmétique BDIH).

Précisons bien que l’on ne peut prétendre respecter la Terre et tester des produits « respectueux » de l’environnement sur des animaux.

Les apparences et les beaux discours prennent le dessus, mais sachons voir clair et refusons cette manipulation qui tente de nous faire croire que des produits puissent être écologiques alors qu’ils restent issus de la torture animale.

Les apparences parfaites et « radicales » à propos de l’écologie se trouvent aussi dans le film « Solutions locales pour un désordre global » de la réalisatrice Coline Serreau, sorti ce jour dans les salles.

Le Nouvel Obs qualifie ce film de « Bio, radical et jubilatoire ».

Quant à la réalisatrice elle-même, elle déclare que « la nourriture humaine s’est toujours constitué sur 3 choses : le champ, la forêt, l’animal. »

Alors quand on a compris à quoi ressemble le militantisme écologique du moment, on comprend bien le sens du film : bio-bobo-écolo qui veut utiliser les animaux de manière « naturelle » et « respectueuse » (à savoir la viande bio par exemple).

Par ailleurs, la superficialité du combat écologique actuel ne semblerait se résumer qu’au refus de l’utilisation de pesticides et en la critique des grands groupes industriels qui dirigent tout, comme le montre ces quelques courts extraits d’interview des personnes ayant participé au film-documentaire.

Alors il est temps de stopper cette hypocrisie, les animaux et la terre n’ont pas besoin de double discours, ni de demi mesure, ni de personnes à moitié engagées. L’engagement pour l’écologie tient compte des animaux. L’engagement pour les animaux tient compte de l’écologie. Libération animale et libération de la Terre sont indissociables!

Numéros utiles

Être vegan se vit au quotidien, et comme le nous le disons régulièrement, cela ne se résume pas seulement en l’application de certaines « règles » qu’elles soient d’ordre alimentaires ou culturelles (comme le refus des cirques par exemple).

La pratique et l’idéologie véganes au fil des jours nous montrent que les animaux ont besoin de nous, tous les animaux.

Nous vous proposons donc une liste de numéros utiles, pratiques et indispensables. Nous l’étofferons au fur et à mesure.

ANIMAL PERDU

Dans le cas des chats et des chiens, rappelons qu’il faut les pucer car la puce est un moyen très important pour l’identifier!

Si l’animal est tatoué, contactez le Fichier National Canin au 01 49 37 54 54 et le Fichier National Félin au 01 55 01 08 08.

Si il est pucé contactez le SNVEL (syndicat National des Vétérinaires d’exercice libéral) au 01 44 93 30 00.

Pensez à signaler toute disparition à la fourrière ainsi qu’aux refuges de votre ville!

Il est également souhaitable de prévenir la gendarmerie, le commissariat de police et éventuellement les pompiers. Vous pouvez encore contacter le service de recherches de la SPA au 01 47 98 43 72.

Déposez des affiches avec photos et description complète de l’animal chez les commerçants du quartier, placardez les, faites passer un avis dans la presse locale et téléphonez chez les vétérinaires de votre ville.

Diffusez votre annonce sur internet, il existe de nombreux sites diffusant ce genre d’informations (par exemple Rescue, Chien perdu, Chat perdu, Chat-perdu, Chien-perdu, 30 millions d’amis – recherche animal…).

ANIMAL TROUVÉ

Si vous trouvez un animal, vérifiez d’abord si se trouve un tatouage à l’intérieur de son oreille et dans ce cas, contactez le fichier national canin/félin ou bien la SPA de votre région.

Les puces électroniques ne sont par contre lisibles qu’avec un appareil spécial, qu’ont les vétérinaires.

N’hésitez pas à largement poster les forums sur les animaux d’annonce. Attention aux personnes malveillantes qui peuvent prétendre qu’il s’agit de leur animal, alors qu’elles ne visent que les traffics!

Si par ailleurs vous trouvez un oiseau blessé, à Paris (ainsi que dans 15 autres départements), contactez la SPOV (Société Protectrice des Oiseaux des Villes) au 01.42.53.27.22, qui prendra en charge l’oiseau.

CIMETIERES ET CREMATORIUMS POUR ANIMAUX

Si vous n’avez pas la possibilité d’enterrer le corps de votre amiE (en l’absence de jardin privatif), voici donc une liste de cimetières et de crématoriums qui prennent en charge le corps de nos amiEs.

Nous tenons par ailleurs à rappeler notre article au sujet du décès.

Compagnie d’Incinération des Animaux Familiers
255 Rue Charles de gaulle
01500 CHATEAU GAILLARD
Tél : 04 74 38 72 20

Service d’incinération pour Animaux de Compagnie
Route de Lyon à Trévoux
01600 PARCIEUX
Tél : 04 78 98 05 52

La Colline des souvenirs
Les Calbats
03230 GARNAT-SUR-ENGIEVRE
Tél : 04 70 42 47 00

Secours Animaux Services
Cimetière moderne pour animaux d’agrément
Vallon des Vaux
06800 CAGNES SUR MER
Tél : 04 93 31 56 42 Fax : 04 93 95 17 73

Chemin Regagnades
06610 LA GAUDE
Tél : 04 93 31 56 42

Acine Vet
Chemin St Estève
13120 GARDANNE
Tél : 04 42 51 20 30

Assistance Phocéenne Animaux Crémation
2 Draille Tribales
13127 VITROLLES
Tél : 04 42 79 72 95

AFI Centre (Animaux Familiers Incinération)
ZAC Belle Aire
19 Rue Copernic
17440 AYTRÉ
Tél : 05 46 44 36 96

L’Enclos – Cimetière Animalier
29, Rue du Moulin à Huile
11120 ST NAZAIRE-D’AUDE
Tél : 04 68 93 46 23
Mail : lencloscimetiere@orange.fr

SAFIR
8 avenue Arthur-Mullot
11000 CARCASSONNE
Tél : 04 68 25 40 29

L’Enclos Cimetière Animalier
1 Rue des Fosses
11100 NARBONNE
Tél : 04 68 32 44 67

Cimetière pour petits animaux
Forêt de Grimbosq
14000 CAEN
Tél : 02 31 86 28 80

Incineris
ZI Champ d’Escure-Bourg
19190 LE PESCHER
Tél : 05 55 84 00 39

CIBAC
11 Rue Pierre Henri Spaak
21800 CHEVIGNY-SAINT-SAUVEUR
Tél : 03 80 46 81 33 Fax : 03 80 46 81 34

Crématorium et cimetière animalier
La croisée des chemins Farjanel
24220 BERBIGUIÈRES
Tél : 05 53 28 39 93

Cimetière animalier
Route de Huest
La Censurière
27000 EVREUX
Tél : 02 32 39 07 17

Cimetière animalier
Les Jardins du Souvenir
38 Route Vernon
27620 STE GENEVIEVE-LES-GASNY
Tél : 02 32 52 75 14

Tous Services Animaliers
Lieu dit « Graviers de Sausseux »
28240 LE THIEULIN
Tél : 02 37 49 87 83

Cimetière animalier régional
10 Rue Albert 1er
30100 ALES
Tél : 04 66 52 57 87

Cimetière animalier paysagé
60 Avenue de la Gare
30900 NIMES
tél : 04 66 23 78 44

Association du Cimetière des animaux
Chemin Buherle
31870 BEAUMONT-SUR-LEZE
Tél : 05 61 08 77 16

Crémanim
3214 Route de Montpellier
30900 NIMES
Tél : 04 66 84 57 80

Le nuage de Magellan
6 Rue Jean Vilar
34670 BAILLARGUES
Tél : 04 67 16 42 59

Les Carals
295 Rue de La République
34290 MONTBLANC

Tél : 04 67 98 63 85

Services Animaux domestiques
ZA Mijoulan
28 Rue Carrières
34680 ST GEORGES-D’ORQUES
Tél : 04 67 75 63 66

Sudcrema
335 Rue Georges-Bonnac
33000 BORDEAUX
Tél : 05 57 81 28 71

Crématorium et cimetière animalier
2780 Route de st médard-d’Eyrans
33140 CADAUJAC
Tél : 05 56 72 65 03

Cimetière animalier
Lieu-dit « Charlieu »
42390 VILLARS
Tél : 04 77 74 95 08

Animaux Accompagnement Crémation Incinération
Rue Pierre
44350 GUERANDE
Tél : 02 51 73 05 04

Service Incinération Animale
31 Rue Joubert
44310 SAINT COLOMBAN

Crématorium Animalier Centre-Ouest
ZI de Méron
49260 MONTREUIL-BELLAY
Tél : 05 57 81 28 71

Cimetière animalier de l’Ouest
Route de Baugé
49430 DURTAL
Tél : 02 41 77 17 03

NESTOR (Transports et Services animaliers)
99 Avenue Champ-Paveau
51430 TINQUEUX
Tél : 03 26 04 54 68

9 Rue Bitche
57720 BREIDENBACH
Tél : 03 87 96 67 18

Compagnie d’incinération des Animaux Familiers
Rue Tritteling
57380 FAULQUEMONT
Tél : 03 87 00 45 62

Nuage Incinération
12 Bis Quai Foch
58400 LA CHARITÉ-SUR-LOIRE
Tél : 03 86 70 09 46

Chenil de Phalempin-Chemy
Rue du Château
59147 CHEMY
Tél/Fax : 03 20 90 31 20

Compagnie d’incinération des animaux familiers (CIAF)
5 Chemin de Boussières
59157 BEAUVOIS EN CAMBRESIS
Tél : 03 27 76 19 83

Cimetière des animaux de l’Oise
Avenue de la Commune de Paris
60340 SAINT-LEU-D’ESSERENT
Tél : 03 44 56 76 00

Compagnie d’incinération des animaux familiers
Rue des Sorbiers
61120 VIMOUTIERS
Tél : 02 33 39 38 20

Incinération Animale
77 Rue Henri Gulilaumet
62100 CALAIS
Tél : 03 21 97 94 33

Centre d’incinération animalier
ZI Blériot Plage
62231 COQUELLES
Tél : 03 21 34 49 93

Cimetière Animalier
Chemin Sanguinat
64000 BAYONNE
Tél : 05 59 55 84 71

Cimetière Animalier
Chemin Lapoudge
64160 BARINQUE
Tél : 05 59 68 92 22

Société d’Incinération pour animaux de compagnie
Zone artisanale route Hoerdt
67170 GEUDERTHEIM
Tél : 03 88 51 86 33

Brendlé (Ets) : Ambulance et incinération d’animaux
9 Rue de Belfort
68700 ASPACH-LE-BAS
Tél : 03 89 48 70 08

Cimetière pour animaux
Place du Marché
69690 BESSENAY
Tél : 04 74 70 80 09

SOCREPAC
8 rue de la Chapelle
71530 CRISSEY
Tél : 03 85 41 27 71

Assistance Animaux Service
Assistance Animaux Service
72500 LAVERNAT
Tél : 02 43 46 49 49

Compagnie d’incinération des animaus familiers
SINAC Zone Artisanale
76890 TOTES
Tél : 02 35 32 89 89

Crémadog crémation animale
Rue Jean Moulin
78280 GUYANCOURT
Tél : 01 30 57 31 29

Cimetière animalier
Chemin de Mal-Bâti
79000 NIORT
Tél : 05 49 73 02 81 Tél : 05 49 32 58 50

Animal Center
230 Allée Romarin
83160 LA VALETTE DU VAR
Tél : 04 94 08 20 71

Animal Multiservices
18 Bis Rue St Isidore
83200 TOULON
Mobile : 06 07 60 54 40

AVAC
Zac des Bousquets
19 Rue de la Création
83390 CUERS
Tél : 04 94 28 61 51

Cimetière des Fidèles Compagnons
1445 Chemin de la Seyne
Bastian
83500 LA SEYNE-SUR-MER
Tél : 04 94 06 74 70

EMV Incinération
Quai Pierres Blanches
83660 CARNOULES
Tél : 04 94 28 33 25

Europe Animal
Chemin Oiselay
84700 SORGUES
Tél : 04 90 39 61 24

Cimetière animalier
« La Guittuière »
85190 VENANSAULT
Tél : 02 51 07 32 50

Compagnie d’incinération des Animaux Familiers
ZA Les Trussots
85570 L’HERMENAULT
Tél : 02 51 87 69 99

GILARD
Les Grimaudières
85660 SAINT PHILBERT DE DOUAINE
Tél : 02 51 94 92 32

SOCREMA
Route des Brières-les-scelles
91150 ETAMPES
Tél : 01 64 94 11 30

Centre d’Incinération d’animaux domestiques
38 Rue Clos Montholon
92170 VANVES
Tél : 01 46 38 74 01

Cimetière pour chiens
4 Pont de Clichy
92600 ASNIERES
Tél : 01 40 86 21 11

Cimetière des animaux
18-24 route du Tremblay
93420 VILLEPINTE
Tél : 01 43 83 76 33

Service Incinération d’Animaux familiers
3 Rue du Fort
94130 NOGENT-SUR-MARNE
Tél : 01 48 76 68 18

Quand des vétérinaires peu scrupuleux provoquent l’agonie et la mort

Jeudi soir dernier à Béziers, des responsables d’une association du bien être animal sont intervenus pour venir au secours d’un chat qui se trouvait dans une situation bien catastrophique : il s’était réfugié dans le moteur d’une voiture pour se mettre au chaud. Le matou agonisant était resté coincé pendant 2 heures dans le moteur de l’automobiliste qui n’avait pas remarqué sa présence !

Les pompiers, appelés sur place, n’arrivaient pas à dégager l’animal qui s’est fait broyer par une courroie. Bien que dans un état critique le chat était encore vivant… Les pompiers ont alors fait appel au vétérinaire de garde, afin d’abréger les souffrances du matou, mais celui-ci refusa de se déplacer !!

Normalement il y était obligé, comme le précise l’article R.* 242-48.(Devoirs fondamentaux) du code de déontologie vétérinaire:

VI. – Il doit répondre dans les limites de ses possibilités à tout appel qui lui est adressé pour apporter des soins d’urgence à un animal.

S’il ne peut répondre à cette demande, il doit indiquer le nom d’un confrère susceptible d’y répondre.

En dehors des cas d’urgence, il peut refuser de prodiguer des soins à un animal ou à un lot d’animaux pour des motifs tels qu’injures graves, défaut de paiement, pour des raisons justifiées heurtant sa conscience ou lorsqu’il estime qu’il ne peut apporter des soins qualifiés.

Que des vétérinaires fassent ce métier dans un but lucratif n’est pas très étonnant quand on « fréquente » souvent ce milieu, car très peu de médecins-vétérinaires se soucient et respectent vraiment les animaux qu’ils soignent. Car les bons vétérinaires (sérieux, sincères, avec un tant soit peu d’éthique et de compassion) se comptent sur les doigts d’une seule main.

L’histoire ci-dessus n’est pas un cas exceptionnel, car certains vétérinaires formés et payés pour sauver des vies animales, ne se privent pas de monter leur lassitude (ou leur agacement) quand on les appelle pour une urgence.

Ainsi, lorsque l’on va régulièrement sur les forums consacrés aux rongeurs par exemple, il est très courant de lire que les vétérinaires de garde qui sont appelés en urgence refusent de se déplacer quand il s’agit d’un rongeur !

Soit ils promettent de passer et ne viennent jamais, soit ils sous-estiment la gravité de la maladie et se dédouanent : « allez chez votre praticien habituel, ça peu attendre demain matin », soit ils envoient promener les amiEs des rongeurs en leur disant qu’ils ont plus important (un chien ou un chat par exemple) à soigner qu’un « simple » rongeur !

Et en attendant que des médecins-vétérinaires daignent bien venir soigner un animal malade, c’est toujours le malade qui en subit les conséquences et qui souffre sans rien dire ! Et sans soulagement de la douleur !

Par ailleurs, les fautes professionnelles commises par les vétérinaires sont aussi courantes, alors si cela devait malheureusement vous arriver, il ne faut surtout pas hésiter à porter plainte à l’Ordre des Vétérinaires. Un dossier solidement constitué pourra aboutir à un avertissement contre le vétérinaire fautif.

Dans les cas extrêmes (décès de l’animal à cause du praticien) ou même « moins graves » (un vétérinaire refusant de venir soigner votre animal), il est important et nécessaire de ne pas en rester là en se disant qu’on ne peut rien faire.

Tout en ayant bien conscience qu’au sein de notre société, les vétérinaires se couvrent les uns les autres, à l’instar des castes, comme par exemple les médecins. La justice française n’est pas là pour les animaux!

Pour la dignité de l’animal vivant à vos côtés, mais aussi pour tous les animaux, il est donc tout de même indispensable d’établir un dossier dans le but de porter plainte, tout en étant réaliste.

Par ailleurs, si votre animal est malade et que vous avez des doutes sur les compétences du vétérinaire qui le suit, prendre l’avis d’autres médecins sera toujours un plus pour le bien-être de votre compagnon poilu (ou à écailles ou à plumes).

Enfin, pour éviter que ce genre de situation terrible ne se produise pas, avant d’adopter, passez des heures, des jours, des nuits à vous documenter sur l’animal qui va venir partager votre vie.

Toutes les infos utiles et indispensables sont disponibles et trouvables sur Internet. Autant connaitre par coeur le comportement, les maladies (et les traitements) de nos compagnons. Ainsi, lorsque des vétérinaires bornés irresponsables ne prennent pas au sérieux un mauvais/grave état de santé, vous saurez toujours quoi faire pour parer au plus urgent en attendant la visite au cabinet vétérinaire le lendemain à la première heure.

En conclusion, en cas de fin de vie trop désagréable ou de souffrances trop importantes, incurables et incompatibles avec un mode de vie digne pour l’animal, n’oubliez jamais que le vétérinaire doit préalablement (à la piqûre finale) faire une piqûre qui endort l’animal. Jamais de piqûre directement dans le coeur !

Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux

Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d’agate.

Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s’enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,

Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,

Et des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun.

Baudelaire, Le chat

La biosphère du Neelgiri en danger

Chaque jour, la course aux profits amène l’inexorable destruction de la planète. Si l’on ne part pas dans l’autre sens très vite, il ne restera plus rien!

En Inde, le poisson chat africain a été introduit il y a quelques années durant des tests d’aquaculture. Résultat, l’équilibre de l’écosystème de la réserve du Neelgiri est menacé. Le problème est en effet, selon Babu Mylambadi secrétaire du Comité de Protection de l’Environnement du Wayanad, le poisson chat africain se reproduit rapidement et possède une capacité de résistance à la dégradation de son environnement hors du commun.

On voit donc comment la première biosphère protégée en Inde est mise en danger de manière inconsidérée, et n’est pas considérée comme ayant une valeur en soi! Ce site est consacré à la « montagne bleue » (neel-giri), avec des photos de la faune et de la flore des deux parcs nationaux qu’on y trouve.