Minecraft: un jeu qui est tout un symbole

Minecraft est un jeu vidéo qui a un succès formidable, alors qu’il n’est même pas réellement sorti, la version finale étant pour la fin de l’année 2011. 2 millions d’exemplaires de la version test ont déjà été vendus et l’engouement est très grand dans la « communauté » des gens qui jouent sur leur ordinateur.

Paradoxalement, le jeu utilise le langage informatique « java » et est donc… très moche. Mais il nous intéresse au plus haut point : ce jeu est exemplaire de par son identité opposée à la libération animale et la libération de la Terre !

En quoi consiste le jeu ? Il s’agit d’un monde rempli de cubes. Ces cubes représentent la nature, ou tout au moins des éléments de celle-ci, et même pas n’importe lesquels (nous allons voir pourquoi).

On a donc des des cubes qui forment des arbres, des cours d’eau, du sable, des montagnes, etc. On représente un personnage qui, en cliquant, détruit ces cubes pour avoir des matières premières.

En sélectionnant ces matières premières obtenues, en les combinant, on forme alors des outils et des matériaux, comme des planches, des pioches, etc.

Dans l’image ci-dessous, on a le modèle pour faire une selle, avec du cuir.

On l’aura compris : le jeu consiste en une apologie de la destruction de la planète et de ses habitants.

La situation des animaux dans le jeu est vraiment exemplaire de l’oppression. Leur fonction est évidemment ici de servir de nourriture. Ou alors au mieux d’agréments du jeu, de nouveaux « décors » à ajouter : on peut voir ici une vidéo édifiante d’oppression où on a une présentation de « l’amusement » à voir des oiseaux manger des graines qu’on leur lance, à avoir des ours et des sangliers évidemment méchants, des chevaux qu’il faut « éduquer » au moyen de nourriture, la création d’élevage etc.

On remarquera d’ailleurs que les animaux tuent toujours les animaux plus petits qu’eux… Une vision du monde qui reflète bien l’esprit de domination!

Mais voici une présentation des animaux qui sont dans le jeu et qui « doivent » être utilisés par les humains, dans une démarche d’exploitation animale.

Cochon

Le cochon apparait sur l’herbe, à la surface. À sa mort, il donne des côtelettes qui restaurent de la vie et qui peuvent être cuites afin d’en restaurer plus. Le cochon peut être monté à l’aide d’une selle mais il est impossible à contrôler. Si le cochon meurt carbonisé (avec de la lave ou un briquet) , il libèrera des côtelettes déjà cuites. Un cochon touché par un éclair sera transformé en homme cochon.

Vache

La vache apparait sur l’herbe, à la surface. À sa mort (qui peut survenir d’une chute sans l’intervention quelconque du joueur), elle donne du cuir, utile à la fabrication d’armures en cuir et certains meubles. On peut récupérer du lait en faisant un clic droit sur ses mammelles à l’aide d’un seau, le lait servant à la préparation des gâteaux.

Poule

La poule apparaît sur l’herbe, à la surface ou naît d’un œuf jeté par un joueur. À sa mort, il donne des plumes utiles à la fabrication de flèches, de son vivant il peut pondre des œufs, utiles à la préparation des gâteaux ou comme armes de fortune non-mortelle (excepté sur les slims).

Mouton

Le mouton apparait sur l’herbe, à la surface. On peut lui retirer sa laine sans le tuer, le mouton sera alors nu et se comportera normalement. Sa laine est utile à la confection de tableaux, de lits, elle peut aussi être teinte pour donner des blocs de laine colorés à usage décoratif. On peut trouver des moutons blancs mais aussi gris et noirs qui donneront des blocs de laine déjà colorés, il existe aussi des moutons marrons, rose et vert qui sont plus rares encore. En utilisant du colorant, on peut créer ces moutons avec un clic droit sur un moutons normal.

Pieuvre

La pieuvre apparait dans l’eau à n’importe quelle profondeur. À sa mort elle donne des poches d’encres qui servent à teinter la laine. De la même façon que l’on trait une vache, on peut lui retirer du lait sans la tuer en visant sa bouche avec un seau.

Araignée

Ennemi attaquant au corps à corps, assez rapide. Elle est inoffensive de jour, à moins qu’on ne l’attaque. Suite à l’avancement du développement du jeu, elle est également capable de grimper aux murs verticalement, mais elle n’attaque pas pendant cette action. La tuer permet d’obtenir de la ficelle. Quand le jour se lève, les araignées agressives continuent d’attaquer, sauf si elles subissent des dégâts à cause d’une chute ou d’un cactus, auxquels cas elles redeviennent neutres.

On l’aura compris : Minecraft est une sorte de petit résumé des valeurs dominantes. Les joueurs rivalisent d’ailleurs dans la construction de villes ou de bâtiments fantasmagoriques, toujours plus grands et plus délirants. C’est le culte de la destruction de Gaïa, le culte fantasmatique de la « toute puissance » de l’humanité.

Voici quelques exemples.

Le succès de Minecraft, comme des jeux comme civilization, Zootycoon, etc. (et dont nous reparlerons), montre bien comment la culture dominante arrive à mobiliser les gens dans le sens voulu par ceux qui profitent de l’exploitation animale et de la destruction de la planète. Face à cela, seule une contre-culture sans compromis peut arriver à renverser la tendance!

Jouets de Noël, exploitation animale et Playmobil

Noël est passé, et il n’est pas étonnant que dans une fête de la consommation, on retrouve les valeurs qu’on a dans la production. Pour parler plus clairement: les jouets reflètent les valeurs dominantes. Faisons un tour dans une petite galerie des horreurs.

Tout d’abord, la technologie aidant, voici « duck hunter » (le chasseur de canards). Un canard mécanique – électronique vole et on tire dessus avec un pistolet muni d’un faisceau laser indiquant si on l’a touché, ou pas. On peut voir ici une vidéo de démonstration (en lien à côté on trouve de nombreuses autres vidéos).

Dans un même genre, voici des « rats » télécommandés, ayant comme but de faire peur. Dans la présentation on apprend qu’il « peut se déplacer rapidement dans toutes les directions comme un vrai »… et que « ses yeux deviennent rouges »…

Voici un autre « rat » télécommandé. Voici la description du « produit »:

Ce rat télécommandé est garantit de rendre vos animaux fous! Observez et regardez votre chat chasser et attaquer ce rongeur diabolique!

Les yeux de ce rat télécommandé s`allument pendant qu`il court et qu`il tourne avec la touche d`un bouton. Vous pouvez contrôler chacun de ses petits mouvements à distance avec la télécommande combiné. Ayez beaucoup d`amusement en regardant les gens sauter, crier, grimper sur leur bureau pendant que vous le faites courir dans les parages.

Caractéristiques : ? Parfait cadeau de gag pour faire peur a vos amis, Le rat RC a des yeux qui s`allument pendant qu`il court

Dans un registre plus simple sur le plan technique, et destiné à des enfants bien plus jeunes, voici… les fameuses « machines de mort jaunes » qu’une chanson d’Earth Crisis appelle à détruire.

Rappelons ici le passage de la chanson en parlant (le texte en entier étant là):

De nouveaux ponts, de nouvelles routes et de nouveaux barrages
pavent la voie pour le développement contre ce qui reste de la nature sauvage.
Tout cela doit être empêché à l’avance ou bien détruit pour que durent les terres sauvages.

Luttant pour sauver les animaux. Leur liberté est notre paix.
Pour la préservation de leurs habitats, pour que cesse la violence contre eux.
La libération de la Terre par l’écodéfense. Stopper cette folie consistant en l’avancée des machines de mort jaunes

Notons d’ailleurs que Playmobil n’est pas en reste…

Playmobil étant une marque très connue et ayant un grand succès, attardons nous sur leur production. Il est bien connu que les enfants aiment les animaux, n’étant pas encore contaminé par l’idéologie dominante. Cela se reflète justement dans la production de Playmobil.

Ainsi, dans la section « La vie dans la savane », on trouve un Centre de soins pour animaux sauvage, un poste d’observation avec des animaux de la savane… et il est vrai que les deux braconniers disponibles ont clairement une sale tête de « méchant. »

Mais on trouve également des pilotes à moto sur une piste de rallye… Dans les jouets Playmobil, les animaux sont là pour les enfants, mais s’insèrent en pratique dans un environnement totalement au service de l’humanité. On trouvera des animaux « sympathiques », mais choisis uniquement pour servir de décor (jusqu’au « pittoresque », avec des hyènes et un vautour autour d’un squelette).

Pour preuve, la grande présence du cirque et du zoo, dont voici des images parlant d’elles-mêmes.

On pourra arguer qu’il s’agit là uniquement de phénomènes connus des enfants, par l’intermédiaire de leurs parents. Raisonner ainsi est faux, comme le montrent les images suivantes, présentant très clairement l’exploitation animale dans son sens industriel (mais, évidemment, sans les abattoirs, et toujours à « petite échelle »). Ajoutons y d’ailleurs l’exploitation de la forêt, qui va avec dans la logique de subordination de la nature.

Cette dernière image est censée être une ferme… On voit la propension à l’idéalisation.

Les enfants aimant les animaux, ces derniers sont présents, mais strictement encadrés par les activités humaines, et servant uniquement de décor. Même dans la série « clinique vétérinaire » les animaux sont clairement là pour les loisirs, alors que le vétérinaire roule… en 4×4.

On ne sera pas étonné donc, là où on a un 4×4 dominateur, d’avoir des chevaux…

Les jouets de Noël – les jouets en général même – reflètent les valeurs dominantes, mais ils contribuent également à ce que ces valeurs soient inculquées dès le plus jeune âge… C’est quelque chose dont il faut avoir conscience, afin de pouvoir critiquer dans son entourage ces vecteurs d’exploitation animale et de destruction de la nature!

Quand le massacre devient « oeuvre d’art »

Le monde de l’art est un monde étrange où la folie de certains prétendus artistes se déverse sur les animaux. Au fil des années les exemples ne cessent de se multiplier.

Il y a par exemple les cas d’Hermann Nitsch, qui faisait des happenings avec du sang et des corps morts d’animaux, de Wim Delvoye le tatoueur de cochons naturalisés (nous en avons récemment parlé), du plasticien danois Marco Evaristti qui avait en 2003 mis des poissons rouges dans un mixer, « l’intérêt » de l’exposition étant d’appuyer sur le bouton marche de l’appareil…

En 2000 l’artiste-scupltrice belge Berlinde De Bruyckere fit une exposition avec des chevaux morts, en commentaire à la 1ère guerre mondiale, selon ses explications.

Incapable de respecter la mort, cette personne « modèle » les corps afin de les mettre dans une position qui sera visuellement intéressante pour son exposition. Voici quelques exemples de ses réalisations mortuaires (attention les photos sont choquantes).

Dans la même lignée malsaine, l’artiste néerlandaise Tinkebell (2ème partie de la page) fait plus ou moins le même travail et en fit bien évidemment exhibition aussi, dans le but de ridiculiser la libération animale.

Sous couvert du vieux discours libéral: il n’y a pas de bien et de mal, les gens défendant les animaux font de l’anthropomorphisme, etc. Les photos sont hallucinantes, et il n’est pas étonnant qu’elle est connue pour son sac pour chat en poils de chats !

Selon elle, que les animaux soient libres ou captifs, cela ne change rien pour eux : ils sont les victimes… Autant de compassion aurait été sincère et prise au sérieuse si pour illustrer ce questionnement des animaux morts n’avaient pas été exhibés !

On reconnaît bien l’hypocrisie de « l’art contemporain » qui prétend « poser des questions » alors qu’il ne s’agit que du reflet barbare d’un monde barbare, d’ailleurs destiné à la vente à de riches barbares!

Tinkebell se dit végétarienne et trouve choquant qu’il y ait d’un côté des animaux que l’on tue, de l’autre des animaux que l’on apprécie, mais en même temps voici ce qu’elle répond à une question révélatrice:

« Question: Avez-vous peur que des défenseurs militants des animaux vous agressent?

Tinkebell: Je n’ai peur que dune société qui s’occupe plus des animaux que des êtres humains. »

Par ailleurs, fait plus grave et relevant bien de la folie profonde de ces personnes exploitant les sentiments des personnes aimant les animaux et supprimant la vie des animaux, Tinkebell a donc tué de ses propres mains son chat afin d’illustrer sa démarche, le tout au nom de l’art (morbide) et de la « dénonciation » qui va avec.

On peut la voir sur cette vidéo expliquer en riant comment elle a étranglé son chat! Dans les interviews elle raconte que le chat était très gravement malade, agonisant, mais là on la voit rigoler…

On peut voir également qu’elle est scandalisée, au nom de l’art!, par le fait que « ses » 100  hamsters qu’elle faisait rouler dans une boule pendant des heures aient été confisqués au nom de la protection animale…

Rappelons d’ailleurs que ces fameuses balles transparentes pour hamsters sont de véritables instruments de torture; même pour une durée de 20 minutes, le pauvre hamster doit faire face à une situation totalement dénaturée, et donc traumatisante!

Que l’art véritable se veuille subversif et veuille faire réfléchir est une bonne chose mais que pour se faire des êtres vivants soient torturés ou tués afin de faire réfléchir n’a aucun sens, aucune crédibilité et illustre la folie générale et le total mépris envers les animaux.

C’est bien la démonstration que dans ce monde, soit on assume le véganisme soit on sombre dans une folie dénaturée…

Et que dire quand on voit les « oeuvres » de Jennifer Angus? Ce professeur de design textile à l’université du Wisconsin assassine des insectes, pour réaliser des motifs sur les murs, les meubles…

Tout cela pour choquer le bourgeois: « Je souhaitais créer des motifs suggérant un intérieur, mais bien sûr la dernière chose que les gens veulent voir dans une maison, ce sont des insectes. »

Dans le même genre, un certain Fabian Pena, du Mexique, récolte des cafards, les tuent en les asphyxiant puis les décortiquent pour en faire des « oeuvres d’art ». Une fois de plus la vie n’a aucune valeur, l’animal étant considéré comme un vulgaire objet de consommation, il dit d’ailleurs à propos des cafards qu’il tue sans aucune gêne : «  C’est un matériau que je peux facilement me procurer, et c’est moins cher que la peinture »

Voici par exemple 2 réalisations faites à partir d’ailes de cafards : http://farm3.static.flickr.com/2614/4171172140_3de0763ba9.jpg

http://farm3.static.flickr.com/2388/2240430918_9677de51da.jpg?v=0

Mais dans le monde de l’art contemporain, le massacre des animaux ne s’arrête pas, à l’instar des actes de torture qui se généralisent contre nos amis à polis (ou à plumes etc).

En 2009, le restaurant russe Goodman Steak House organisa un défilé de mode (ici les 2 vidéos) dont le principal composant était des morceaux de chaire animale crue…

Tout ce manque de respect des dépouilles des animaux est très révélateur: dans une société dénaturée, seule la mort a de la valeur, et l’art lui-même devient un culte de la mort, du barbare!